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Départ groupé ULB- Manifestation contre les violences policières

Départ groupé ULB- Manifestation contre les violences policières

🔥Mobilisons nous ce mercredi 15 mars !🔥
Le Librex, l’USE, l’AIC, le BEA et le cercle LGBTQIA+ de l’ULB invitent la communauté de l’ULB à se regrouper et à rejoindre ensemble la manifestation contre les violences policières, qui a lieu dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences policières.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Pour Sourour, pour Ilyes, pour Mawda, pour Adil, pour Lamine, pour Ibrahima, pour Sabrina, et pour tant d’autres dont le destin a été arraché par la police. C’est pour elles et eux que nous nous joignons à cette manifestation le 15 mars. Contre les politiques racistes, islamophobes, sexistes, homophobes et discriminantes de l’institution qu’est la police.

Pour que la famille de Sourour puisse faire son deuil et avoir accès à la vérité, dans la dignité. Pour réclamer justice, mobilisons nous.


Anciens évènements

Départ groupé ULB - Manifestation contre les violences policières

 mercredi 15 mars 2023  17h00 - 20h00
 mercredi 15 mars 2023
17h00 - 20h00
 campus Solbosch,

 

Devant les Presses Universitaires de Bruxelles (PUB), sur le campus Solbosch de l’ULB, Avenue Paul Héger

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Manifestation contre les violences policières

Appel à manifestation contre les violences policières le 15 mars 2023 (dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences policières) Semira, Mawda, Lamine, Mehdi, Ouassim, Sabrina, Adil, Ibrahima, Sourour ….. des filles et fils, des sœurs et frères, des ami.e.s qui ont été arraché.es à leurs familles après avoir croisé le chemin de la police. Cette liste ne cesse de s’allonger. Nous refusons ce destin funèbre et c’est pourquoi nous organisons le 15 mars prochain cette manifestation car sans justice il ne peut y avoir de paix. Nos quartiers sont devenus les terrains d’entraînement et de jeu de la police. Tous les jours, les habitant.e.s des quartiers populaires doivent faire face au harcèlement des forces de l’ordre, rendant leur quotidien toujours plus infernal. Ce harcèlement sert de mise au pas des populations racisées et exploitées. De plus, les femmes et les LGBTQI+ racisé.e.s doivent faire face à la violence raciste mais également sexiste et homophobe de cette institution. Entre la violence de l’état et les violences quotidiennes iels vivent entre le marteau et l’enclume sommé.e.s au silence. Par ailleurs, les politiques racistes de migration ou de contre-terrorisme islamophobe identifient le voile, et plus largement la pratique de la religion musulmane, comme des signes de radicalisation, qui légitiment davantage le harcèlement policier. Tandis que les quartiers populaires comptent leurs mort.e.s d’année en année, les syndicats de police et les institutions judiciaires innocentent et protègent les coupables. Les versions de la police et des syndicats sont systématiquement reprises dans les médias, sans vérification ni contre- enquête. Les médias sont devenus des caisses de résonance des revendications des syndicats de police et par là, un bras droit du système policier : l’augmentation des salaires et des budgets, des conditions de travail améliorées, militarisation et impunité. En 2022, le meurtre du policier a été instrumentalisé par les syndicats pour exiger toujours plus d’armes et de moyens. La condamnation politique des faits commis contre les policier.e.s, même avant la fin de l’enquête, est systématique, alors que les meurtres commis par des policier.e.s sont soumis à la prudence politique, même quand ce sont des enfants qui sont tué.e.s. Enfin, dans un contexte de montée de l’extrême droite, avoir une police de plus en plus forte n’est en rien rassurant. Au contraire, les discours de l’extrême droite imprègnent largement cette institution. La montée de la violence de l’extrême droite représente un danger supplémentaire pour les habitant.e.s des quartiers populaires. Les crises sociale et économique se rajoutent aussi à un quotidien de survie, déjà bien trop précaire. À laquelle la seule réponse est devenue la répression policière. Nous exigeons : • la fin des violences et du harcèlement policier dans les quartiers populaires, y compris la répression des célébrations...

