stuut.info

Arpentage : Racisme, criminalisation, abolition de la police

Arpentage : Racisme, criminalisation, abolition de la police

En amont de la conférence avec Gwenola Ricordeau (19 janvier),
Bruxelles Laïque et le journal La Brèche (Genepi – Belgique) proposent avec un arpentage (lecture collective) de certains articles du dernier numéro (N°4 - Racisme et criminalisation)
et du livre “1312 raisons d’abolir la police” de Gwenola Ricordeau.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Inscription en ligne
Partenariat La Brèche, journal du Genepi et Bruxelles Laïque.

A propos de La Brèche :
La Brèche est un journal d’analyse critique du monde carcéral, passeur des voix qui le peuplent ou qui y sont confrontées. Tout les numéros sont disponibles en pdf en ligne.

Informations pratiques :

Voir en ligne : Facebook


Anciens évènements

Arpentage : Racisme, criminalisation, abolition de la police

 mercredi 18 janvier 2023  18h00 - 21h00
 mercredi 18 janvier 2023
18h00 - 21h00
 BXL Laïque,

 

Avenue de Stalingrad 8, 1000 Bruxelles

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

ARTICLES LIÉS

Guerre / Antimilitarisme

#ACABday : Interview avec Gwenola Ricordeau sur l’abolitionnisme pénal

A l’occasion du 13 décembre (le ACAB Day), nous publions une interview de Gwenola Ricordeau, au sujet de la sortie du livre dont elle signe la direction 1312 raisons d’abolir la police (ed. Lux). 13.12 : ACAB Day Nous avons eu la chance de pouvoir lire le livre avant sa sortie le 6 janvier prochain. Celui-ci contient une quinzaine de contributions sous la coordination de Gwenola qui en fait une introduction et présente les textes. Gwenola Ricordeau est enseignante de criminologie (professeure associée en criminologie à la California State University, Chico), militante abolitionniste (pour l’abolition du système pénal), elle a précédemment publié Pour elles toutes. Femmes contre la prison en 2019 [sur le féminisme et l’abolitionnisme pénal] et en 2021 Crimes et Peines. Penser l’abolitionnisme pénal qui regroupe des textes classiques de l’abolitionnisme. Nous l’avions interviewée y a deux ans sur l’abolition de la police a l’occasion des mobilisations contre la loi sécurité globale. Tu publies un ouvrage collectif sur l’abolition de la police, qui est une partie de l’abolitionnisme pénal. Pourquoi as-tu voulu publier ce livre et quel est son objectif ? J’avais, avec mon éditrice Marie-Eve Lamy, plusieurs objectifs en travaillant à ce livre. D’abord donner accès au lectorat francophone à des textes nord-américains contemporains, mais aussi à des auteurs et autrices souvent peu ou jamais traduits en français comme Alex Vitale, Kristian Williams ou Dylan Rodriguez. J’espère donc que le livre participera à la circulation des réflexions abolitionnistes, aux côtés de livres comme Abolir la police ou Défaire la police. Mais il y a, avec 1312 raisons d’abolir la police, aussi la volonté de contribuer à un bilan critique des mouvements abolitionnistes de la police qui se sont développés avec les mobilisations qui ont suivi le meurtre de George Floyd au printemps 2020. En ce sens, le livre doit permettre aux abolitionnistes de mieux s’outiller, sur le terrain théorique comme militant, et de mieux comprendre les obstacles rencontrés pour abolir la police. C’est pourquoi ce livre s’adresse à la fois à un public militant, déjà critique voire abolitionniste de la police, mais aussi plus largement à ceux et celles qui s’intéressent aux réflexions et mouvements abolitionnistes de la police. Dans l’introduction, tu retraces les origines des théories de l’abolition de la police et sa construction jusqu’à récemment. Peux-tu revenir sur ce sujet ? Les textes réunis dans le livre sont contemporains, mais dans l’introduction, je reviens sur la généalogie des mouvements pour l’abolition de la police et les réflexions qui les ont nourris. Le Black Panthers Party tient une place importante dans la généalogie des mouvements abolitionnistes car ses apports sont énormes, tant sur le plan de l’analyse que de la stratégie. Par exemple en définissant la police comme une force d’occupation des quartiers noirs et en appelant à l’autodéfense et à...

