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Ensemble n°108 : Menaces sur les Organismes de Paiement du Chômage (en Ligne)

Ensemble n°108 : Menaces sur les Organismes de Paiement du Chômage (en Ligne)

Le numéro 108 de la revue Ensemble ! - publiée par le Collectif Solidarité Contre l’Exclusion - est disponible en ligne.

Belgique | sur https://stuut.info

À son sommaire, vous trouverez notamment :

  • Un dossier sur la crise qui plane sur les organismes de paiement (OP) des allocations de chômage, syndicaux ou publics. D’une part, le MR fait campagne en faveur du retrait de cette mission aux organisations syndicales. D’autre part, l’État fédéral ne leur accorde plus les moyens nécessaires pour offrir un service de qualité. Dans ce contexte, l’OP de la CSC Bruxelles traverse une crise emblématique. Le dossier présente à la fois les attaques du MR, la situation de l’OP de la CSC Bruxelles, les conséquences dramatiques que cela a sur les chômeurs.euses, leurs mobilisations, la position de la direction de cet OP, le point de vue d’un délégué syndical qui y travaille, le rôle des OP, leur historique et leur financement.
  • Plusieurs articles qui couvrent la fermeture de guichets d’accueil et leur remplacement par des procédures digitales en cours ou envisagée dans de nombreux services publics. Une dynamique catastrophique pour l’accès aux droit des citoyen.ne.s, en particulier des plus précaires, et qui est de plus en plus largement contestée.
  • Par ailleurs, un article est dédié à la situation de la Région bruxelloise au regard de la pauvreté, telle qu’elle apparait à la lecture de son Baromètre social 2021 : une personne sur quatre sous le seuil de pauvreté et une explosion des problèmes de santé mentale. Mais représente exactement ce seuil et quelles sont les autres autres façons de quantifier la « pauvreté » ? Une seconde analyse décortique cette question.
  • Enfin, plusieurs articles abordent la crise des prix de l’énergie. Concrètement et en détail, quelle est la situation des consommateurs de gaz et d’électricité en région bruxelloise ? La crise de l’énergie révèle l’échec de l’organisation libéralisée de ce secteur. Mais qui est prêt à en tirer les conclusions ?

Ce numéro peut être téléchargé ici : Ensemble108.pdf


NB : La revue Ensemble ! est mise gratuitement en ligne, mais sa pérennité n’est nullement garantie à terme. Une participation financière est bienvenue.

Vous pouvez vous abonner à notre revue Ensemble ! (3 numéros par an) et la recevoir par la poste au prix de 15 euros/an (travailleurs avec emploi) ou de 8 euros (tarif réduit : étudiants, chômeurs, RIS, VIPO, pensionné...). Le prix d’abonnement est de 30 euros pour les organisations, entreprises, institutions et associations.

Vous serez abonné au journal dès réception du versement au compte 068-8922948-42 du Collectif Solidarité Contre l’Exclusion ASBL - 51 ch. de Haecht - 1210 Bruxelles. Merci de mentionner en communication « ABO ».

