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[France] Attaque incendiaire en soutien à Louna

[France] Attaque incendiaire en soutien à Louna

Le week-end passé, pour la deuxième fois, le chantier où NGE et Egis construisent la liaison ferroviaire Roissy-Picardie a été attaqué dans le Val d’Oise. Deux engins ont été ciblés et au moins l’un d’eux a fini complètement incendié. Ce chantier avait déjà été pris pour cible fin janvier par des anarchistes en soutien aux zadistes contre l’A69 et la LGV Bordeaux-Toulouse. Au moins 3 autres engins avaient déjà brûlé précédemment sur ce même chantier.

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La société Egis, présente sur le chantier de liaison Roissy-Picardie, en plus de collaborer à la construction de prisons, elle est aussi responsable du futur Centre de Rétention Administrative de Nantes. Elle participe aussi, avec Alstom et Systra, au projet de tramway reliant Jérusalem aux colonies israéliennes en terres palestiniennes. Le communiqué raqpport cette action à la prolongation de la détention provisoire de Louna, accusée d’avoir incendié un engin de NGE (voir nos articles ).

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Féminismes / Antipatriarcat

[France] Free Louna ! Des nouvelles de l’affaire de Louna, meuf trans anar incarcérée dans le cadre de la lutte contre l’A69

Cela fait désormais plus de 3 mois que Louna, meuf trans anarchiste en lutte contre l’A69, est maintenue en détention provisoire au sein de la maison d’arrêt pour hommes de Tarbes, à l’isolement. Malgré cet enfermement qui commence à durer et les conditions d’une incarcération à l’isolement, elle garde le moral, et nous on garde la rage de la savoir enfermée. Free Louna ! Des nouvelles de l’affaire de Louna, meuf trans anar incarcérée dans le cadre de la lutte contre l’A69 Cela fait désormais plus de 3 mois que Louna, meuf trans anarchiste en lutte contre l’A69, est maintenue en détention provisoire au sein de la maison d’arrêt pour hommes de Tarbes, à l’isolement. Malgré cet enfermement qui commence à durer et les conditions d’une incarcération à l’isolement, elle garde le moral, et nous on garde la rage de la savoir enfermée. Louna est accusée d’avoir incendié un engin de chantier destiné à la construction de l’A69, projet d’autoroute aussi bien inutile que mortifère, entre Castres et Toulouse. Les demandes de libération, notamment sous contrôle judiciaire ou bracelet électronique, ont été refusées à ce jour. On revient ici sur les raisons de son incarcération, avec les éléments qu’on a recueillis suite aux autres GAV et lors d’une audience publique, ou avec ce qu’on en interprète, mais aussi sur les moyens de la soutenir. La prochaine échéance importante pour la libération de Louna arrive mi- février : le juge des libertés et de la détention devra statuer sur un renouvellement ou non de la détention provisoire. Diffusons largement le slogan « Free Louna », demandons sa libération et que crèvent les taules, la répression, et la transphobie d’État ! Les éléments de l’enquête La nuit du 4 au 5 mai 2024, un engin de chantier a été incendié non loin du tracé de l’A69. D’après les enquêteurs, des images de vidéosurveillance sur place montrent deux personnes mettre le feu à une pelleteuse, puis l’une d’entre elle être victime d’un retour de flamme. Or, cette même nuit, une personne a été admise aux urgences dans un des hôpitaux les plus proches du lieu de l’incendie, présentant des blessures qui pourraient être compatibles avec l’accident filmé. Il s’agit ici de Louna, effectivement hospitalisée cette nuit-là. D’après les images de vidéosurveillance de l’hôpital, trois personnes semblaient l’accompagner. Les enquêteurs ont repéré la voiture dans laquelle Louna serait arrivée en compagnie de ces trois personnes, ils en ont relevé la plaque d’immatriculation et donc l’identité de son.sa propriétaire. De plus, Louna a indiqué un numéro de téléphone d’un.e proche dans un formulaire des urgences, numéro que les flics semblent avoir attribué à un.e des accompagnateurs.rices. Des keufs sont également venus saisir ses vêtements durant son hospitalisation, et ont trouvé de l’ADN sur un short ainsi que sur un masque covid contenu dans une poche. Cet ADN a été attribué à une des personnes suspectée d’avoir accompagné Louna à l’hôpital. Lors...

