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Vidéo : 8 mars immersion dans le bloc internationaliste et féministe

Vidéo : 8 mars immersion dans le bloc internationaliste et féministe

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Bruxelles Des Vies : 8 mars - Immersion dans le bloc féministe internationaliste

Ce vendredi 8 mars, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes*, le @brifbruxelles a appelé à un bloc féministe internationaliste, dans le but de refuser une « instrumentalisation du féminisme dans les politiques racistes, islamophobes et impérialistes. […] Ce bloc se veut au croisement des luttes de genre, de race et de classe ». Nous les avons interviewé·es en fin de manifestation.

Voir en ligne : BXL Dévie

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

11 septembre - journée - Bale, Suisse

Together We Resist - Invitation au Congrès féministe 2025

On vous invite avec impatience du 11 au 14 septembre 2025 au congrès together-we-resist à Bâle qui fait suite aux congrès Together in Love and Rage (Berlin 2022) et Strenger together (Leipzig 2023) ! Quand : 11.9.-14.9.25 Où : Bâle (Suisse) Pour plus d’infos : femkongressbs25.noblogs.org/fr/ Partout dans le monde, la répression augmente contre les personnes qui luttent. Surtout si la lutte se fait contre le capitalisme, le colonialisme et le patriarcat. Les mouvements queer-/fém sont particulièrement touchés, car ils remettent constamment en question les normes et les lois qui nous tiennent tout.e.s prisonnier.e.s. Lutter de manière queer-/fém, c’est aussi lutter contre les frontières et le nationalisme On ressent de plus en plus le durcissement des frontières. Les politiques publiques mettent le focus sur des identités nationales qui s’opposent à quelque chose d’étranger, à l’Autre. Pour maintenir cette identité, l’État protège et défend le territoire auquel elle est liée. Cela conduit à des contrôles aux frontières de plus en plus stricts, à des pratiques quotidiennes de profilage racial et à une attaque claire contre tout ce qui remet en cause la tradition nationale, coloniale et patriarcale. C’est pour ça qu’il est nécessaire de tisser des liens au-delà des frontières. Quand le régime frontalier se renforce, nous on défonce les murs ! Le capitalisme nous isole Il nous pousse vers la solitude, la compétition et le surmenage. Car solo, nous sommes bien plus exploitables. Notre force de travail et de réflexion devient une marchandise que les entreprises et les États peuvent exploiter le plus efficacement possible. Et pour ne pas sombrer, on nous incite à consommer toujours plus. Pour chaque besoin, il faut dépenser de l’argent, afin que quelqu’un.e d’autre puisse en tirer profit. Mais seul.e.s, et dans uniquement notre intérêt. On va jusqu’à nous faire croire que nous sommes responsables de notre bonheur ou de notre malheur. Non ! C’est un mensonge. On s’oppose aux solutions simplistes que le capitalisme nous propose et on veut clairement abolir ce système. La répression est partout Il y a évidemment différentes formes de répression. Les lois, par exemple. Les États les instaurent pour restreindre notre liberté et contrôler nos vies. Ils définissent ce qui est autorisé et ce qui est interdit, et nous punissent lorsqu’on n’est pas d’accord. Ces lois incarnent cet aspect : ce qui est interdit, c’est ce que les dominants considèrent comme mauvais, peu importe ce que d’autres en pensent. On n’a pas le droit de décider librement de ce qui concerne notre propre corps, celleux qui ne peuvent ou ne veulent pas vendre leur force de travail sont exclu.e.s, et notre carte d’identité détermine qui on doit être et comment peut et ne peut pas se déplacer. Une autre forme significative de répression, c’est l’appareil punitif que les États utilisent pour nous intimider. La police peut fouiller nos chambres et nous...

Ailleurs Ailleurs | Féminismes / Antipatriarcat |
Santé / Soins

LA DROGUE COMME ARME DE VIOL : DES CAS À COURTRAI, INCOURT, LIMBOURG

Pendant dix ans, dans le Limbourg, une femme a été droguée à son insu par son propre mari. Aujourd’hui placé en détention préventive depuis janvier 2025, il aurait utilisé des somnifères et sédatifs pour la plonger dans un état d’inconscience et la violer à répétition. L’enquête a révélé qu’il se procurait ces substances via des ordonnances, parfois avec l’aide de complices. Des images des agressions ont été retrouvées sur un support informatique. Ce cas de viol sous soumission chimique vient s’ajouter à une liste tristement longue, révélant un système patriarcal, où des hommes s’approprient et violentent le corps des femmes, où d’autres les protègent par leur silence et leur inaction. La victime, qui se réveillait régulièrement avec des troubles de mémoire, des sensations de malaise et des douleurs, a commencé à soupçonner que quelque chose n’allait pas. Un examen toxicologique a mis en évidence des concentrations anormalement élevées de sédatifs dans son sang. Elle a alors découvert chez elle des objets sexuels qu’elle n’avait jamais vus. En février 2025, une autre affaire était médiatisée à Courtrai, en Flandre occidentale. Trois patrons de cafés sont soupçonnés de viol, d’atteinte à l’intégrité sexuelle et d’administration intentionnelle de substances nocives ayant entraîné une incapacité, sur des dizaines de femmes entre 2021 et 2024. Derrière leur comptoir, des “bouteilles spéciales” auraient contenu de la kétamine. Selon le parquet, au moins 41 femmes ont été identifiées comme victimes après avoir été droguées à leur insu, vraisemblablement à la kétamine, mélangée à leur boisson dans les établissements concernés. L’enquête est toujours en cours et pourrait révéler d’autres victimes. En mai 2025, le tribunal correctionnel de Nivelles a condamné un homme d’Incourt pour avoir, pendant plus de dix ans, placé des médicaments dans la nourriture de son épouse dans le but de l’agresser sexuellement sans qu’elle ne s’en souvienne. Dès 2011, la victime se plaignait d’épisodes de grande fatigue et d’amnésie. Malgré de nombreux examens médicaux, aucune cause n’avait été identifiée. Leurs enfants évoquaient des « épisodes zombies », décrivant leur mère comme absente, comme si elle était ailleurs certains soirs. Ces affaires mettent en lumière une forme de violence sexuelle, souvent invisible et méconnue : la soumission chimique. La soumission chimique désigne l’administration, à l’insu ou sous la contrainte d’une personne, de substances psychoactives, somnifères, anxiolytiques, sédatifs, ou autres, dans un but criminel, le plus souvent pour commettre un viol ou une agression sexuelle. Ce procédé ne laisse souvent que très peu de traces et rend les victimes confuses, parfois incapables de se souvenir de ce qu’elles ont subi. Contrairement aux idées reçues, la soumission chimique ne se limite pas à l’usage du GHB, souvent surnommé à tort « drogue du violeur ». En réalité, ce sont majoritairement des médicaments courants, (...)

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