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Projection de « Places nettes » + Débat stratégies contre les violences policières

Ces dernières années, les violences policières sont plus fréquemment qu’avant devenues des sujets d’actualité traités dans l’espace médiatique. C’est grâce à une série de collectifs citoyens et d’associations de défense des droits que ce phénomène est davantage connu et documenté aujourd’hui. QUELLES STRATÉGIES POUR LUTTER CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES ? C’est malheureusement aussi, si on en croit ces mêmes collectifs, parce que les violences policières sont devenues plus nombreuses, qu’elles aient lieu lors de manifestations ou de grands rassemblements, lors de banals contôles de police ou encore lors d’arrestations. Selon les chiffres du Comité P, le comité permanent de contrôle des services de police, entre 2018 et 2020, il y a eu une augmentation constante du nombre de dossiers comportant un élément de violence policière de quelque nature que ce soit : 977 dossiers en 2018, 1161 dossiers en 2019 (+18,8%) et 1438 dossiers en 2020 (+23,8%). On peut même légitimement se demander s’il ne s’agirait pas dans certaines situations, vis-à-vis de certains publics, dans certains territoires, d’une pratique consciente et organisée de la part des forces de l’ordre. L’État reste-il sourd face aux voix, notamment celle des plaignant·es et des collectifs de lutte contre les violences policières, qui s’élèvent contre les violences de certain·es policier·es, ? De plus, on le sait, les plaintes sont rares et la plupart des cas restent dans le silence. De quelles stratégies disposons-nous pour lutter contre les violences policières ? C’est le Ça s’débat qui suivra la projection des Ateliers Urbains #17 – Places nettes le lundi 27 février à 19h, lors d’une nouvelle séance du CVB part à l’Aventure. Cette discussion se fera en présence de : Latifa Elcambeni, co-réalisatrice du film & co-fondatrice du Collectif des Madrés et Nordine Saïdi, membre du Comité Justice pour Lamine Bangoura et membre fondateur de Bruxelles Panthères. Cette discussion sera modérée par Anthony Pregnolato, sociologue spécialiste des mobilisations contre les violences policières. Réservation nécessaire → reservations@cvb.be

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Depuis la publication d’un rapport français alarmiste aux relents complotistes sur les Frères musulmans*, une série d’articles sensationnalistes accusent la Belgique, et notamment Bruxelles, d’être un “carrefour européen” de la mouvance frériste. Plus récemment encore, le MR a annoncé vouloir lancer un « rapport fédéral » sur l’influence supposée des Frères musulmans en Belgique, reprenant ainsi à son compte les termes et l’imaginaire du rapport raciste français. Dans ce rapport, cinq communes de la capitale sont par exemple, désignées comme « sous contrôle islamiste« . Le terme d’ »entrisme » est brandi à tout-va, et les médias multiplient les titres alarmistes sur une supposée infiltration de la société par les « Frères musulmans« *. Des titres comme “Des écoles belges sous l’emprise des Frères musulmans” ou encore “L’entrisme musulman : une menace à combattre partout” sont sortis dans la presse. Plusieurs personnages politiques belges, à l’instar de Denis Ducarme (MR), n’ont pas tardé à affirmer que les Frères musulmans avaient infiltré la Chambre, citant sans preuve des groupes comme Ecolo-Groen. Denis Ducarme (MR). Pourtant, à y regarder de plus près, cette soi-disant “alerte sécuritaire” relève moins d’une analyse scientifique rigoureuse que d’un recyclage de peurs islamophobes et racistes profondément enracinées dans l’Histoire européenne. Un rapport contestable, aux méthodes plus que discutables Le rapport français qui a provoqué cette panique est présenté comme une étude rigoureuse sur « l’influence » des Frères musulmans en Europe. Pourtant, comme le souligne Franck Frégosi, directeur de recherches au CNRS, l’approche est clairement biaisée et alarmiste, employant un vocabulaire conspirationniste plutôt qu’analytique. Plusieurs sociologues et scientifiques, comme Vincent Geisser, ont refusé de participer au projet, directement commandé par l’Etat français.  » « La conclusion était donnée avant même que le rapport soit conduit. » Le politologue Michaël Privot , dénonce la pauvreté méthodologique du rapport : « L’analyse est complètement à côté de la plaque », affirme-t-il, ajoutant que certains passages « répercutent des éléments conspirationnistes » qui sont également entretenus par certains cercles politiques belges. Le rapport, censé documenter des faits, s’appuie en réalité sur des hypothèses invérifiées, des suppositions, et des citations de certains « experts » et sociologues très engagés politiquement, et connus pour leurs positions anti-Islam, voire islamophobes. Le vocabulaire employé (« califat mondial », « infiltration », « dissolution des valeurs occidentales ») relève clairement du conspirationnisme, davantage que de l’analyse scientifique. L’écriture de ce rapport, et son manque total de rigueur scientifique, démontre une nouvelle fois l’islamophobie présente en France et en Belgique. L’impressionnante couverture médiatique est, elle aussi, inquiétante : des « expert·es« , des politiques et...

