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[France] LGV Bordeaux-Toulouse, ZAD évacuée

[France] LGV Bordeaux-Toulouse, ZAD évacuée

Les forces de l’ordre ont débarqué ce matin pour évacuer une nouvelle fois les militants écologistes opposés à la LGV ( Ligne à Grande Vitesse ) Bordeaux-Toulouse. C’est la deuxième évacuation en moins de 15 jours, la « guinguette vaillante » avait déjà été démantelée le 22 janvier, une douzaine de militants avaient alors été placés en garde à vue.

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Ce matin, la police, accompagnés de la CNAMO (cellule nationale d’appui à la mobilité) brigade spécialisée dans l’expulsion des ZAD et dans le dégagement d’obstacles complexes, sont intervenus pour enlever les installations au sol et en hauteur, dans les arbres. Ils ont délogé ceux qui s’étaient réfugiés dans des cabanes et tenté de dénicher « les écureuils », militants perchés. Depuis le 30 août 2024, cette ZAD résiste sur un triangle boisé coincé entre le canal latéral de la Garonne, les voies ferrées et les travaux préparatoires. Les militants dénoncent un projet absurde, destructeur de terres agricoles et de biodiversité. Trois personnes ont été interpellées lors de l’intervention de la gendarmerie.

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Un nouvel appel à actions contre NGE à été lancé après qu’un quatrième sabotage contre l’A69 ai lieu en un peu plus d’un mois. Quelques jours après 4 machines sont incendiées sur le chantier de l’autoroute. Depuis de nombreux mois, la lutte contre le projet autoroutier A69 ne cesse de s’intensifier et de s’enrichir de nouvelles formes d’oppositions. Les forces de l’ordre, malgré les moyens déployés, ont finalement échoué à expulser la Crém’Arbre. La cellule anti-zad, les blindés Centaure et la brigade de grimpe spécialisée de la gendarmerie ont été ridiculisés de par la courageuse détermination des militant.es perché.es et des nombreux soutiens au sol. A présent, les flics ont levé le camp et la zone de la Crém’Arbre est réoccupée. Depuis plusieurs semaines, d’autres lieux de vie à défendre fleurissent aussi sur l’ensemble du tracé. C’est le cas du Bacamp, de la Cal’Arbre, et plus récement du Verger vers Verfeil en Haute-Garonne. Autant d’endroits qui viennent renforcer et étendre la lutte contre l’A69. L’occupation policière, avec son lot d’intimidations et de violences, et la répression judiciaire qui l’accompagne ne parviennent pas à étouffer la lutte. Cette dernière a un écho national et dépasse les frontières du Tarn. Le 20 février dernier, le GIEC (pour Groupe Incendiaire d’Engins de Chantiers) a incendié « une pelleteuse à chenille du concessionnaire mortifère NGE » dans les terres de la Haute-Vienne, appelant au passage à diffuser cette pratique. « Lundi, tard dans la nuit, nous avons incendié une pelleteuse à chenilles du concessionnaire mortifère NGE. Cet engin sert à creuser et terrasser. Il sévissait en Haute-Vienne. Ce sont ces mêmes machines qui, en ce moment, ravagent les terres occitanes » Communiqué complet : https://sansnom.noblogs.org/archives/20567 Le 29 février, la ligne de chemin de fer entre Toulouse & Narbonne est sabotée, nous rappelant au passage que la lutte contre le projet autoroutier n’est pas seulement une question d’écologie. C’est bel et bien par les flux que le pouvoir capitaliste se maintient, faisant ainsi le pont avec la lutte contre la LGV Bordeaux-Toulouse. « On veut saluer ici les révolté.es qui dans ces mois d’hiver ont essayé de résister avec hargne et acharnement sur la zad de la crèm-arbre au rouleau compresseur d’un système mafieux et puéril. On imagine que les quelques nuits dans ces cabanes ont du être bien froides et bien humides. C est pourquoi on a essayé par notre action de vous transmettre un peu de chaleur. » Communiqué complet : https://iaata.info/Sabotage-du-chemin-de-fer-Toulouse-Narbonne-contre-l-A69-6495.html Mi-mars, une seconde section du GIEC (pour Groupe d’Intervention pour l’Extinction des Chantiers) a frappée, cette fois-ci en Gironde. Deux machines sabotées et une voiture mise hors-service sur un chantier de NGE à côté de la gare de Cénon. « Nous voulons contribuer à créer un climat de peur pour cette entreprise responsable du ravage...

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