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[Allemagne] Arrestation de Daniela Klette après 30 ans de clandestinité

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Daniela Klette, 65 ans et membre de la Fraction Armée rouge (RAF), a été arrêtée par la police à Berlin ce 27 février. Elle était une des personnes les plus recherchées du pays. Elle est accusée d’avoir participé à plusieurs actions réalisées par la RAF entre 1984 et 1993 (année de l’auto-dissolution de l’organisation). Daniela Klette, Ernst-Volker Staub et Burkhard Garweg faisaient l’objet d’une enquête du parquet de Verden pour plusieurs hold-up, entre les années 1999 et 2016 (voir nos articles). Elle a été interpellée dans un appartement du quartier de Kreuzberg, dans le centre de la capitale.

Voir notre dossier sur l’histoire de la RAF

Voir en ligne : Secours Rouge

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À la famille, aux amis, aux camarades, aux alliés et aux résidents du camping [ou Martin résidait sous une fausse identité]. À tous ceux qui souhaitent échanger avec moi et partager notre point de vue. Légal, illégal, qui s’en soucie ? Le 26 février dernier, Daniela Klette a été arrêtée à Berlin. Des journalistes qui ont offert leurs services comme auxiliaires de police, contribuant à transformer un État de plus en plus autoritaire en une communauté d’enquêteurs et d’informateurs, ont utilisé l’IA pour retrouver des images de Daniela sur Internet. L’aide historique de ces journalistes dénonciateurs de podcasts a apporté un soutien opportun aux contrôles biométriques par reconnaissance faciale, nouvelle étape vers un contrôle totalitaire de l’État.[pour en savoir plus ] La chasse à l’homme policière qui a suivi, visant Volker Staub et moi-même, a toujours été marquée par le mensonge et l’alarmisme. La police et les médias bourgeois prétendent que nous sommes des criminels violents et des terroristes prêts à tuer pour de l’argent sans sourciller. L’immeuble où vivait Daniela et les immeubles voisins ont été évacués, sous prétexte d’explosifs dangereux. Des mesures, dont des opérations de guerre psychologique, ont été mises en œuvre pour mobiliser la population autour de cette chasse à l’homme. Il a depuis été établi que la grenade et le lance-roquettes retrouvés étaient factices, ce que la police savait sans doute depuis le début. L’objectif de cette opération, qui a duré plusieurs jours, était de tromper et de manipuler la population. Mais surtout, l’objectif derrière la création d’une image de criminels violents est de dépolitiser et de saper l’histoire de l’opposition fondamentale – l’histoire des tentatives de libération des conditions violentes du capitalisme, nées de la résistance du mouvement de 68 et liées aux luttes révolutionnaires et anticoloniales à travers le monde. Le projet de guérilla urbaine de la RAF a pris fin il y a vingt-six ans. Cependant, pour ceux d’entre nous poursuivis en tant que militants de la RAF, la vie clandestine n’a pas pris fin. On s’efforce de nous présenter comme une bande de voleurs violents et en maraude, représentant un danger pour la population et prêts à tuer, simplement pour de l’argent. Pour nous, en revanche, il est hors de question de recourir à la violence susceptible de tuer ou de blesser physiquement des personnes simplement pour de l’argent. S’il est regrettable d’effrayer les employés des bureaux de change ou des sociétés de transport de véhicules blindés, il n’y a aucune raison de croire ce que disent la police ou l’appareil judiciaire. Leur seul objectif est de délégitimer l’opposition fondamentale et de créer un climat dans lequel la violence et la répression d’État semblent justifiées. « La violence est le fondement de la société bourgeoise : dans la misère de son système pénal, dans les ghettos en marge de la vie quotidienne bourgeoise, dans la militarisation de la «...

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