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[Toulouse] Campagne de solidarité avec les prisonnier·es politiques de Kanaky

[Toulouse] Campagne de solidarité avec les prisonnier·es politiques de Kanaky

Depuis plus de 170 ans, la Kanaky fait face à une colonisation de peuplement française. Le 14 mai 2024, l’Assemblée Nationale a adopté une loi sur le dégel du corps électoral calédonien visant à renforcer la domination coloniale dans l’archipel. Face à cela, le peuple Kanak s’est fortement mobilisé, autour du travail de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain), pour défendre ses droits nationaux et sociaux.

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Face à cette mobilisation légitime, la répression de l’État colonial français s’est déchaînée : interdiction de TikTok, envoi de forces armées, couvre-feu, arrestations, assassinats, etc. Cette répression a été soutenue et aidée par des milices de colons, faisant de nombreux mort·es dans la population Kanak. De la même manière, des dizaines de Kanak ont été arrêté·e·s puis déporté·e·s et emprisonné·e·s en France, à plus de 16 000 km de leur pays. Parmi eux, plusieurs militant·e·s de la CCAT ainsi que Christian Tein, élu à la présidence du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) en septembre dernier.

Le Secours Rouge Toulouse affirme son soutien à la lutte du peuple Kanak, et exige la libération de tou·tes les prisonnier·e·s politiques !

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Affiche du Secours Rouge Toulouse

Voir en ligne : Secours Rouge

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Racismes / Colonialismes

Racisme : des demandeurs d’asile payés 2,61 euros de l’heure dans un restaurant à Waterloo

Ils étaient forcés de travailler 12h par jour et étaient payés 2,61 euros l’heure. Recrutés directement dans des centres Fedasil par téléphone avec de fausses promesses de logement et de salaires dignes, dans le restaurant où ils étaient exploités, on n’appelait pas ces demandeurs d’asile par leurs prénoms mais en les insultant de « Noirs ». À Waterloo le gérant d’un buffet à volonté a été condamné pour traite d’être humain et discrimination raciale (discrimination d’un groupe ethnique) et plus de 12 autres chefs d’accusation. Il a écopé de 6 mois de prison ferme et doit rembourser le salaire de 3 personnes exploitées et discriminées qui se sont portées partie civile. Deux autres amendes de 28 000 et 36 000 ont été prononcées contre le gérant et sa société. Les personnes demandeuses d’asile étaient exploitées dans l’arrière-cuisine du restaurant. Elles étaient logées dans une cave insalubre, sans fenêtre ni eau chaude et sans possibilité de laver leurs habits. lls et elles vivaient et travaillaient dans des conditions indignes, loin des normes les plus élémentaires. Les faits ont été découverts en 2021, après qu’un des demandeurs d’asile se soit gravement brûlé dans l’arrière cuisine. Le gérant du restaurant a alors refusé de lui procurer les premiers soins. Deux policiers avaient ( alors a supprimer) retrouvé l’homme gravement blessé par hasard, recroquevillé devant le restaurant en sang. La brûlure de l’homme avait nécessité une greffe et il en souffre toujours. Une enquête a donc été ouverte sur les conditions de travail au sein du restaurant, en collaboration avec les agents du contrôle du bien-être au travail. Les conclusions de l’enquête font état de ( pose le constat de a supprimer) « traite des êtres humains et de discrimination à l’égard d’un groupe ethnique » au sein de l’établissement. La traite d’être humain ou l’exploitation forcée de personnes exilées ou demandeuses d’asile n’est un pas phénomène isolé en Belgique. Livreurs à vélo, travail domestique, bâtiments, restauration, … de nombreux secteurs de l’économie belge exploitent les personnes exilées car elles sont plus vulnérables, plus précaires et moins protégées. Cette exploitation déshumanisante, permet d’employer des personnes en se soustrayant aux droits des travailleur·euses, sans devoir contribuer pour la Sécurité sociale, en imposant des conditions de travail illégales et inhumaines, en utilisant les êtres humains comme des vulgaires objets pour générer toujours plus de profit. Il y a quelques semaines, des membres Jeunes MR déclaraient lors d’un débat : « Les personnes migrantes sont différentes : les Belges n’ont pas le même corps et sont moins faits pour certains métiers. » Des propos dignes de l’idéologie du racisme biologique* du 19e siècle qui expliquait que ( quand on expliquait qu’ a supprimer) l’on pouvait coloniser et mettre en esclavage des peuples entiers pour des supposées « différences biologiques entre les races »...

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