stuut.info

Signez notre pétition pour dire stop à la disparition des distributeurs de billets !

Signez notre pétition pour dire stop à la disparition des distributeurs de billets !

Chaque jour, au moins une agence bancaire ferme ses portes en Belgique entrainant la disparition des distributeurs de billets qui y sont implantés, rendant toujours plus difficile l’accès des consommateur·rice·s à leur argent.

Belgique | sur https://stuut.info

Vous aussi vous êtes choqué·e·s par la disparition des distributeurs de billets ? Vous aussi vous voulez être libres d’accéder à votre argent ?
Alors, signez notre pétition lancée avec Testachats et OKRA pour demander au gouvernement qu’il garantisse le droit fondamental de chaque personne d’accéder facilement et gratuitement à son propre argent.

https://soscash.be/

Des distributeurs qui ne cessent de diminuer
En Europe, c’est en Belgique que le nombre de distributeurs de billets a le plus baissé ces 5 dernières années : chaque jour, au moins une agence bancaire ferme ses portes entraînant la disparition des distributeurs qui y sont implantés.

Alors qu’il y avait plus 8 000 distributeurs de billets en Belgique en 2017, il n’en restait déjà plus que 5 900 fin 2021.

D’ici la fin 2024, entre les fermetures d’agences et la mise en œuvre du projet Batopin, moins de 4 000 appareils devraient être disponibles, avec des distances plus longues à parcourir pour y accéder.

L’accès à notre argent est un droit !
Nos organisations ne cessent de recevoir des plaintes de consommateur·rice·s mécontent·e·s de ne pas pouvoir accéder à leur propre argent.

Le sentiment qui règne est largement partagé : les banques ont le monopole des dépôts, et nous empêchent d’avoir accès à notre argent lorsque nous le souhaitons.

Le secteur bancaire n’en fait qu’à sa tête
Malgré les nombreuses plaintes partout dans le pays, les pétitions locales, les motions adoptées par de nombreux collèges communaux, les résolutions des parlements régionaux, le nombre incalculable de questions parlementaires à la Chambre des représentants, et ce toutes couleurs politiques confondues, le secteur bancaire reste sourd. Or, le droit d’accéder à son propre argent est un droit fondamental.
Signez notre pétition !

Sachant que des discussions sont actuellement en cours avec le secteur bancaire à ce sujet, nous demandons aux Ministres Van Peteghem, Dermagne et Bertrand :

  • qu’il soit immédiatement mis fin à toute nouvelle suppression de distributeurs ;
  • que l’on revienne au minimum au nombre d’appareils présents au 31 décembre 2021 répartis équitablement dans tout le royaume (plus d’info dans le communiqué de presse du 30 novembre 2022) ;
  • qu’à défaut d’accord acceptable et contraignant, le gouvernement fédéral passe sans tarder par la voie législative.

Vous êtes d’accord et voulez nous aider à faire pression sur les banques ?

Signez notre pétition et parlez-en autour de vous.

Vous préférez signer la pétition en format papier ou souhaitez la faire signer à votre entourage ?

Téléchargez la version imprimable de la pétition soscash

Voir en ligne : SOS Cash

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

ARTICLES LIÉS

Médias

Conférence gesticulée « Chroniques d’une ex-banquière »

1h30 pour retrouver notre légitimité à parler finance « La finance et les banques, c’est complexe, très complexe – une affaire d’experts. Alors circulez, et laissez ces messieurs faire leur travail. » Nous n’aurions donc rien à dire sur ces banques, qui nous explosent à la figure, nous méprisent, mettent les gouvernements au pas – et qu’on ne parvient pourtant pas à contourner tant leurs services nous sont essentiels ? Les banques, la finance, nécessitent une pensée qui va bien au-delà du discours de l’expertise. Et c’est peut-être même par là qu’il faudrait commencer : se poser la question de la place que nous voulons bien leur laisser ; la question de qui peut légitimement maîtriser ces super-pouvoirs qui permettent aux banques de décider, par le crédit, quelles idées verront le jour ou pas. N’est-ce pas un enjeu majeur dans un monde où tout ou presque est passé à la moulinette financière, et où les catastrophes politiques, sociales et environnementales s’accumulent ? Cette conférence gesticulée propose – à travers la narration du parcours atypique de l’auteure et interprète – un point de vue sur nos leviers d’action face à la finance, aux banques et à leurs crises, ainsi que des explications sur les banques et leur fonctionnement, les marchés financiers et leur logique, les réponses réglementaires et leurs limites. Dans le cadre du festival "Trop chère la vie" - une programmation d’une semaine sur les dettes privées autour de la pièce de théâtre "Apnée" (Rémi Pons). RESERVATIONS & INFORMATIONS : Centre Culturel Bruegel mediation.ccbruegel@gmail.com – 02/503.42.68 Pour plus d’infos sur le festival Pour plus d’infos sur la conférence gesticulée

