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Soirée Filmlabs

Soirée Filmlabs

Les « filmlabs » ou laboratoires de cinéastes indépendants sont des espaces partagés, autogérés, où des artistes travaillent avec le film photochimique qu’on nomme plus communément pellicule. Ils perpétuent un artisanat pionnier du cinéma. Ce soir, nous discuterons de leur pertinence et résilience à l’ère du tout numérique en compagnie de LABO BxL et l’Abominable Navire Argo.

Bruxelles | sur https://stuut.info
  • LABO BxL : une organisation bruxelloise qui existe depuis presque 20 ans, mais comme beaucoup d’autres entités alternatives, qui subit la pression immobilière. Ses membres doivent se mettre en quête d’un nouveau lieu, forcés de quitter les ateliers qu’ils occupent depuis 10 ans. Cette soirée leur est dédiée.
  • L’Abominable : un labo parisien qui compte 400 films à son actif. Actuellement embarqué dans un projet de relocalisation nommé Navire Argo, il s’installe dans les anciens laboratoires industriels Eclair à Epinay sur Seine en région parisienne. Un espace de 1500 m2 pour le cinéma argentique, financé en majorité par les pouvoirs publics devrait y voir le jour prochainement.

Cette soirée sera l’occasion de montrer des films faits à l’Abominable et à LABO BxL, de mieux comprendre, à travers le témoignage des cinéastes présents pourquoi malgré la norme du « tout numérique », certains artistes et parmi les plus jeunes, ont un intérêt pour le support photochimique. On clôturera par la projection d’un long métrage primé à la Berlinale, réalisé par Camilo Restrepo un membre de L’Abominable.

  • Vendredi 17 février :

18:00 Compil part #1 + discussion

20:00 Compil part #2 + discussion

22:00 Los conductos (2020, 16mm > 35mm, es st fr, 70’)
Fable poético-politique, « Los conductos » raconte l’histoire de Pinky, un jeune colombien qui tente de retrouver un sens à sa vie alors qu’il vient de se libérer de l’emprise d’une secte religieuse.

  • table d’hôte vg sur place
  • entrée pour la soirée : 7€/4€
  • Nova, 3 rue d’Arenberg 1000 Bruxxel

Voir en ligne : www.nova-cinema.org


Anciens évènements

Filmlabs

 samedi 17 février 2024  18h00 - 23h30
 samedi 17 février 2024
18h00 - 23h30

 

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Les cantines végétaliennes : un positionnement politique

Introduction Au moment où ce texte est écrit, la majorité des cantines dans les espaces de luttes anarchistes ou autonomes en fRance sont végétaliennes. C’est-à-dire qu’ielles ne servent pas de produits d’origines animales (viande, lait, œuf, miel…). Cette situation pourrait amener à croire qu’il s’agit d’une certaine forme de « victoire » ou en tout cas d’une reconnaissance des théories et des luttes du mouvement antispéciste au sein des espaces anarchistes, autonomes ou de la « gauche radicale ». Ce n’est pourtant pas le cas. Les cantines végétaliennes sont des outils de lutte historique du mouvement antispéciste (comme le sabotage et les libérations). Elles s’inscrivent dans une stratégie de propagande par l’exemple. Ils s’agit de montrer que l’on peut avoir accès à une alimentation équilibrée, agréable et accessible sans utiliser de produits issus directement de l’exploitation d’animaux non-humains. Pourquoi cet outil de diffusion ne semble pas fonctionner au sein des espaces radicaux ? Une dépolitisation du choix de l’alimentation végétale Cet échec est profondément lié au fait que la mise en place des cantines végétaliennes au sein des espaces radicaux s’est faite par la dépolitisation du contenu théorique et la disparition des idées antispécistes pourtant à l’origine des cantines végétaliennes. Revenons sur quelques pratiques de dépolitisation courantes. Absence de communication sur le sujet De nombreux lieux ou espaces n’indiquent pas explicitement que les cantines sont végétales dans leur communication. Parfois même en justifiant que le dire explicitement amènerait certaines personnes à ne pas venir. Cette prétendue ouverture envers des personnes imaginaires permet donc de faire disparaître les positionnements et des choix politiques (ou leur absence) dans l’alimentation. De même, il est exceptionnel de voir des flyers antispécistes sur les tables de ces cantines. Pourtant le choix de l’alimentation végétalienne, comme celui du prix libre ou encore de l’auto-gestion sont des choix politiques. Il s’agit d’essayer de créer ici et maintenant le monde futur. Le faux argument de l’inclusion Lorsqu’il s’agit de justifier le choix de l’alimentation végétale, un argument qui ressort souvent, c’est qu’il s’agit d’un mode d’alimentation collective qui permet de respecter les contraintes alimentaires les plus courantes des personnes qui viennent se nourrir à la cantine : hallal, casher, vegan… Cet argument conduit à mettre sur le même pied l’adhésion à des croyances religieuses que des positionnements s’opposant à l’exploitation et au massacre continuel de milliards d’animaux. Pourtant, les arguments antispécistes ne sont pas issus de règles absurdes et contradictoires édictées par des figures d’autorités, mais des choix basés sur des connaissances et analyses scientifiques et émancipatrices. Si l’inclusion est un faux argument, c’est bien parce que peu d’efforts, sont réellement déployés concernant l’inclusion...

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