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Soutien à Louna, meuf trans en détention provisoire dans le cadre de la lutte contre l’A69

Texte de soutien à Louna, une meuf trans incarcérée en détention provisoire dans le cadre de la lutte contre l’A69. Mi-octobre dernier, 4 personnes se sont faites arrêtées dans plusieurs coins de France, dans la rue lors d’arrestations ciblées ou à leur domicile à 6h du mat. Iels ont chacun.e été conduites jusqu’à Toulouse pour y subir des Garde à Vue allant jusqu’à 94 heures, dans le cadre d’une instruction pour « association de malfaiteurs » liée à la lutte contre l’A69. A l’issue de sa garde à vue, Louna a été la seule personne mise en examen et a été envoyée en détention provisoire (DP). Elle est accusée d’avoir détruit une pelleteuse par substance explosive et d’association de malfaiteur en vue d’une destruction par voie dangereuse. Depuis, elle est à la Maison d’arrêt pour hommes de Tarbes, alors que c’est une meuf trans. Et parce qu’elle est une meuf trans, elle est mise à « l’isolement ». Concrètement l’isolement, ça veut dire que sa seule et unique sociabilité c’est avec des matons et qu’elle ne peut sortir de sa cellule que lorsque l’ensemble des détenus sont dans les leurs. Ça rend son accès à la promenade, à la douche ou à d’éventuelles activités super galère, voire impossible. L’autre jour, elle a été oubliée à la douche pendant plus d’une heure et demie parce que chacun de ses déplacements demande « trop d’orga » aux matons. Elle subit la transphobie de la justice à toutes les échelles, entre les mégenrages constants et les questions intrusives d’une juge qui lui demande si elle veut faire une opération génitale et qui s’étonne de l’absence d’un suivi par un.e psychiatre pour sa transition… D’ailleurs, la juge qui a décidé du placement à Tarbes a argué qu’il y avait un accueil spécial pour les personnes trans là-bas : c’est absolument FAUX, c’est la seule meuf trans et bien sûr y a rien de particulier, c’est juste une maison d’arrêt pour hommes surpeuplée à 210%. Louna a donc été placée en détention provisoire uniquement pour des accusations de faits d’atteintes aux biens, des biens privés qui doivent visiblement appartenir à une entreprise du chantier de l’autoroute dont l’État s’entête à être le fervent défenseur. Lors de l’audience publique, elle est décrite comme une « opposante active contre l’A69 », sur la seule base d’avoir été repérée en train de ravitailler des écureuils (nom donné aux militant.es occupant les arbres), d’avoir été contrôlée une fois à proximité de la zad et d’avoir été présente à un procès de militant.es. Effectivement, une dangereuse écoterroriste … Lors de l’appel du placement en DP, dans le rappel des faits la juge mentionne que Louna n’a pas de téléphone à son nom et qu’outre son lieu de domiciliation, elle a des points d’ancrage dans plusieurs coins de France. La proc rajoute quant à elle que Louna est une militante et qu’on sait bien que les militant.es ont des moyens de communication frauduleux, pour appuyer le maintien en détention. Nous, ça nous rappelle quand la justice reprochait...

