Pour Adil

Cette page regroupe les articles à propos du décés d’Adil (le 10 Avril 2020)
mais n’est pas la page officielle d’un collectif de soutien.

"Le rapport d’expertise Clerens a été commandé par la famille d’Adil. Ce rapport a coûté cher. Afin de soutenir les coûts de celle-ci, la famille a lancé une cagnotte pour ne pas faire face aux frais toute seule. Elle en appelle à la solidarité. Retrouvez les informations lié à la cagnotte sur le site de la fondation marius jacob ( http://fondationmariusjacob.org/justice-pour-adil/ ) "

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IBAN : BE65 5230 8110 3896

Banque : Triodos Bank

Nom : Fondation Marius jacob

Communication : Justice pour Adil

Racismes / Colonialismes

2 Juin 2023 : Affaire Adil (via obspol.be)

3 policiers inculpés d’homicide involontaire, de discrimination, de non-assistance à personne en danger et de coalition de fonctionnaires. Le Parquet demande un non-lieu, la hiérarchie policière ferme les yeux... Il y a deux semaines nous apprenions par presse interposée l’ignoble réalité qui se cache derrière « l’affaire Adil » du nom de ce jeune Bruxellois de 19 ans qui sur son scooter, percuté par un véhicule de police, a perdu la vie en avril 2020 à Anderlecht (Bruxelles). Trois policiers sont inculpés. Le dossier à l’instruction devait être plaidé le 16 mai 2023 devant la chambre du Conseil (une chambre du tribunal de première instance composée en principe d’un juge unique et statue sur les réquisitions – à la demande- du ministère public, après avoir entendu le rapport du juge d’instruction.) Il est éloquent ici de remarquer que depuis novembre 2020, le parquet demande un non-lieu pour les trois policiers inculpés ainsi que pour la zone de police (Bruxelles Midi) également poursuivie. Pourtant il s’agit ici des chefs d’inculpations suivants : l’homicide involontaire, la discrimination, la non-assistance à personne en danger et la coalition de fonctionnaires. Rien que cela fait froid dans le dos. Par ailleurs de nouvelles révélations sur les policiers inculpés ont été faites et témoignent de ce qui se sait, ce qui se vit et ce qui se confirme donc. Oui, il existe dans le corps de police des éléments très dangereux et hors-la-loi et oui, la hiérarchie les couvre. En effet une pièce a été ajoutée au dossier récemment et donne lieu au report de la plaidoirie au 5 septembre 2023. Il s’agit des déclarations d’une inspectrice de police entendue par la juge d’instruction (en charge du dossier Adil) et, bien qu’il s’agisse d’un autre dossier, fait part de propos entendus par rapport à l’affaire Adil et au policier qui l’a percuté. Et elle explique : « Les trois quarts de ses hommes sont venus me trouver pour me dire que l’intéressé tenait des propos pour le moins interpellant par rapport au décès du jeune Adil. Je précise que ce ne sont pas juste les hommes de son équipe, mais une grande partie des policiers du commissariat qui font état de ces propos ». Et encore : « L’inspecteur principal a tenu des propos racistes par rapport au jeune Adil. Il m’est également revenu de ses hommes que ce dernier se vantait d’en avoir sorti un de la rue par rapport à la mort du jeune Adil. Il se serait également vanté d’avoir déjà tué ». Interpellant que, s’agissant d’un membre de la police qui se comporte ainsi, le Parquet (ou ministère public, réunit les magistrats qui représentent la société et en défendent les intérêts, veille à l’application de la loi par les cours et tribunaux, par exemple en demandant aux tribunaux, au nom de la société, d’appliquer la législation pénale) requiert le non-lieu. Mais pourrait-on dire, le parquet n’est pas au courant ? Rappelons qu’un.e juge d’instruction a pour mission d’instruire, donc de...