Bruxelles Bruxelles |
Économie / Anticapitalisme

Par ici la monnaie !

Le CBO, la Zinne, Consomaction Financité et Oxfam vous invitent à une journée de rencontres et d’échanges autour de l’accès à notre argent, sous toutes ses formes. Une journée ludique d’échanges autour de notre accès à l’argent, du commerce et de la finance éthiques et équitables. Plusieurs temps de rencontres, de jeu et de réflexions sont prévus pendant la journée : 🪙 8h30-13h : Petit déjeuner sucré-salé et équitable Oxfam Magasins du monde. L’occasion de savourer un p’tit déj oxfam sucré-salé, en début de matinée, ou en « brunch » - et aussi de refaire le monde et de faire des rencontres autour de produits du commerce équitable et local, de (re)découvrir les valeurs du commerce équitable et ses producteurs. Veillez à commander votre panier via le formulaire en ligne ! 💰 11h-13h : Venez jouer au jeu "1000 Bornes pour ma banque ! Dans l’esprit du jeu « 1000 bornes », ruez-vous vers votre banque et tentez d’y être servi·e à temps. Sur la route, vous croiserez d’autres personnes qui ne manqueront pas de vous mettre des bâtons dans les roues pour être certaines d’avoir leur argent. Au travers de ce parcours (à peine imaginaire), nous rendrons visible les services bancaires essentiels dont nous disposions encore il y a quelques années mais qui disparaissent aujourd’hui. Outre les services accessibles ou non, nous nous questionnerons aussi sur les motivations globales de la banque sans oublier les impacts concrets pour l’ensemble de la population et les risques d’exclusions plus criants de certaines catégories de personnes. Pour finir joyeusement, nous explorerons les solutions existantes ou à inventer pour un système bancaire au service des gens. 👛 12h-14h : Stand Zinne. Venez (re)découvrir la Zinne, notre monnaie locale bruxelloise qui vient de fêter ses 4 ans d’existence ce 21 mars 2019 ! Au travers de courtes animations et supports, la Zinne vous sera expliquée ludiquement et n’aura plus aucun secret pour vous ! 💸 14h-16h30 : Conférence-débat "La mort du cash". Depuis plus d’un an, les distributeurs d’argent liquide disparaissent les uns après les autres. D’où vient cette hécatombe ? Et en fait le cash, c’est pas un peu démodé, avec les cartes et les smartphones, en a-t-on encore vraiment besoin ? On fait le point sur la question, avec Anne Fily, spécialiste du sujet chez Financité. On en profitera pour faire le point sur le récent accord sur l’accès au cash entre le gouvernement fédéral et le secteur bancaire et tant qu’à faire pour recueillir le point de vue pratique des commerçants du réseau de la la Zinne (monnaie locale bruxelloise) et du réseau Consomaction (commerces de vrac. La conférence sera suivi d’un temps d’échanges et réflexions sur les solutions que peuvent apporter citoyens et commerçants. 🥂 16h30-19h : Apéro avec la Zinne, la monnaie locale bruxelloise. A quoi ça sert une monnaie locale citoyenne ? Et comment ça marche ? Venez le découvrir, échanger avec les bénévoles de la monnaie et échanger quelques...

