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STOP ADOPTION INTERNATIONALE

STOP ADOPTION INTERNATIONALE

Atelier entre personnes adopté·es racisé·es
Mercredi 23/04 14:00 > 17:00
La Bellone

Bruxelles | sur https://stuut.info

Selam, Bonjour à touxtes,

LA STATION SAADA vous invite à rejoindre le mouvement international porté par des personnes adopté·e·s pour l’abolition de l’adoption internationale.

Le mercredi 23 avril 2025, Lucile Saada proposera un atelier destiné aux personnes adopté·e·s racisé·e·s. Elle partagera des textes, des sons et des images issues de sa résidence d’écriture à Addis-Abeba, Ethiopie (février 2025).

Comment développer une recherche esthétique au-delà du récit de soi ? Comment sortir des assignations du regard blanc occidental assoiffé du narratif de retour aux origines ? Comment construire une poétique singulière et émancipée dans le bruit des attendus coloniaux ? Enfin, quand les voies diasporiques s’écrivent sans les adopté·x·s, comment tracer une brèche collectivement ?

LA STATION SAADA : espace artistique itinérant dirigé par Lucile Saada CHOQUET (elle/adoptée)

Quelques mots sur "QUI ADOPTE QUI" ?

Qui adopte qui ? est une recherche artistique qui se présente comme une (en)quête d’amour & de justice, depuis l’expérience d’une adoptée transraciale et transnationale.

Je m’appelle Lucile Saada Choquet, je suis née à Djibouti de parents éthiopiens, je vis et je travaille en Europe. En octobre 2022, je fais le coming out d’une condition invisible, je transforme la honte d’être noire et adoptée en sujet de recherche. Je décide alors d’écouter le hurlement intérieur et d’enquêter sur ma colère contre le narratif dominant et romantisé de l’adoption internationale.

Durant deux années de recherche j’écris, j’atteste de la colonialité, des pratiques illicites et des abus qui sous-tendent le système de l’adoption internationale pour rendre symboliquement justice aux vécus des personnes adopté·es.
A qui profite le système de l’adoption internationale ? Au service de quel projet politique ?
Je ne cesse de questionner et de décrypter ce qui permet de reproduire la violence capitaliste.
Je cherche comment, depuis la mémoire du corps-archive(s), représenter ce que l’adoption internationale fait aux corps des personnes adoptées racisées.

Comment créer à travers l’usage des arts performatifs des imaginaires non hégémoniques ?
A partir de l’écriture du réel et de la mémoire d’un corps dépossédé, déplacé, approprié, comment déplier une théâtralité du chaos ?

Je développe une dramaturgie en associant des approches littéraires, scientifiques, militantes, historiques et personnelles. En organisant des rencontres non-mixtes avec des adopté·es, je contribue à la transmission collective des savoirs empiriques et je nourris mes questionnements liés au faire famille et à la recherche d’une diaspora composée d’adopté·es.

Au plaisir de vous voir nombreux·ses !

Chaleureusement,
La STATION SAADA

Atelier entre personnes adopté·es racisé·es (12 places)
Mercredi 23/04 14:00 > 17:00

Rue de Flandre 46 - 1000 Bruxelles
Inscription au projet : bruna@bellone.be - 0487 90 86 17

Qui suis - je ?

Lucile Saada Choquet (elle/adoptée – FR) est une artiste-chercheuse basée à Bruxelles qui développe son propre langage artistique depuis une perspective féministe et décoloniale située dans le nord global. Formée comme actrice à Arts² (Belgique) elle expérimente une pratique de performeuse, dramaturge et metteuse en scène questionnant la porosité entre les arts performatifs et les arts visuels.

Se définissant comme une artiviste, Lucile Saada est préoccupée par les mouvements sociaux, leurs récits et leurs différents impacts sur les corps des personnes minorisées. Elle crée des formes qui mettent en jeu les corps politiques, et repensent les imaginaires collectifs.

Elle met au centre de ses travaux, les relations entre l’intime et le politique, la littérature et l’archivage. Avec Jusque dans nos lits, elle situe son travail dans le contexte de la réparation collective des traumatismes coloniaux. Elle mène actuellement une recherche artistique centrée sur l’adoption internationale, Qui adopte qui ? une (en)quête d’amour et de justice, depuis l’expérience d’une adoptée transraciale et transnationale.

Avec la STATION SAADA, espace de recherches créé dans le cadre du Future Laboratory, elle développe des procédés documentaires et scéniques pour renverser le narratif romantisé de l’adoption internationale. Elle poursuivra son enquête en déplaçant son regard et sa pratique avec une série d’allers-retours entre l’Ethiopie et la Belgique.