Partout Partout |
Prisons / Anticarcéral

Maxi-prison d’Haren : Le récit d’une histoire d’intérêts politiques et économiques

Le projet de création d’un centre pénitentiaire de très grande envergure a vu le jour ce vendredi 30 septembre 2022 à Haren en périphérie bruxelloise. La maxi prison a une capacité de 1200 détenu.es et couvre une superficie de 17 hectares, ce qui représente le plus vaste complexe pénitentiaire du pays. La création de ce nouveau site carcéral occasionnera les fermetures des prisons de Saint-Gilles (d’ici 2025) et Forest (d’ici 2023). Leurs détenu.es seront alors transféré.es en direction d’Haren. Les sites des prisons de Saint-Gilles et Forest vidés verront alors leur affectation changer au profit de nouveaux logements en vue de l’importante attractivité immobilière présente dans ces quartiers. Ceux-ci seront battis à des fins lucrativesalors qu’aucun logement social ne devrait être construit. Ce projet soulève de nombreuses questions tant politiques qu‘éthiques dans un Bruxelles où les promoteurs privés n’ont jamais autant fonctionné main dans la main avec les Pouvoirs Publics. Récap historique : la maxi prison ne répond pas aux problèmes soulevés Le projet est annoncé en 2010, en réaction aux critiques que portent les pays européens envers les conditions de vie des détenu.es dans les prisons belges et particulièrement dans celles de Saint-Gilles et Forest. Les politiques carcérales sont pointées du doigt. On déplore alors une surpopulation des lieux, une insalubrité déplorable ainsi qu’une insécurité constante. L’état belge est alors condamné par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour traitement inhumain des détenu.es. Pourtant, en 2008, le gouvernement Leterme II rédigeait un « Masterplan » orchestrant la rénovation des prisons de Saint-Gilles et Forest ainsi que la création de petits complexes pénitenciers pour répondre aux mêmes critiques. Celui-ci permettrait une soi-disant meilleure répartition des prisonier.ères face aux problèmes de surpopulation des prisons. En réalité ce projet ne verra pas le jour et sera remplacé en 2010 par celui de la maxi prison d’Haren. Ce projet de maxi prison semble alors absurde face aux problèmes de conditions de vie qui avaient été relevés au sein des prisons bruxelloises par les associations de soutien ainsi que les magistrats. En effet, les maxis prisons ne sont en aucun cas une solution à ces problèmes, au contraire les conditions au sein de ce type d’établissements sont déplorables. Un tel nombre de détenu.es ne peut en aucun cas être correctement encadré que ce soit de manière psychologique ou en termes de qualité de contrôle de la salubrité des espaces de vie. De plus, la situation géographique du complexe poussera d’avantage les détenu.es vers des situations d’isolement vis-à-vis de leurs familles ainsi que des tissus associatifs que quand ils et elles se trouvaient dans des quartiers plus centraux (Haren se situant à la limite de la frontière bruxelloise). En bref, le projet de maxi prison à Haren n’est en aucun cas une solution directe aux problèmes carcéraux mais...

