La politique restrictive en matière de droit à la migration pour le travail génère la fabrication de « sans-papiers » qui n’ont d’autres choix que la clandestinité, avec pour corolaires précarité et/ou exploitation.
Cette politique s’aggrave d’année en année en Belgique : Aujourd’hui nous sommes toutes et tous particulièrement choqué.e.s par le fait qu’un nombre très élevé de personnes qui demandent l’asile, se retrouvent à la rue.
Les centres fermés sont des prisons, rien d’autre, et leur objectif est de briser la résistance des individus face à l’expulsion, par des traitements inhumains psychologiquement, et physiquement, pendant toute la détention, avec une violence qui peut être extrême au moment même de l’expulsion.
Il existe un précédent de régularisation des migrants qui montre que les gouvernemennts font un choix en refusant de le faire. Entre 1996 et 2008, 24 des 27 états européens ont régularisé des migrants.
Mais cette régularisation est souvent motivée par des raisons économiques, commerciales ou politiques et par le fait que l’économie européenne dépend d’une main-d’oeuvre précaire, non-réglementée et migrante.
Les politiques frontalières de l’Europe ne peuvent être séparées de son projet néolibéral et des années de politique d’austérité et de privatisation.
TOUT LE MONDE DEVRAIT AVOIR ACCÈS AU LOGEMENT PUBLIC, À L’AIDE SOCIALE, À L’ÉDUCATION, AUX SOINS DE SANTÉ, À L’AIDE JURIDIQUE, À L’EMPLOI ET À UN ENVIRONNEMENT SAIN. PERSONNE N’EST ILLEGAL.
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