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Collectif Mur-mures [Affiches à imprimer]

Collectif Mur-mures [Affiches à imprimer]

Mise en affiches de témoignages de personnes privés de droits humains sur le territoire Belge.

Bruxelles | sur https://stuut.info

La rue est à tou.te.s.
Les murs ne sont pas des frontières.
Ils sont nos supports.

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Racismes / Colonialismes

Centres fermés : déportations à la chaine

De nombreux.ses détenu.es en centres fermés sont ou vont être expulsé.es ces jours-ci, principalement vers l’Afrique subsaharienne. De nombreux.ses détenu.es en centres fermés sont ou vont être expulsé.es ces jours-ci, principalement vers l’Afrique subsaharienne. Il s’agit en majeure partie de personnes qui ont été arrêtées à l’aéroport et à qui une demande d’asile a été refusée. Elles sont désespérées et nous disent être en danger dans le pays quitté mais que le CGRA ou l’Office des étrangers n’ont pas jugé leur demande valable pour diverses raisons. Tout est basé sur les preuves écrites, leur parole n’est pas entendue, sur le fait qu’elles.ils proviennent de pays dits « sûrs » etc. Ces détenu.es affolé.es nous appellent constamment pour demander de l’aide. Nous jonglons avec leurs avocat.e.s qui sont pour certain.e.s aux abonné.e.s absent.e.s ou qui pour d’autres ne parviennent plus à trouver de solution juridique pour empêcher ces expulsions. Dernières déportations effectives à notre connaissance : 28/12/2021 : Expulsion forcée vers l’Iran 28/12/2021 : Déportation forcée vers le Cameroun. 18/01/2022 : Expulsion à 2 reprises vers Istanbul pour un Irakien, à 2 reprises la Turquie l’a refusé et il a été ramené en CF en Belgique 19/02/2022 : Vol collectif vers la RDC avec à notre connaissance 3 hommes et une femme (plus d’infos suivent) Déportations prévues à notre connaissance : 21/02/2022 : vers le Cameroun 22/02 : vers le Bénin 22/02 : vers la Côte d’Ivoire 25/02 : vers le Sénégal Leur seul moyen d’empêcher leur expulsion est de refuser un test Covid que beaucoup de pays et/ou de compagnies aériennes exigent. Mais, là aussi, la pression monte dans les centres : ceux qui refusent le test sont mis en quarantaine, et leur expulsion annulée est alors considérée comme refusée, ce qui aura comme conséquence qu’ils/elles seront accompagné.es d’une escorte lors de la prochaine tentative. Parole de détenus : « J’ai un billet pour le refoulement demain le 21 et hier j’ai refusé de faire le test. Ils cherchent à le faire par tous les moyens. » TOU.TE.S ont une raison légitime de vouloir quitter leur pays. Tout est fait pour empêcher que des « étranger.e.s » viennent s’installer chez nous. Liberté de circulation et d’installation pour tou.te.s ! NO BORDER !

Belgique Belgique |
Racismes / Colonialismes

Racisme d’Etat de l’Office des Étrangers et du CGRA

Nous recevons ces derniers jours plusieurs appels désespérés du centre fermé pour femmes de Holsbeek Toutes viennent de la République Du Congo. Toutes sont arrivées en septembre ou octobre et ont été arrêtées à l’aéroport par la police fédérale et enfermées sur ordre de l’Office des Étrangers. Toutes ont fait une demande d’asile à leur arrivée. Toutes ont reçu une réponse négative à leur demande d’asile par le CGRA suivant ainsi des critères de plus en plus restrictifs en matière d’accès à la protection internationale. Toutes reçoivent des tickets d’expulsion vers Kinshasa. Toutes sont désespérées. Elles ne veulent pas retourner dans leur pays. Certaines ont de la famille ici, d’autres affirment être en danger en RDC. En principe, un.e demandeur.euse d’asile est hébergé.e dans un centre ouvert le temps que sa demande puisse être traitée. Dans ces cas-ci, dés leur arrivée, elles ont toutes été arrêtées sur base d’une pratique quotidienne de profilage racial opéré par la police aéronautique et mises en centre fermé sur l’ordre de l’Office des Étrangers. Une demande d’asile à partir d’un centre fermé est fastidieuse. Il est très difficile de rassembler les documents à partir d’un centre fermé. L’accès à une assistante juridique correcte ainsi qu’à d’éventuels soutiens (familiaux, communautaires, militants, etc.) est également empêché par cette mise à distance et en détention. Alors que les procédures sont souvent très longues, le CGRA fait preuve d’une rapidité peu banale dès lors qu’il s’agit de débouter des demandeuses d’asile séquestrées en centres fermés et suspectées de “risque de fuite”. Une fois de plus, l’efficace coordination entre la police fédérale, l’Office des Étrangers et le CGRA aura permis un filtrage rigoureux et négrophobe à la frontière, la détention immédiate et le refus d’accorder l’asile à ces femmes afin d’intimider et de les expulser au plus vite. Elles fuient une vie difficile dans leur pays et sont suspectées de disparaitre dés leur arrivée chez nous par l’Office des Étrangers et donc enfermées. Elles se retrouvent dans une prison, à la merci de décisions de quelques bureaucrates payés pour pratiquer des politiques migratoires criminelles. Liberté pour toutes ! texte publié sur gettingthevoiceout.org

