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Atelier : « Faut-il ACcABler les personnes qui dénoncent la répression policière ? »

Atelier : « Faut-il ACcABler les personnes qui dénoncent la répression policière ? »

𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗔𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗖𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 et le 𝗙𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗕𝗲𝗹𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 vous invitent à faire résonner et rayonner vos ACAB lors d’une soirée avec pour objectifs de découvrir des écrits d’auteur•ices de tous horizons mais aussi 𝗱𝗲 𝘀’𝗼𝘂𝘁𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗺𝗲́𝗰𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻.

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : OSVP

Intimidations, racisme, transphobie, violences… les crimes commis et impunis par l’institution policière sont de plus en plus visibles et dénoncés. La police est une institution aux coûts sociaux et financiers énormes, tandis que la mission qu’elle entend s’attribuer (assurer la sécurité publique) est fortement remise en question aujourd’hui.

𝗔𝗨 𝗣𝗥𝗢𝗚𝗥𝗔𝗠𝗠𝗘 𝗗𝗘 𝗖𝗘𝗧 𝗔𝗧𝗘𝗟𝗜𝗘𝗥

Nous explorerons les racines d’une institution profondément ancrée dans le système colonial au travers de diverses ressources littéraires, multimédias, bd, cinéma ou sonores. La fin de l’atelier proposera un temps de création de visuels sur différents supports (t-shirt, slogans) qui viendront colorer nos rues.

𝗜𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲́𝗲 via formulaire : https://miniurl.be/r-5z67

Activité gratuite

Cette soirée est organisée en solidarité avec des militant•es qui dénoncent les violences policières et se retrouvent poursuivi•es pour ces dénonciations, mais aussi en préparation de la mobilisation du 15 mars contre les violences policières.

Au cours de cet atelier, nous explorerons des extraits de textes, articles, podcasts (liste non exhaustive) suivants :

« La domination policière » de Mathieu Rigouste,
Mais d’où vient la police ? » de Barricade
« 1312 raison d’abolir la police » Gwenola Ricordeau,
« Les Jours Heureux « Justice partout, police nulle part »,
« La race tue deux fois », de Rachida Brahim,
« Crime raciste – L’impunité tue deux fois » – Binge Audio, Kiffe ta race.


Voir en ligne : PAC-g.be

Voir en ligne : Info & réservation


Anciens évènements

Atelier : « Faut-il ACcABler les personnes qui dénoncent la répression policière ? »

 mercredi 12 mars 2025  17h30 - 20h30
 mercredi 12 mars 2025
17h30 - 20h30
 Boom Café,

 

Rue Pletinckx 7, 1000 Bruxelles

Notes

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Violences policières

Manifestation internationale contre les violences policières

Le samedi 15 mars 2025 marque la Journée internationale contre les violences et répressions policières. Pour cette raison, nous appelons à une grande marche à Bruxelles. Rejoignez-nous à 14 h à la place du Luxembourg ! Zaterdag 15 maart 2025 is de Internationale Dag tegen Politiegeweld en Repressie. Om deze reden roepen wij op tot een grote mars in Brussel. Sluit je bij ons aan om 14.00 uur op het Luxembourg plein ! UPDATE : le rdv ne sera pas place Fernand Cocq mais bien place du Luxembourg Le 15 mars, descendons dans la rue pour exiger : La fin des courses-poursuites, l’interdiction du plaquage ventral et des fouilles à nu, surtout pour les mineur·e·s. L’automatisation des procédures disciplinaires en cas de décès impliquant des policier·ère·s, afin d’assurer une réponse immédiate et systématique. La mise à l’instruction devrait également être automatique dans ces cas, pour que cette charge ne revienne pas aux familles. Le retrait du Code pénal des infractions d’outrage et de rébellion, qui criminalisent souvent les victimes de violences policières et permettent un renversement de culpabilité via des PV mensongers « en miroir ». La mise en place d’un récépissé obligatoire pour chaque contrôle d’identité effectué par la police, afin de lutter contre le problème endémique du profilage racial. La réduction de la présence policière dans nos rues au profit d’un refinancement des quartiers. Nous devons tendre vers un désarmement des forces de police, notamment par l’interdiction des flashballs et des armes à impulsion électrique (tasers). Contrairement à ce qu’affirment les autorités, ces « armes à létalité réduite » terrorisent et tuent. L’interdiction des dispositifs technologiques de surveillance et de contrôle, notamment la vidéosurveillance algorithmique permettant la détection de comportements, la catégorisation des corps, la reconnaissance faciale, etc. Ce type de surveillance renforce les injustices sociales et raciales et expose encore davantage les groupes marginalisés, tout en enrichissant des entreprises comme BriefCam, qui développe ses logiciels dans les territoires palestiniens occupés. La protection et le renforcement du droit de filmer la police et de diffuser des images d’interventions policières dès lors que ces images participent à un débat d’intérêt général. La fin de la pénalisation du séjour des personnes sans papiers et la mise en place de leur régularisation. Cette manifestation est un moment crucial pour les familles des victimes, les mouvements sociaux et tou·te·s les citoyen·ne·s soucieux·ses de construire une société plus juste et plus sûre. Ensemble, nous devons nous rassembler et faire entendre nos voix contre l’impunité et la brutalité policières. Nous marcherons ensemble contre le racisme, pour la dignité humaine des victimes, la justice et le respect des droits de chacun·e. Ensemble, nous pouvons faire la différence. Ne restons pas silencieux·ses. Agissons ensemble. #JusticePourTous·tes (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Violences policières – Plaquage ventral et arrestation violente raciste