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Extrême-droite / Antifascisme

Révélations accablantes sur le policier qui a tué Adil

Le 10 avril 2020 à Anderlecht, en plein confinement, Adil, 19 ans, tente de se soustraire à un contrôle de police et son scooter est percuté par une voiture banalisée de la police. Le dossier devait être plaidé hier devant la chambre du conseil. Mais une nouvelle pièce a provoqué un nouveau report fixé au 5 septembre prochain. Une inspectrice de police a témoigné que le policier qui a percuté le jeune homme se vantait « d’en avoir sorti un de la rue » par rapport à la mort du jeune Adil. La policière a joint à ses déclarations un rapport que plusieurs de ses collègues ont adressé au directeur opérationnel de la Zone Police Midi ainsi qu’au chef de corps. Ce rapport expose que cet inspecteur avait fait preuve à plusieurs reprises de comportements racistes et sexistes à l’encontre des membres de son équipe. Il proférait ouvertement des insultes racistes à l’égard de la population et à l’encontre de policiers d’origine étrangère. Ce rapport insiste également sur l’inertie de la hiérarchie, le commissaire de police qui chapeaute l’ensemble des services d’intervention de la Zone de Police Midi était au courant de la situation et cautionnait le comportement de l’inspecteur. Réaction de Jurgen De Landsheer, le chef de la zone midi : « c’est quelqu’un que l’on peut qualifier de lourd, un beauf comme on dit dans le jargon, mais c’est un excellent policier qui a même été récemment promu ».

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Extrême-droite / Antifascisme

Manifestation contre les violences policières (Bruxelles)

🔴 Ce mercredi 15 mars, plusieurs centaines de personnes se sont réunies place Poelart à Bruxelles pour manifester contre les violences policières. La marche s’est conclue par une série de discours dans le centre-ville, au parc de la place du Nouveau marché aux Grains, lieu symbolique car le terrain de basket qui s’y trouve porte le nom de Mehdi Bouda, jeune homme de 17 ans tué par la police le 20 Août 2019. La manifestation avait pour but de faire vivre la mémoire de Sourour Abouda, décédée le 12 janvier dernier en cellule du commissariat de police de la zone Bruxelles-Ixelles (rue Royale), ainsi que de commémorer d’autres victimes de violences policières telles que Semira, Mawda, Lamine, Mehdi, Ouassim, Sabrina, Adil, Ibrahima et d’autres. Plusieurs personnes ont pris la parole, dont les membres des familles des victimes. Les mots sont forts et dénoncent la violence subie par les victimes et leurs familles de la part de la police et de l’État. Ils exigent vérité et justice : 👉 La fin des violences et du harcèlement policier dans les quartiers populaires 👉 La fin de l’incarcération de masse 👉 La fin des politiques ultrasécuritaires de surveillance, de contrôle et de répression 👉 Des enquêtes indépendantes loin des syndicats policiers 👉 Des réparations aux familles et aux victimes de violences policières 👉 La fin de la suspicion généralisée des populations racisées notamment les populations musulmanes ou perçues comme telles 👉 La mise à pied des policiers.ères visé.e.s par des enquêtes et le renvoi systématique des policiers.ères reconnu.e.s coupables 👉 L’interdiction des méthodes létales d’arrestation Les slogans “Lamine, Mehdi, Ouassim et Sabrina, On n’oublie pas, On pardonne pas !” ansi que “Pas de Justice, Pas de Paix !” furent clâmés haut et fort. Manifestation contre les violences policières (Bruxelles) Lecture @justice_pouribrahima @justice_pouribrahima @justice4mawda @justicepouradil @osvp_collectif_bxl LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES https://www.irruption.be/ https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia

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Extrême-droite / Antifascisme