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[Brochure] Au carrefour de la logistique

AU CARREFOUR DE LA LOGISTIQUE. LA GÉOGRAPHIE DU TRANSPORT INDUSTRIEL Un, deux, puis dix, puis cinquante. En réponse à l’offensive génocidaire de l’armée israélienne contre la population palestinienne entassée dans ce qui est peut-être la plus grande prison à ciel ouvert au monde, des navires commerciaux et militaires essuient des tirs de missiles, de drones et d’attaques de hors-bords lancées depuis les côtés yéménites par les milices islamiques des Houthis. Saignée par une guerre civile depuis 2014, notamment grâce aux apports consistants des entreprises d’armement occidentales à l’armée saoudienne et ses alliés, le Yémen est considéré comme un des pays les plus pauvres au monde. La guerre civile, les conséquences écologiques de son exposition au réchauffement climatique et son effondrement économique et social sont à l’origine de centaines de milliers de mort, des millions de gens sont menacés de famine et de pénuries d’eau. Pourtant, c’est de là qu’est partie un offensif complètement inattendu qui a réussi à gripper le commerce mondial. Les attaques contre les navires commerciaux passant par la Mer Rouge, goulot d’étranglement notoire du transport maritime et intensément surveillée et quadrillée par les forces militaires occidentales, aurait affecté près de 90% du commerce mondial. Les armateurs ont modifié les trajectoires de leur porte-conteneurs et navires pétrolières, augmentant de façon phénoménale les coûts de transport. Les industriels européens et américains ont connu des ruptures dans leurs chaînes d’approvisionnement. Les prix du pétrole, du gaz, des matières premières et des marchandises transportées par conteneur se sont envolées avec des effets délétères sur l’inflation qui affecte presque toutes les économies du monde. Les attaques en Mer Rouge – effectuées avec des moyens relativement simples, mais très efficaces – visant le trafic sur un des principaux axes du commerce mondial, illustrent l’importance de la logistique dans les sociétés techno-industrielles. Cette importance ne se situe pas uniquement à une échelle macroéconomiques, mais se décline jusqu’à la route départementale qui assure la connexion routière entre l’entrepôt et le supermarché. Contrairement à ce que le discours creux sur la « dématérialisation » pourrait faire croire, le déploiement des nouvelles technologies et du numérique n’ont pas fait diminuer les investissements dans la logistique du transport, bien au contraire. Rien qu’en construction autoroutière, les investissements mondiaux pour construire des toutes nouvelles routes dépassent les 3400 milliards de dollars [1]. Un financement à la hauteur d’une véritable guerre contre ce qui n’est pas encore relié, désenclavé ou traversé par des routes goudronnées, quatre fois plus que les dépenses militaires annuels des Etats-Unis [2]. Montagnes percées, forêts rasées, biotopes exterminés, cours d’eau endigués – qu’il s’agisse d’autoroutes, d’infrastructures ferroviaires, d’installations portuaires, (...)

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26 juillet - journée - Bergerie de Roiveau