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Patrice Émery Lumumba (1925-1961) : Honneur et Respect Patrice Emery Lumumba (né le 2 juillet 1925) aura été une étoile filante dans le ciel de l’Afrique à peine indépendante. Élu Premier ministre en 1960, destitué quatre mois plus tard, il est assassiné le 17 janvier 1961, suite à un complot mêlant la puissance coloniale belge, la CIA et les services secrets français. Ce que toutes ces puissances ne lui pardonnaient pas, c’était de vouloir rompre avec le colonialisme qui, au Congo, fut particulièrement féroce. Patrice Lumumba a scellé son destin le jour même de l’Indépendance, par son discours, non prévu. En disant la vérité du colonialisme, il se condamnait à mort. Discours du 30 Juin 1960, jour de l’indépendance du Congo Le 30 juin 1960, jour de l’indépendance du Congo, le Palais de la Nation à Léopoldville (l’actuelle Kinshasa) reçoit les membres de la famille royale belge dont le roi Baudoin 1er, des représentants du gouvernement belge, des administrateurs coloniaux, le parlement congolais, la presse internationale pour célébrer cette nouvelle ère pour le Congo. L’évènement est radiodiffusé dans tout le pays et couvert par la presse internationale. La foule s’amasse devant le Palais de la Nation pour assister à un évènement historique. Le protocole voulait que le roi Baudoin puis le président Kasavubu fassent un discours pour l’indépendance du Congo mais le Premier ministre Lumumba élu par le parlement ne l’entendit pas de cette oreille. Le discours du roi des Belges, Baudoin 1er, fut un discours de légitimation de la colonisation, une véritable apologie de l’œuvre du roi Léopold II. « L’indépendance du Congo constitue l’aboutissement de l’œuvre conçue par le génie du roi Léopold II, entreprise par lui avec un courage tenace et continuée avec persévérance par la Belgique ». Il sonnait aux oreilles des nationalistes congolais comme une insulte à la mémoire des millions de morts générés par la politique monstrueuse du roi Lépold II, grand-oncle du roi Baudoin. « Pour caractériser le colonialisme léopoldien, les sources les plus diverses utilisaient les notions et les concepts les plus évocateurs pour l’époque, curse (« malédiction »), slave state (« Etat esclavagiste »), rubber slavery (« esclavage du caoutchouc »), crime, pillage…Aujourd’hui on n’hésite plus à parler de génocide et d’holocauste » (Elikia M’Bokolo, Le livre noir du colonialisme. XVIè-XXIè siècle : de l’extermination à la repentance, p.434). On peut d’ailleurs pour évaluer l’ampleur de la monstruosité coloniale au Congo sous Léopold II consulter de nombreuses références*. Un documentaire britannique intitulé « Le Roi blanc, le caoutchouc rouge, la mort noire » réalisé par Mark Dummett et produit par la BBC a suscité les foudres de la maison royale et du ministre des affaires étrangères Louis Michel lors de sa diffusion sur la RTBF le 8 avril 2004. Le passage incriminé était un commentaire faisant le parallèle entre la colonisation de Léopold II et...

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