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L’Actu des Oublié.es • SIIIEP17 • A qui profite le crime ? L’enseignement en lutte

L’Actu des Oublié.es • SIIIEP17 • A qui profite le crime ? L’enseignement en lutte

Tous les deux lundis, l’Actu des Oublié.es évoque les luttes dans le monde. Cette semaine, focus sur les luttes dans le monde de l’enseignement.

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« Les écoles publiques sont en train de mourir, et ce n’est pas de la faute des profs ; c’est de la faut des politiques qui n’ont aucune considération pour nous. » Cette phrase, prononcée par une professeure portugaise en février dernier, pourrait résumer l’une des problématiques majeures du monde enseignant en lutte.
Pour alimenter une réflexion de lutte face aux grandes transformations que nos systèmes éducatifs sont en train de subir, nous partons en Argentine, puis en Hongrie, où la lutte des profs fait face depuis plus de 400 jours à des attaques répétées et violentes du gouvernement.

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SOURCES

  • Argentine : Pagina Siete, La Prensa, HoyDia
  • Hongrie : Nepzsava, Slate ou les articles d’Ivan Bajomi disponibles sur Open Editions
  • Sur la réforme des lycées pro en France : Rapports de Force ; sur le SNU : Politis et Médiapart

MUSIQUE

  • 1’22 Gran OM PROTESTA
  • 16’43 Lili Pankotai – Slam contre Victor Orban
  • 27’24 Rap Libertario – Para los politicos de mierda

VISUEL

  • Manifestation syndicale de l’éducation à Chicago, 2019
  • Auteur : Charles Edward Miller

Tous les épisodes de l’Actu des Oublié.es ici !!

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L’Actu des Oublié.es • SIIIEP16 • La guerre des graines II Convergences

Deuxième épisode de la Guerre des Graines avec une ouverture internationale sur les luttes pour les semences paysannes. Pérennité de pratiques ancestrales ou nouvelles émergences paysannes, les méthodes pour conserver, échanger et cultiver des semences libres et reproductibles s’accordent sur une triple nécessité : organisation locale forte, développement des liens humains entre les régions et les centres urbains pour susciter des mobilisations massives, et internationalisation de la lutte pour éventuellement remporter des batailles à l’échelle législative et juridique. Si le player ne s’affiche pas, écoutez ici ! Avec M. Ibrahim Sidibe, exploitant agricole et membre de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali Famara Diédhiou, chargé de programme Afrique de l’Ouest de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa) et Millaray Painemal, co-fondatrice de l’association nationale des femmes rurales et indigènes Anamuri et coordinatioce du réseau des femmes mapuches TrawunpuZomo de Cholchol MEDIAS Afrique de l’Ouest : Mediapart et Afrique XXI (Articles Fanny Pigeaud) ; Film La Guerre des Graines ; Site de l’AFSA Tunisie : Inkyfada et le film Couscous : les graines de la dignité. Palestine : Nyeleni.org Amérique latine : film Semillas, bien comun o propriedad corporativa ? MUSIQUES 6’24 Con esto basta de Garzia et Arianna Puello 18’34 Taiñ Wirintukun Mapuche de Waikil VISUEL Wikimedia Commons Drapeau mapuche et pancarte « Non au TPP11 » lors d’une manifestation le 20 octobre 2019 à Santiago du Chili. Le TPP11 est un accord multilatéral qui entérine notamment l’interdiction des semences paysannes au profit des semences industrielles au Chili. Auteur : Abarca Vasti. Tous les épisodes de l’Actu des Oublié.es ici !

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L’Actu des Oublié.es • Saison III • Episode 15 • La guerre des graines I Afrique de l’Ouest