Your browser does not support the video tag. Le 1er février, dans la commune de Woluwé Saint-Lambert, un jeune homme congolais de 22 ans a été plaqué au sol par des policiers, sur le ventre et avec un genou derrière le cou. Un témoin a voulu dénoncer la violence de l’acte au moment des faits. Il a lui aussi été violemment plaqué au sol, face contre terre. Il nous raconte la scène . Le jeune homme passait par une rue où les policiers barrait le chemin et lui ont demandé de faire demi-tour, et d’emprunter un autre chemin. Un peu plus loin, d’autres policiers lui ont donné une information contraire. Le jeune homme en question a expliqué au policier que ses collègues lui avaient dit de passer par ici, ce à quoi le policier a répondu en lui disant qu’il « ne fallait pas les prendre pour des cons » et il lui a fait une balayette. Le jeune homme a évité la balayette et c’est alors que plusieurs policiers se sont jetés sur lui. Un témoin raconte l’avoir entendu crier « Je coopère, faites doucement ! J’ai un problème au genou, regardez ma genouillère ». Le témoin en question explique être ensuite intervenu, car les policiers » […] lui faisaient la même prise que celle subie par George Floyd. Il criait de douleur. » Son intervention s’est limitée à interpeller les policiers sur la violence de ce qu’ils étaient en train de faire, mais il a pourtant également été plaqué au sol, avec un genou sur la nuque. « c’est brutal, on avait du mal à respirer ». C’est cet acte que l’on voit se produire sur la vidéo. Les personnes arrêtées ont finalement été relâchées un peu plus loin de l’endroit de leur arrestation, sur ordre d’un commissaire. Ces violences commises par des policiers envers des personnes non-blanches n’avaient aucune motivation apparente. La police a répondu par la violence à une incompréhension d’indications contradictoires (de sa part). Et pas n’importe quelle violence : le placage ventral est une technique d’immobilisation dangereuse ayant déjà tué, y compris en Belgique. En 2018, les forces de l’ordre venues adresser un arrêté d’expulsion pour des retards de loyer, tuaient Lamine Bangura chez-lui après l’avoir asphyxié durant des longues minutes en utilisant la technique du plaquage ventral – comme celle qu’a subie Georges Floyd aux États-Unis en 2020. Sources : Témoignage lesoir.bes lemonde.frl

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Médias

Après la mort de Fabian, la répression policière s’abat sur les proches

Lundi 2 juin, dans le parc Élisabeth à Bruxelles, Fabian, un enfant de 11 ans, a été tué, percuté par une voiture de police qui roulait à plus de 40 km/h, sans sirène ni gyrophare, alors que des policiers poursuivaient l’enfant dans un parc. Aucune trace de freinage n’a été retrouvée sur place. Le dimanche qui a suivi, une marche blanche en hommage à Fabian a rassemblé plus de 1000 personnes. Mais cette mobilisation solidaire s’est achevée par des violences policières. La police a dispersé les participant·es avec force : usage de flashballs, autopompes, présence de la brigade anti-banditisme (BAB). Les témoignages rapportent une répression policière brutale tout au long de la semaine. Perquisitions, intimidations, passages à tabac, pression pour faire retirer une banderole. La douleur d’une communauté et l’indignation face aux meurtres policiers se sont trouvées face à une tentative d’étouffement par la violence institutionnelle. Retour sur la semaine qui a suivi le décès de Fabian. Après la mort de Fabian, la police quadrille le lieu des faits. Alors que Fabian est encore là au sol dans le parc, 2 jeunes proches de Fabian veulent venir près de lui. Ils se font chasser : gazés et insultés. Des habitant·es, des proches, viennent se recueillir au parc, et se rapprochent du lieu la scène pour essayer de comprendre, exprimer leur colère. Beaucoup sont choqué·es. Dans une vidéo que nous avons pu consulter, on entend un agent dire : « Vous allez me chercher votre carte d’identité, madame ? » alors qu’il n’y a pas plus de 10 personnes, toutes non-violentes. Un autre policier tente alors de justifier la mort de l’enfant en déclarant : « Quand vos jeunes en trottinette tuent des petites vieilles sur les trottoirs ». Ce à quoi un habitant rétorque : « Donc, rouler sur un trottoir, ça mérite la mort ? » La police a ensuite ordonné aux personnes de circuler, alors même qu’elles se trouvaient dans la rue, un espace public où elles ont pleinement le droit de circuler ou de rester. Dans la même journée, un policier lance à un habitant « Qu’est-ce que tu t’en fous, toi, t’es maghrébin ». Ce dernier nous explique : « Il dit ça comme si on avait la haine, comme si on n’avait pas de cœur ! Je lui ai dit moi, qu’il soit juif noir blanc chinois, athée, chrétien, n’importe je m’en fous je l’aurais défendu parce qu’on est des humains avant d’avoir notre nationalité, nos cultures » La police interdit de filmer ou de parler avec les témoins directs qui ont très vite été emmené·es au poste. Plusieurs personnes présentes ce soir-là affirment que c’est à cet instant que des personnes auraient été identifiées par les forces de l’ordre pour avoir exprimé leur colère en interpellant les policiers par rapport aux meurtres policiers. Dans les jours suivants, certain·es vont faire l’objet d’interpellations ciblées. Vers 19h, une dizaine de jeunes, non-blancs pour la plupart, sont présents au parc Élisabeth. Ils sont calmes, posés sur un banc. Des...

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