Du 12 février au 19 mars se tiendra l’exposition “Dissidence, Résistance, Résilience” à la Galerie Vertige. Marion Renard y présentera pour la première fois ses œuvres : plusieurs séries de vulves sculptées, brodées et peintes qui parlent d’intimité, du corps traumatisé et de colère féminine.
La vµ1ve, sous de multiples représentations, y revient comme un motif obsessionnel qui se décline selon les formats et les matériaux, tantôt pop et poétique, tantôt glauque et agressive, biais de réappropriation du corps après les violences. On y lit la chair traumatisée mais résiliente, ainsi que le dépassement de soi, le self-care et la joie d’être vivante.
C’est dans son parcours de soin thérapeutique au Chu Brugmann puis au Crit* que la cinéaste de 35 ans découvre les arts plastiques. A partir de 2022, elle débute ses premières séries : l’aquarelle et son organicité l’ont d’abord séduites. Ses textures fibreuses et ses contours diffus rencontrent la broderie lors d’un séjour au Centre de jour de l’Équipe. Et c’est finalement dans sa maison familiale que ses œuvres s’achèvent : Marion Renard y déniche des boutons de couture, accumulés par des générations de femmes, pour les placer tels des clitoris.
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