Manifestation contre les violences policières

Appel à manifestation contre les violences policières le 15 mars 2023 (dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences policières) Semira, Mawda, Lamine, Mehdi, Ouassim, Sabrina, Adil, Ibrahima, Sourour ….. des filles et fils, des sœurs et frères, des ami.e.s qui ont été arraché.es à leurs familles après avoir croisé le chemin de la police. Cette liste ne cesse de s’allonger. Nous refusons ce destin funèbre et c’est pourquoi nous organisons le 15 mars prochain cette manifestation car sans justice il ne peut y avoir de paix. Nos quartiers sont devenus les terrains d’entraînement et de jeu de la police. Tous les jours, les habitant.e.s des quartiers populaires doivent faire face au harcèlement des forces de l’ordre, rendant leur quotidien toujours plus infernal. Ce harcèlement sert de mise au pas des populations racisées et exploitées. De plus, les femmes et les LGBTQI+ racisé.e.s doivent faire face à la violence raciste mais également sexiste et homophobe de cette institution. Entre la violence de l’état et les violences quotidiennes iels vivent entre le marteau et l’enclume sommé.e.s au silence. Par ailleurs, les politiques racistes de migration ou de contre-terrorisme islamophobe identifient le voile, et plus largement la pratique de la religion musulmane, comme des signes de radicalisation, qui légitiment davantage le harcèlement policier. Tandis que les quartiers populaires comptent leurs mort.e.s d’année en année, les syndicats de police et les institutions judiciaires innocentent et protègent les coupables. Les versions de la police et des syndicats sont systématiquement reprises dans les médias, sans vérification ni contre- enquête. Les médias sont devenus des caisses de résonance des revendications des syndicats de police et par là, un bras droit du système policier : l’augmentation des salaires et des budgets, des conditions de travail améliorées, militarisation et impunité. En 2022, le meurtre du policier a été instrumentalisé par les syndicats pour exiger toujours plus d’armes et de moyens. La condamnation politique des faits commis contre les policier.e.s, même avant la fin de l’enquête, est systématique, alors que les meurtres commis par des policier.e.s sont soumis à la prudence politique, même quand ce sont des enfants qui sont tué.e.s. Enfin, dans un contexte de montée de l’extrême droite, avoir une police de plus en plus forte n’est en rien rassurant. Au contraire, les discours de l’extrême droite imprègnent largement cette institution. La montée de la violence de l’extrême droite représente un danger supplémentaire pour les habitant.e.s des quartiers populaires. Les crises sociale et économique se rajoutent aussi à un quotidien de survie, déjà bien trop précaire. À laquelle la seule réponse est devenue la répression policière. Nous exigeons : • la fin des violences et du harcèlement policier dans les quartiers populaires, y compris la répression des célébrations...

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Racismes / Colonialismes

Retour sur la manifestation contre les violences policières à Bruxelles

Hier, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences policières, une manifestation a été organisé à Bruxelles. article paru sur Bruxelles Dévie Un cortège de plusieurs centaines de personnes s’est élancé depuis la futur place Lumumba, aux alentours de 18h30. Les manifestant.e.s sont descendu.e.s déterminé.e.s jusqu’à la place de l’Albertine où des prises de parole de famille endeuillées ont eu lieu. Quelques tags dénonçant les violences policières et réclamant justice ont fleuri sur le parcours. En Belgique en 2021, ce sont 5 personnes qui ont été connu la mort dans des circonstances troubles entre les mains de la police belge. C’est également l’année où un non-lieu a été requis pour les policiers qui ont tué Lamine Bangoura, après des années de lutte judiciaire épuisantes et extrêmement couteuses. On a aussi appris que le policier qui a tué Mawda, 2 ans écoperait de seulement 10 mois de sursis. Durant les prises de parole sur la place Albertine, là où Mehdi a été tué par une voiture de police en 2019 alors qu’il rentrait chez lui, les familles endeuillées dans des prises paroles fortes, ont rappelé l’importance du soutien qu’il fallait porter aux familles. Une personne du comité justice pour Lamine Bangoura, rappelait que la lutte contre les violences policières est quotidienne et qu’elle ne se passe pas que dans la rue, lors de manifestation. Les familles sont impliquées seules, dans les luttes judiciaires, de contre enquête journalistique, ces procédures sont évidemment lourdes tant physiquement et moralement qu’économiquement. Elle a par la suite, donc rappelé l’importance pour les soutiens de soutenir économiquement les familles endeuillées, qui finissent par crouler sous les dettes. Une autre prise de parole, a rappelé l’harcèlement policier que subissent les familles endeuillées qui tentent de découvrir la vérité sur le décès de leur fils, leur soeur, leur frère : entre violences policières, pressions, détention du corps du défunt, et menaces : c’est une réelle guerre que déclare l’institution, donc l’Etat, aux familles. Il a également été dénoncé la criminalisation systématique dans les médias et les communiqués de police des victimes, en les faisant passer pour des criminels, en relayant leurs noms dans la presse, mais jamais ceux des policiers impliqués dans les meurtres. Pas de justice, pas de paix. Nous mettons ici, les pages des familles endeuillées pour vous tenir au courant des échéances ainsi que les iban disponibles pour les soutenir financièrement. Justice pour Mehdi Comité justice pour Lamine Bangoura, paypal.me/justiceforlaminebangoura BE76 004 6033 2795 Vérité Et Justice Pour Sabrina Et Wassim Justice pour Adil Justice pour Ibrahima Photos : mate_oz

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