Belgique Belgique |
Prisons / Anticarcéral

PENSER UN MONDE SANS PRISONS : RENCONTRE

Gwenola Ricordeau est féministe, professeure en justice criminelle à la California State University (Chico, USA) et milite pour l’abolition du système pénal. Elle travaille essentiellement sur les proches des personnes incarcérées, la sexualité et le genre en prison mais aussi sur les approches critiques du système pénal. Le mardi 29 mars, elle sera présente à Barricade, Liège, pour parler de son dernier livre « Crimes et peines. Penser l’abolitionnisme pénal ». Alors que le carcéral et le pénal sont à la croisée d’oppressions multiples, la stratégie belge pour faire face à ces mécaniques, consiste à sans cesse étendre les perspectives d’élargissement et de construction de nouveaux lieux d’enfermement : le carcan punitif est la règle invisibilisant ainsi les réelles failles d’un système raciste, sexiste et classiste. La Clac, collectif de luttes anti carcérales, sera présente pour échanger sur les luttes et les spécificités belges. Crimes & Peines. Penser l’abolitionnisme pénal Au tournant des années 1970 et 1980 s’est formée la « première vague » de l’abolitionnisme pénal. Elle a profondément renouvelé le champ de la criminologie critique et les réflexions sur le crime, la peine et la prison. Malgré l’intérêt que suscite ce courant de pensée qui inspire aujourd’hui les mouvements pour l’abolition de la police et de la prison, les publications en français sur l’abolitionnisme pénal restent rares. À partir de textes majeurs de Nils Christie, Louk Hulsman et Ruth Morris inédits en français, Gwenola Ricordeau fait découvrir ce courant de pensée qui invite à repenser les conceptions du crime et de la peine, mais aussi le statut de victime. « Parce que les flics blessent, mutilent et tuent, parce que les procureurs n’ont jamais à la bouche que le droit et les juges qu’un code pénal à la place du coeur. Parce qu’on ne demande aux jurés rien de plus que leur intime conviction quand on nous demande rien de moins que d’étaler nos tripes devant eux. » Infos : florence@barricade.be

Wallonie Wallonie |

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

Los Angeles contre l’ICE : Un reportage à chaud sur les affrontement du 6 juin

Le 3 juin, une foule chassait des agents fédéraux qui procédaient à une descente dans une taqueria de Minneapolis. Le 4 juin, des affrontements éclataient contre des agents de l’ICE [Immigration and Customs Enforcement] lors de raids à Chicago et à Grand Rapids. Et c’est à Los Angeles deux jours plus tard, que la ville s’est embrasée en réaction à une énième rafle de sans-papiers. Les affrontements, d’abord sporadiques, se sont ensuite étendus au reste de la mégalopole californienne. Ils sont encore en cours . Dans le récit qui suit, des participants racontent comment les habitants se sont organisés pour empêcher autant qu’ils le peuvent la police fédérale de kidnapper des gens de leur communauté. Tom Homan, le « tsar des frontières » de Donald Trump, vient d’annoncer qu’il allait riposter en envoyant la Garde nationale à Los Angeles. Si la situation se propage dans le pays, nous pourrions assister à un mouvement qui s’annonce comme la suite directe du soulèvement suivant la mort de George Floyd en 2020 . En arrêtant David Huerta , président de la section californienne du syndicat des employés de service (SEIU) en marge d’une descente contre les habitants de Los Angeles, l’ICE et les diverses agences fédérales venues en renfort ont fortement attisé les tensions dans la ville au moment même où la révolte s’amorce. Bien que l’administration Trump ait commencé par s’attaquer aux immigrés - avec ou sans papiers – il ne s’agit que d’une première étape vers l’établissement d’une autocratie. Le pouvoir fédéral s’en prend d’abord aux immigrés, les considérant comme la cible la plus vulnérable , mais leur objectif global est d’habituer la population à la passivité face à la violence brutale de l’État, en brisant les liens fondamentaux de solidarité reliant les communautés humaines. Aussi, il doit être clair pour tout le monde, même pour les centristes les plus modérés, que l’issue du conflit qui s’intensifie actuellement déterminera les perspectives de toutes les autres cibles que Trump a alignées dans son programme, de l’université d’Harvard au pouvoir d’achat des américains. Premier Acte, midi Sur les réseaux sociaux, la nouvelle s’est rapidement répandue : l’ICE mène des descentes dans plusieurs endroits du centre-ville de Los Angeles, de Highland Park et de MacArthur Park. Les agents avaient commencé à perquisitionner un bâtiment dans le marché aux fleurs1 lorsqu’une foule les a spontanément piégés à l’intérieur. Toutes les entrées et sorties du bâtiment ont été bloquées par la foule, de manière à ce que les agents ne puissent plus en ressortir. Alors qu’ils avaient déjà interpelé de nombreuses personnes, les agents fédéraux ne s’attendaient pas à ce qu’une horde de 50 à 100 « angelinos » les prenne au piège. Les agents s’imaginaient pouvoir rafler des personnes au hasard en plein milieu de Los Angeles sans que les gens du quartier ne réagissent. De toute évidence, ils se sont trompés. Parmi les six lieux qu’ils ont visé ce (...)

Ailleurs Ailleurs |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info