Bienvenue à la 12e édition de La Petite Foire Paysanne

Bienvenue à la 12e édition de La Petite Foire Paysanne Le Mouvement d’Action Paysanne et toutes les équipes de La Petite Foire Paysanne vous donnent rendez-vous pour cette 12e édition, à la Bergerie de Roiveau, à Tournay (Neufchâteau), les 26 et 27 juillet 2025. La Petite Foire Paysanne 2025 : ALLIANCES & RÉSILIENCES ! Porte d’entrée de cette 12e édition : ALLIANCES & RÉSILIENCES ! En décidant de cette thématique, nous ouvrons large la vitrine militante de La Petite Foire. Pour faire Alliances, Résiliences et Convergences des luttes qui replacent l’humain et l’agroécologie paysanne au cœur de l’alimentation. Liens solidaires avec la société civile. Coordination consolidée avec les organisations citoyennes. Avec celles et ceux, paysan.ne.s, artisan.e.s, agriculteur.trice.s, points de vente du circuit-court, qui produisent, transforment et distribuent, et qui, en amont et aval, les accompagnent de leurs outils et machines. Avec celles et ceux qui mangent. Avec tou.te.s celles et ceux qui luttent pour changer le modèle agricole dominant, dans leurs associations et au travers de leur créativité artistique. Unir nos forces ? Un droit et un choix d’avenir ! Nos luttes, comme nos alternatives, sont indispensables, mais séparées les unes des autres. Elles sont impuissantes face à l’agrobusiness. Nous savons que nos adversaires sont bien organisés et ont pour eux la puissance financière et les privilèges y afférents (médias dominants, puissance marketing et économique, lobbying sur les pouvoirs publics…). Il est grand temps de rendre visible leur rôle et leurs pratiques dans ce système alimentaire mortifère qui ne profitent qu’à quelques-uns. Il est grand temps de se mobiliser. De s’organiser. De faire Alliances & Résiliences ! Face au système dominant et destructeur de l’agroindustrie, en Belgique et partout dans le monde, des paysan·ne·s et des citoyen·ne·s résistent et mettent en œuvre d’autres systèmes alimentaires. Relocalisés, résilients et réparateurs du vivant. Conjuguant biodiversité et productivité agricole, de manière écologique, systémique et démocratique. Pour les déployer à large échelle, nous continuerons à livrer bataille au quotidien, à unir nos forces et à construire des alliances et résistances nouvelles, tout en soutenant celles et ceux qui expérimentent déjà d’autres pratiques, de la semence à l’assiette. Nous voulons aussi défendre des politiques publiques qui placent la réalisation du droit à l’alimentation et les droits des paysan.ne.s avant la défense des intérêts de l’agrobusiness. Nous voulons remettre une agriculture à taille humaine au cœur du système. Reprendre en main notre alimentation et notre production. Acheter et vendre en filière courte. Travailler dans des conditions dignes pour une rémunération juste. Élaborer une gouvernance démocratique de nos productions alimentaires accessibles à tout.e.s, en lien avec les chantiers de sécurité sociale alimentaire. Une...

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MANIFESTE POUR UNE TERRE SANS POISON

🌾 « On empoisonne ce qui nous nourrit. On nous vend des pilules pour survivre à ce qu’on nous fait manger. » « On empoisonne ce qui nous nourrit. On nous vend des pilules pour survivre à ce qu’on nous fait manger. » 1. 📜 Il fut un temps… Il fut un temps pas si lointain, où nos paysans, debout à l’aube, cultivaient avec humilité, patience et savoir.
 Pas de chimie de laboratoire.
 Pas de tracteurs de guerre recyclés en engins agricoles.
Pas de graines brevetées.
 Juste : la terre, les saisons, le compost, le soleil, l’eau, et la vie. Nos ancêtres cultivaient sans engrais chimiques, sans pesticides, sans plastique, sans algorithmie. Et pourtant, ils récoltaient. 2.Quand est-ce que tout a basculé ? Années 1950–1970.
 Au lendemain de la guerre, l’industrie chimique cherche un débouché civil à ses inventions militaires.
 Le nitrate des bombes devient l’engrais azoté. 
Le gaz de combat devient pesticide. 
Les semences deviennent stériles et propriétaires. 
L’agriculteur devient dépendant. 
La terre devient malade.
 Les fruits deviennent fades.
Et nous, devenons malades à petit feu. Le pacte faustien de la grande distribution C’est aussi à cette époque que la grande distribution fait son entrée dans les campagnes.
 Elle promet aux agriculteurs des contrats juteux, des débouchés sécurisés, des volumes garantis. Mais à une condition : produire vite, produire beaucoup, produire standardisé.
 Alors l’agriculture intensive s’impose. La monoculture remplace la biodiversité. Le fermier devient fournisseur.
 Et le terroir devient une usine à rendement.
 Ce jour-là, on a trahi le pacte sacré entre la terre et ceux qui la cultivent. 3.Le cercle vicieux de la mort douce Voici la boucle absurde de notre époque :
 On empoisonne la terre → 
Elle produit une nourriture malade → 
On mange cette nourriture dégénérée → 
On développe des maladies chroniques → 
On consomme des médicaments chimiques → Ces mêmes industriels...

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