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[Toulouse/International] Des initiatives pour la Journée de solidarité avec les prisonniers anarchistes de longue durée

[Toulouse/International] Des initiatives pour la Journée de solidarité avec les prisonniers anarchistes de longue durée

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Chaque année depuis 2010, le 11 juin est une Journée internationale de soutien à Marius Mason et aux prisonniers anarchistes de longue durée (voir notre article ). À cette occasion, de nombreuses initiatives ont eu lieu dans le monde, notamment des soirées de solidarité (Philadelphie, Cincinnati, Santiago, Valparaíso, Blue Ridge, Rivanna, New-York, Saint-Amoux, etc.) mais aussi des actions de sabotage comme devant une prison en Indonésie (voir le site dédié ).

A Toulouse, le Secours Rouge a participé à l’émission de radio de L’Envolée (à écouter ici ), réalisé une fresque (voir ici ) et organisé une soirée de solidarité le 11 juin au Chat Noir. Après la projection d’un film sur la lutte d’Alfredo Cospito, nous avons poursuivi la soirée par un atelier d’écriture à Marius Mason, Alfredo Cospito, Nikos Maziotis ou encore Michael Kimble. Nous avons souligné l’importance de soutenir les prisonniers anarchistes en tant que protagoniste de la lutte révolutionnaire contre le capitalisme et toutes les oppressions. De la même manière, nous avons rappelé la nécessité de soutenir la prisonnière antifasciste Maja détenue en Hongrie tout comme le militant anarchiste Paolo Todde qui sont actuellement en grève de la faim contre leur condition de détention (voir nos articles ici et ici ).

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Contrôle social / Répression

[Paris] Des milliers de personnes pour la libération de Georges Abdallah et de la Palestine

Samedi 14 juin, le Secours Rouge International était présent à la grande marche pour la libération de Georges Abdallah et de la Palestine organisée à Paris avec la participation de délégations venant de France, de Belgique, de Suisse et d’Italie (voir notre appel ). Dans un bloc internationaliste réunissant des centaines de personnes co-organisé par plusieurs organisations (Samidoun, Kifah, Libérons Georges Abdallah 38, CMPK, Collectif Vietnam Dioxine, Young Struggle, Comité de soutien à la Palestine 31, Charleroi pour la Palestine, CSRP, GPI, etc.), nous avons réaffirmé la centralité du combat pour la libération de Georges Abdallah pour la gauche révolutionnaire en Europe. Par ailleurs, plusieurs actions ont eu lieu durant la marche en soutien aux luttes anticolonialistes comme en Kanaky ou aux prisonniers de la cause palestinienne en Europe. Au cours des 40 dernières années, Georges Abdallah a été un exemple puissant de la connexion et du développement des luttes – de la lutte pour la libération de la Palestine à la lutte contre l’impérialisme, de la lutte contre l’impérialisme à la lutte pour la révolution. Par sa constance, il est devenu un symbole important pour les futures générations de militants. Il représente la continuité du combat, il avance là où d’autres reculent. Alors qu’une audience décisive pour sa libération aura lieu le 19 juin prochain, de nouvelles initiatives solidaires sont annoncées à Paris, Toulouse ou encore Bordeaux.

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[Togo] Précisions sur la répression des manifestations des 5 et 6 juin

Lors des manifestations des 5 et 6 juin à Lomé (voir notre article ), au moins 81 manifestant⋅es – dont certain⋅es défenseur⋅es des droits humains et un mineur – ont été arbitrairement arrêté⋅es et transféré⋅es au Commissariat central, à la Gendarmerie nationale, dont le Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC), et à la brigade Antigang de Djidjolé, afin d’être placé·es en garde à vue. Six ont comparu devant un juge le 10 juin sans avoir connaissance des charges qui pesaient contre elles et eux. Trois ont été inculpés pour « troubles aggravés à l’ordre public ». Lors des manifestations les gendarmes, de la brigade Antigang et des militaires ont battu des manifestant·es à coups de poing, de pied et de matraques, tandis que des Officiers de police judiciaire (OPJ) qui ont aspergé d’eau, frappé avec des cordelettes et giflé les manifestant·es placé·es en garde à vue. Les manifestant⋅es arrêté.es n’ont pas été autorisé·es à communiquer avec leur famille, n’ont pas eu accès à un médecin, l’un des avocats s’est vu refuser l’accès à ses clients par les OPJ, malgré l’autorisation du Procureur de la République et les hommes, les femmes, et le mineur n’ont pas été strictement séparé·es pendant leur garde à vue. Une journaliste de TV5 Monde qui couvrait les manifestations le 6 a été intimidée par des gendarmes qui l’ont emmenée au Commissariat de Djidjolé et l’ont obligée à supprimer les images des manifestations de son appareil photo.

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Le comité du PCI (maoïste) du Telangana a appelé à une grève dans le Telangana et l’Andhra Pradesh pour le 20 juin pour protester contre l’opération anti-maoïste « Kagar » qui s’est soldée par la mort de nombreux militants et présumés militants. Cinq grands partis de gauche, le Communist Party of India (Marxist), le Communist Party of India, le Communist Party of India (Marxist-Leninist) Liberation, le Revolutionary Socialist Party, et le Forward Block ont écrit une lettre commune, lundi 9 juin, au Premier ministre indien Narendra Modi, exigeant son intervention immédiate pour mettre fin aux exécutions extrajudiciaires en cours dans le centre de l’Inde, et perpétrées sous prétexte de combattre l’insurrection maoïste. Ils ont également exigé le rétablissement de l’État de droit dans la région et la fin du pillage des ressources naturelles. L’État du Chhattisgarh, dans le centre de l’Inde, et la région environnante, où se produisent la majorité de ces exécutions, possèdent de vastes zones forestières et sont riches en minéraux. La région abrite aussi une grande partie de la population autochtone indienne. Depuis des décennies, la région sert de base au mouvement de résistance armée contre l’État indien, mené par le PCI (maoïste). Ces partis exigent dans leur lettre que le gouvernement central engage des négociations avec le PCI (maoïste), interdit, et trouve une solution politique au conflit, au lieu de poursuivre sa « politique inhumaine de meurtres et d’extermination », à mettre fin à la militarisation de la région et à respecter les droits des Adivasis (peuples autochtones de l’Inde) inscrits dans la cinquième annexe de la Constitution indienne.

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