Bruxelles Bruxelles |

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

“Justice pour Sourour” : la Police face à ses responsabilités dans une mort évitable

“Justice pour Sourour” : la Police face à ses responsabilités dans une mort évitable Le 12 janvier 2023, Sourour Abouda, 46 ans, travailleuse sociale respectée, meurt dans une cellule de la police bruxelloise. Plus d’un an plus tard, alors que la chambre du conseil devait décider du renvoi de l’affaire en correctionnelle, le dossier est suspendu sine die. Officiellement, il s’agit de répondre à des requêtes en devoirs complémentaires. Officieusement, c’est une lenteur judiciaire de plus qui s’ajoute à une affaire où la responsabilité de l’institution policière, plutôt que celle d’individus, est pour la première fois au centre du débat. Retour sur un procès historique qui mobilise des centaines de citoyens. Une femme, une cellule, et 70 minutes d’indifférence Sourour Abouda n’était ni connue des services de police, ni suspecte dans une affaire criminelle. Le matin de sa mort, elle est interpellée à Ixelles pour trouble à l’ordre public, en état d’ébriété avancée. Plutôt que d’être dirigée vers un service médical, elle est placée au RAC (Ressort d’Arrondissement Central), plus grand centre de détention de la région. Elle y passera plus de 70 minutes sans assistance, malgré de multiples appels à l’aide. Les images de vidéosurveillance, saisies par le Comité P, confirment qu’elle s’effondre lentement au sol sans qu’aucun agent n’intervienne, malgré de nombreux appels à laide. Aucun soin ne lui sera prodigué. Elle mourra seule. Une négligence dramatique, révélatrice d’un système où l’oubli des corps indésirables semble être la norme plutôt que l’exception. « Ces policiers ont laissé ma mère mourir sous leurs yeux », dénonce son fils. « Des actes posés de façon délibérée et irresponsable. » L’autopsie confirme un malaise non pris en charge, avec un taux d’alcoolémie supérieur à 2 grammes par litre de sang. Ce seul fait aurait dû déclencher un examen médical obligatoire, qui n’a jamais été effectué. Les rapports initiaux ne mentionnent même pas son état d’ébriété. Lorsque la famille est informée du décès, la police évoque un suicide. Selon le procès-verbal, Sourour se serait étranglée avec son pull. Une version aussitôt contestée par ses proches et par la Ligue des droits humains, partie civile dans l’affaire. L’autopsie invalide formellement cette hypothèse, concluant à un malaise sans intervention extérieure. « Quand quelqu’un meurt dans un commissariat, ce n’est pas un accident, c’est une responsabilité collective », rappelle le Comité Justice pour Sourour. Une responsabilité institutionnelle inédite Le parquet de Bruxelles a tranché : il existe des charges suffisantes pour qualifier les faits d’homicide involontaire par défaut de prévoyance ou de précaution. Mais, fait rare dans les annales judiciaires belges, aucun policier n’est personnellement mis en cause. C’est la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles elle-même que le procureur Julien Moisnil veut voir renvoyée devant le tribunal correctionnel, en tant...

Bruxelles Bruxelles |
Médias

Analyse : quels enjeux autour du sans-abrisme à Bruxelles ?

Le sans-abrisme est une réalité préoccupante en Belgique, touchant des milliers de personnes à travers le pays. Les conditions hivernales particulièrement rigoureuses du début de l’année 2025, avec des températures particulièrement froides, ont rappelé la vulnérabilité des personnes sans logement face aux aléas climatiques. D’intenses chutes de neige ont eu lieu sur l’ensemble du territoire le mercredi 8 et le jeudi 9 janvier. A Bruxelles, les températures sont tombées sous la barre des –10C° la nuit du lundi 13 janvier. Une nouvelle fois, les premières personnes à être victimes de cette vague de froid ont été les personnes vivant dans la rue. Comme en 2024, une personne est décédée à Bruxelles le vendredi 10 janvier à la suite d’une hypothermie. En tout, en Belgique en 2024, ce sont près de 80 personnes sans abris qui ont perdues la vie dans la rue. Cette vie humaine arrachée est de l’ordre de la responsabilité collective et montre une nouvelle fois à quel point les personnes sans chez soi sont vulnérables face aux épisodes de grand froid. Les basses températures ne sont cependant qu’un facteur de mort parmi un grand nombre d’autres. Autant de facteurs qui rendent les conditions de vie dans la rue extrêmement difficiles. Si cette personne est directement décédée des températures négatives, de nombreux autres décès ne seront pas recensés par manque d’information. Lorsqu’une mort survient, c’est l’ensemble des conditions de vie et de survie d’une personne sans-abri qui est alors à pointer du doigt. Selon la Croix Rouge, le nombre de personnes sans-abris dans les rues de Bruxelles aurait presque quadruplé au cours des dix dernières années1. En août dernier, un dénombrement faisait état de 7.134 personnes. En réalité, beaucoup d’associations de terrain pensent qu’il y aurait plus de 10 000 sans abris à Bruxelles. Dans cette très large fourchette de personnes se trouvent des individus avec des besoins divers et variés. Pour exemple, sur l’espace de 20 ans, on est passé de 500 sans abris dénombrés à Bruxelles en 2000, sur lesquels environ 11 % de femmes, à plus de 5000 sans abris dénombrés, sur lesquels environ 23% de femmes, en 2023. Ces chiffres officiels montrent une hausse constante du nombre de sans abris. Les différentes méthodes qui ont permis d’effectuer des dénombrement ont toujours posé question quant à leur exactitude. Tout dénombrement implique des erreurs et des oublis, dus au contexte durant lequel il est réalisé. Par exemple, si un dénombrement se fait à une heure tardive, il est probable que les femmes sans abris soient moins facilement visibles que des hommes. Il est fréquent que des personnes sans-abris trouvent un hébergement qui ne peut pas être inclus dans un recensement (squat, amis, famille…). En bref, il est certain que la question du dénombrement est à prendre avec des pincettes tant celle-ci peut influer sur les moyens mis en place dans les secteurs d’aide aux sans abris. Hors le dénombrement, il est...