  • Prix Maeterlinck « Meilleure Découverte » 2022-2023 (Belgique)
  • Programme européen 2022-2024
  • Recherche soutenue par le Fonds de la Recherche en Art /PDR-FRArt (2024-2026)

Voir en ligne : STOP ADOPTION INTERNATIONALE


Anciens évènements

STOP ADOPTION INTERNATIONALE

 mercredi 23 avril 2025  14h00 - 17h00
 mercredi 23 avril 2025
14h00 - 17h00
 La Bellone,

 

Rue de Flandre 46 - 1000 Bruxelles

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

11 juin - journée - La Haye Bruxelles Paris Strasbourg Genève

Convoi de justice 🇵🇸

Konvooi voor justitie 🇵🇸 Convoy for justice 🇵🇸 convoi_de_justice Mobilisation urgente concernant les détenus palestiniens Depuis octobre 2023, Amnesty International dénonce « des actes de torture et d’autres mauvais traitements » infligés aux détenus palestiniens. B’Tselem, ONG israélienne de défense des droits humains, parle de « mauvais traitements systématiques » et de « torture ». L’ONG Addameer déclare que « les détenus palestiniens sont privés de soins médicaux, de nourriture, d’eau, ainsi que de visites familiales et d’avocats. » → En janvier 2025, Addameer recensait 56 Palestiniens morts en détention depuis le début du génocide, en raison de torture, de mauvais traitements ou de privation de soins. Ce chiffre est monté à 63 morts en mars 2025, après la mort d’un adolescent détenu. Une tragédie de plus, un système de violences institutionnalisées. Le silence n’est plus une option. Un convoi citoyen pour la justice partira le 11 juin de La Haye vers Genève, pour dénoncer ces injustices devant l’ONU. Des anciens détenus témoigneront. Leurs récits doivent mener à des résolutions, des sanctions, de la justice. Chaque voix compte. Chaque présence est une conscience citoyenne. Suivez et relayez avec #convoyforjustice #palestine #justice#palestinianlivesmatter#justiceforpalestine #solidarity #humanrightsviolation#humanrights@europalestine @act4palestine_be @palestinian_voiced @middleeasteye@palestinianvideos @europe.palestine.network @urgencepalestine 📣 Appel aux associations et collectifs : Si vous souhaitez apparaître parmi les signataires de notre communiqué de presse, merci de m’envoyer au plus vite votre logo et votre accord de signature. 👉 Dès réception de votre message sur WhatsApp au 06 03 74 88 66, je vous transmettrai les éléments de communication. 🙏 Merci d’avance pour votre réactivité et votre engagement solidaire ! On compte sur vos relais ;) dans vos boucles et aussi de vos partages sur les réseaux . reposter les visuels et les posts en mettant votre musique , tagguez un max de grosse page et tagguez la notre en repost derrière !!!!! C’est important 🙏 Pour Bruxelles, on sera à Place du Luxembourg à 12h Pour trouver les ressources et autres liens : https://taplink.cc/convoy4justice?from=qr

Bruxelles Bruxelles | Santé / Soins |
Santé / Soins

Prise de parole devant les bureaux du CGRA

Face au blocage des droits d’asiles des palestinien.nes sur le territoire belge Honorables fonctionnaires, Nous nous tenons devant vous aujourd’hui parce que les mots ne suffisent plus, parce que le silence n’est plus possible, parce que la blessure palestinienne saigne dans les rues d’Europe comme dans les rues de Gaza. Nous, Palestiniens, nous ne sommes pas de simples numéros sur les dossiers de demandes d’asile. Nous ne sommes pas des cas temporaires dans des systèmes d’attente lents. Nous sommes un peuple déplacé depuis plus de sept décennies et qui continue de l’être encore aujourd’hui. Nous sommes les enfants de villages détruits, de quartiers rasés et de familles anéanties sous les décombres. Nous vous demandons aujourd’hui : Comment un Palestinien fuyant la mort peut-il être refoulé ? Par quelle logique dit-on à cette personne : « Tu as un permis de séjour en Grèce, retournes-y » Le génocide se déroule sous nos yeux à tous, vous voyez les images, vous entendez l’horreur, vous avez connaissance de la situation de laquelle nous parlons depuis des semaines, des mois, des dizaines d’année. Nous le disons clairement et d’une voix ferme : Le permis de séjour en Grèce n’est pas une protection. C’est un document qui ne fournit ni abri, ni nourriture, ni soins, ni une vie décente. C’est une acceptation de la personne sur le territoire physique, mais qui maintient les gens en marge, sans espoir, sans stabilité et sans avenir. La Belgique le sait bien. Vous le savez, mais vous refusez de le voir. Ce document met-il fin aux souffrances de ceux qui ont vu leurs enfants être retirés de sous les décombres ? Suffit-il à échapper au souvenir des bombardements, au choc de la survie et à la mort de tous ceux que nous aimons ? Nous offre-t-il une éducation, un emploi digne, ou même un lit dans un abri en sécurité ? Nous ne demandons pas de privilèges. Rien d’extravagant. Nous demandons seulement à être traités comme de véritables victimes de systèmes violents et coloniaux, à être reconnus comme des réfugiés fuyant l’enfer. Aujourd’hui, nous exigeons un certain nombre de droits fondamentaux : 1. Mettre fin au rejet collectif et systématique des demandes d’asile déposées en Belgique par les Palestiniens, notamment ceux de la bande de Gaza. 2. Abolir le recours aux permis de séjour grecs comme prétexte pour rejeter la demande d’asile, tant que ces papiers ne garantissent pas une vie digne ou une véritable stabilité. 3. Accélérer les procédures bureaucratiques qui maintiennent des centaines de familles palestiniennes dans l’incertitude, dans des centres d’accueil inhumains. 4. Ouvrir une véritable enquête sur les raisons du rejet répété et systématique des dossiers palestiniens, et revoir les politiques qui les privent de leurs droits. Aujourd’hui, nous nous adressons à la conscience de l’Europe : Si l’Europe se proclame comme la terre de la liberté, qu’elle commence par le droit à la...

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