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Racismes / Colonialismes

Racisme : des demandeurs d’asile payés 2,61 euros de l’heure dans un restaurant à Waterloo

Ils étaient forcés de travailler 12h par jour et étaient payés 2,61 euros l’heure. Recrutés directement dans des centres Fedasil par téléphone avec de fausses promesses de logement et de salaires dignes, dans le restaurant où ils étaient exploités, on n’appelait pas ces demandeurs d’asile par leurs prénoms mais en les insultant de « Noirs ». À Waterloo le gérant d’un buffet à volonté a été condamné pour traite d’être humain et discrimination raciale (discrimination d’un groupe ethnique) et plus de 12 autres chefs d’accusation. Il a écopé de 6 mois de prison ferme et doit rembourser le salaire de 3 personnes exploitées et discriminées qui se sont portées partie civile. Deux autres amendes de 28 000 et 36 000 ont été prononcées contre le gérant et sa société. Les personnes demandeuses d’asile étaient exploitées dans l’arrière-cuisine du restaurant. Elles étaient logées dans une cave insalubre, sans fenêtre ni eau chaude et sans possibilité de laver leurs habits. lls et elles vivaient et travaillaient dans des conditions indignes, loin des normes les plus élémentaires. Les faits ont été découverts en 2021, après qu’un des demandeurs d’asile se soit gravement brûlé dans l’arrière cuisine. Le gérant du restaurant a alors refusé de lui procurer les premiers soins. Deux policiers avaient ( alors a supprimer) retrouvé l’homme gravement blessé par hasard, recroquevillé devant le restaurant en sang. La brûlure de l’homme avait nécessité une greffe et il en souffre toujours. Une enquête a donc été ouverte sur les conditions de travail au sein du restaurant, en collaboration avec les agents du contrôle du bien-être au travail. Les conclusions de l’enquête font état de ( pose le constat de a supprimer) « traite des êtres humains et de discrimination à l’égard d’un groupe ethnique » au sein de l’établissement. La traite d’être humain ou l’exploitation forcée de personnes exilées ou demandeuses d’asile n’est un pas phénomène isolé en Belgique. Livreurs à vélo, travail domestique, bâtiments, restauration, … de nombreux secteurs de l’économie belge exploitent les personnes exilées car elles sont plus vulnérables, plus précaires et moins protégées. Cette exploitation déshumanisante, permet d’employer des personnes en se soustrayant aux droits des travailleur·euses, sans devoir contribuer pour la Sécurité sociale, en imposant des conditions de travail illégales et inhumaines, en utilisant les êtres humains comme des vulgaires objets pour générer toujours plus de profit. Il y a quelques semaines, des membres Jeunes MR déclaraient lors d’un débat : « Les personnes migrantes sont différentes : les Belges n’ont pas le même corps et sont moins faits pour certains métiers. » Des propos dignes de l’idéologie du racisme biologique* du 19e siècle qui expliquait que ( quand on expliquait qu’ a supprimer) l’on pouvait coloniser et mettre en esclavage des peuples entiers pour des supposées « différences biologiques entre les races »...

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