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens

En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens Ce vendredi 13 juin, au pied du Palais de justice de Bruxelles, un spectacle surréaliste s’est déroulé sous les yeux de manifestant·es venu·es réclamer justice pour Sourour Abouda, morte dans un contexte policier. Face à elles et eux, environ 200 policiers, en uniforme pour la plupart, sont venus soutenir l’un des leurs, inculpé pour la mort de Fabian, 11 ans. Une scène qui dit beaucoup de l’impunité policière en Belgique et du deux poids, deux mesures dans la gestion des mobilisations. Un enfant tué, un agent soutenu en uniforme Fabian, 11 ans, est mort le 4 juin à Ganshoren, renversé par un véhicule de police lancé dans une course-poursuite. Le policier au volant, âgé de 26 ans, a été inculpé pour entrave méchante à la circulation ayant entraîné la mort et placé en détention provisoire à domicile avec bracelet électronique. Cette décision a été prise car l’individu aurait menti lors de l’écriture de son PV, affirmant avoir les gyrophares et sirènes allumés, éléments démentis par l’analyse du véhicule de police. Il roulait également, toujours d’après les premiers éléments de l’enquête, à une vitesse supérieure à 40km/h dans un parc. Et pourtant cette décision a déclenché l’ire des syndicats policiers, qui dénoncent un « acharnement » judiciaire et médiatique. Le ton est donné dans l’appel à mobilisation rédigé par les collègues de l’agent, issus du service Trafic de la zone Bruxelles-Ouest : « Cela aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. (…) Allons montrer que nous ne formons qu’un, le corps de police belge. » C’est donc à 13h, qu’environ 200 agents se sont rassemblés place Poelaert, en plein centre de Bruxelles, en uniforme, en contradiction flagrante avec la circulaire ministérielle GPI 65 de 2009 qui interdit le port de l’équipement fonctionnel lors de toute manifestation. Venir en uniforme, en tant que force publique, pour protester contre une décision judiciaire, celle d’un juge d’instruction, est un acte politique lourd de sens. Une manière de dire que la police, au-delà des procédures, reste juge de ses propres actes. « C’est un réel danger pour la démocratie que des policiers contredisent ouvertement une décision de justice, en tenue », s’indigne une manifestante. Une contre-manifestation… réprimée En face de cette manifestation en soutien au policier inculpé, quelques dizaines de citoyen·nes, venu·es dénoncer cette posture d’impunité, sont encerclé·es, nassé·es par la police. Une nasse, pourtant illégale, pratiquée ici à l’encontre de militant·es pacifiques, dont la majorité étaient présents pour soutenir la famille de Sourour. « C’est une démonstration en direct de ce que nous dénonçons : l’usage arbitraire de la force, le mépris des libertés fondamentales, la répression de toute opposition », témoigne une personne présente sur place. Une tentative de brouillage de la mobilisation pour Sourour Mais ce n’est pas...

Bruxelles Bruxelles |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info