Voir en ligne : ensemble.be - Collectif Solidarité Contre l’Exclusion

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Santé / Soins

Le plus ancien détenu de Belgique demande l’euthanasie

En mai 2025, Freddy Horion, âgé de 77 ans et détenu depuis 45 ans (ce qui en fait le plus ancien détenu de Belgique), a demandé l’euthanasie. Il avait été condamné à mort par le tribunal belge en 1981, une peine qui a été ensuite modifiée en emprisonnement à vie. Depuis 1993, Freddy Horion est éligible à une libération anticipée, mais toutes ses demandes lui ont été refusées. En 2023, la Cour européenne des droits de l’Homme a considéré qu’en refusant à Freddy Horion toute perspective de libération, la Belgique viole l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme qui interdit la torture et les traitements dégradants. Malgré cela, la situation de Freddy Horion n’a pas changé. En mai 2025, il demande donc l’euthanasie. Son avocat déclare que sa situation « sans issue » lui cause des « souffrances psychiques insupportables ». En Belgique, l’euthanasie peut être demandée par un·​​​​​​​e patient·​​​​​​​e qui souffre d’une maladie incurable, entraînant une souffrance physique et/ou psychique constante, insupportable et sans issue. Entre 2013 et 2015, 17 demandes d’euthanasie ont été formulées par des personnes détenues en Belgique pour cause de « souffrance psychique insupportable »1. Ces personnes purgent toutes de longues peines (ou des peines à perpétuité) et/ou sont en prison depuis de nombreuses années. Dans les 17 cas, les aménagements de peine, la libération conditionnelle ou l’accueil dans des hôpitaux civils avaient été refusés. Au moins une demande sur les 17 a été acceptée par la justice. La souffrance psychique incurable invoquée par les personnes détenues est provoquée par l’enfermement et la violence du contexte pénitentiaire. La souffrance psychique invoquée est incurable non pas parce qu’aucune issue réelle n’existe mais parce le système pénal a choisi qu’il n’existerait aucune issue pour ces personnes détenues. Ce qui est déclaré « incurable » est donc le résultat d’une décision politique et judiciaire et donne au système pénal la possibilité de se déresponsabiliser de la mort des personnes détenues, dans ce régime où, certes, la peine de mort a été abolie, mais où la détention tue à petit feu, conduisant les individu·es à envisager le suicide ou l’euthanasie. Dans son numéro « Psychiatrie et Carcéral : l’enfermement du soin », la revue La Brèche rapportait une moyenne, de plus d’un suicide par mois dans les prisons belges. Le taux de suicide y est donc quatre fois plus élevé que dans le reste du pays. Freddy Horion avait été condamné à mort avant que sa peine ne soit modifiée en emprisonnement à perpétuité. On observe que la condamnation à mort initiale est, en quelque sorte, reconduite indirectement par la violence de l’institution carcérale, sur les plans administratifs, physiques, judiciaires et psychologiques. Ces violences se produisent entre autres à travers la production du désir de mort et les décisions judiciaires qui ne respectent pas le droit à l’espoir et à la libération. L’avocat...

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Racismes / Colonialismes

Racisme : des demandeurs d’asile payés 2,61 euros de l’heure dans un restaurant à Waterloo

Ils étaient forcés de travailler 12h par jour et étaient payés 2,61 euros l’heure. Recrutés directement dans des centres Fedasil par téléphone avec de fausses promesses de logement et de salaires dignes, dans le restaurant où ils étaient exploités, on n’appelait pas ces demandeurs d’asile par leurs prénoms mais en les insultant de « Noirs ». À Waterloo le gérant d’un buffet à volonté a été condamné pour traite d’être humain et discrimination raciale (discrimination d’un groupe ethnique) et plus de 12 autres chefs d’accusation. Il a écopé de 6 mois de prison ferme et doit rembourser le salaire de 3 personnes exploitées et discriminées qui se sont portées partie civile. Deux autres amendes de 28 000 et 36 000 ont été prononcées contre le gérant et sa société. Les personnes demandeuses d’asile étaient exploitées dans l’arrière-cuisine du restaurant. Elles étaient logées dans une cave insalubre, sans fenêtre ni eau chaude et sans possibilité de laver leurs habits. lls et elles vivaient et travaillaient dans des conditions indignes, loin des normes les plus élémentaires. Les faits ont été découverts en 2021, après qu’un des demandeurs d’asile se soit gravement brûlé dans l’arrière cuisine. Le gérant du restaurant a alors refusé de lui procurer les premiers soins. Deux policiers avaient ( alors a supprimer) retrouvé l’homme gravement blessé par hasard, recroquevillé devant le restaurant en sang. La brûlure de l’homme avait nécessité une greffe et il en souffre toujours. Une enquête a donc été ouverte sur les conditions de travail au sein du restaurant, en collaboration avec les agents du contrôle du bien-être au travail. Les conclusions de l’enquête font état de ( pose le constat de a supprimer) « traite des êtres humains et de discrimination à l’égard d’un groupe ethnique » au sein de l’établissement. La traite d’être humain ou l’exploitation forcée de personnes exilées ou demandeuses d’asile n’est un pas phénomène isolé en Belgique. Livreurs à vélo, travail domestique, bâtiments, restauration, … de nombreux secteurs de l’économie belge exploitent les personnes exilées car elles sont plus vulnérables, plus précaires et moins protégées. Cette exploitation déshumanisante, permet d’employer des personnes en se soustrayant aux droits des travailleur·euses, sans devoir contribuer pour la Sécurité sociale, en imposant des conditions de travail illégales et inhumaines, en utilisant les êtres humains comme des vulgaires objets pour générer toujours plus de profit. Il y a quelques semaines, des membres Jeunes MR déclaraient lors d’un débat : « Les personnes migrantes sont différentes : les Belges n’ont pas le même corps et sont moins faits pour certains métiers. » Des propos dignes de l’idéologie du racisme biologique* du 19e siècle qui expliquait que ( quand on expliquait qu’ a supprimer) l’on pouvait coloniser et mettre en esclavage des peuples entiers pour des supposées « différences biologiques entre les races »...

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