Tous les deux lundis, l’Actu des Oublié.es évoque les luttes dans le monde. Après les luttes pour l’eau, nous nous intéressons aux luttes pour les semences paysannes. L’industrie semencière tente de profiter à la fois de la guerre en Ukraine et de la crise climatique pour accélérer l’offensive qu’elle mène sur le continent africain. Au cours des dernières décennies, elle s’est aménagée un terrain idéal pour s’implanter, Face à elle, les organisations paysannes s’organisent pour conserver ou réintroduire les systèmes semenciers communautaires. Tant à l’échelle locale en organisant formations ou foire d’échanges de graines, qu’à l’échelle globale pour tenter d’obtenir des législations favorables aux semences paysannes, il se joue là une bataille majeure pour la souveraineté alimentaire à l’échelle planétaire. Une lutte qui n’aboutira qu’en dépassant les frontières. Avec M. Ibrahim Sidibe, exploitant agricole et membre de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali Et Famara Diédhiou, chargé de programme Afrique de l’Ouest de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa) DOUBLAGE Jade Florent MEDIAS Mediapart et Afrique XXI (Articles Fanny Pigeaud) Film La Guerre des Graines. Site de l’AFSA Community Alliance for Global Justice Nyeleni MUSIQUES 1’18 Ami Yerewolo - I bamba 14’19 Attaque libertratoire de linfanterie feministe 27’34 - OMG, Mamy Victory - Next Level VISUEL Wikimedia Commons Jean Weber Tous les épisodes de l’Actu des Oublié.es

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Tous les deux lundis, l’Actu des Oublié.es explore les luttes dans le monde. Cette semaine, on se concentre sur les luttes pour le partage des eaux. Deux semaines après le rassemblement contre les bassines à Sainte Soline, nous explorons dans cet épisode les luttes pour le partage des eaux. Dans un contexte où l’eau se raréfie, les tensions autour de cette ressource reflètent brutalement la violence de l’accaparement par certains de ce qui est indispensable à toustes. Les luttes au nom du droit à l’eau sont devenues une constante à l’échelle planétaire, ce depuis plus de vingt ans dans certaines régions, en particulier en Amérique latine. Les populations s’y auto-organisent de manière croissante pour opposer un rapport de force à la fois local et global avec les multinationales. Si le lecteur ne fonctionne pas, voyez ici ! SOURCES Urugay / Argentine : Sites ou Facebook des assemblées pour l’eau ; journal la diaria ambiente ; observatorio del agua en Uruguay ; Amérique centrale : Avispa.org ; Desinformemonos ; le film court Altepelmecalli ou radio Zapatista ; Pérou / Tia Maria : roman animé La guerra por el agua sur le site d’Ojo Publico / soulèvement actuel : les2rives.info (conférences Romain Mingus), Révolution Permanente, Médiapart. MUSIQUES 2’55 Ruzgar • Bes Barmaq Explicit 10’44 KIRA1312 • Radioaktiva Prod 18’07 Skafo La Faro – XcieloXMar 22’10 Cay Sur – Proceres 27’09 – Carolina Tiva – Dale Poder al Barrio VISUEL Affiche de l’Assemblée nationale pour l’eau et pour la vie et des communautés de Santiago Mexquititlan. Tous les épisodes de l’Actu des Oublié.es ici !

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Analyse : quels enjeux autour du sans-abrisme à Bruxelles ?

Le sans-abrisme est une réalité préoccupante en Belgique, touchant des milliers de personnes à travers le pays. Les conditions hivernales particulièrement rigoureuses du début de l’année 2025, avec des températures particulièrement froides, ont rappelé la vulnérabilité des personnes sans logement face aux aléas climatiques. D’intenses chutes de neige ont eu lieu sur l’ensemble du territoire le mercredi 8 et le jeudi 9 janvier. A Bruxelles, les températures sont tombées sous la barre des –10C° la nuit du lundi 13 janvier. Une nouvelle fois, les premières personnes à être victimes de cette vague de froid ont été les personnes vivant dans la rue. Comme en 2024, une personne est décédée à Bruxelles le vendredi 10 janvier à la suite d’une hypothermie. En tout, en Belgique en 2024, ce sont près de 80 personnes sans abris qui ont perdues la vie dans la rue. Cette vie humaine arrachée est de l’ordre de la responsabilité collective et montre une nouvelle fois à quel point les personnes sans chez soi sont vulnérables face aux épisodes de grand froid. Les basses températures ne sont cependant qu’un facteur de mort parmi un grand nombre d’autres. Autant de facteurs qui rendent les conditions de vie dans la rue extrêmement difficiles. Si cette personne est directement décédée des températures négatives, de nombreux autres décès ne seront pas recensés par manque d’information. Lorsqu’une mort survient, c’est l’ensemble des conditions de vie et de survie d’une personne sans-abri qui est alors à pointer du doigt. Selon la Croix Rouge, le nombre de personnes sans-abris dans les rues de Bruxelles aurait presque quadruplé au cours des dix dernières années1. En août dernier, un dénombrement faisait état de 7.134 personnes. En réalité, beaucoup d’associations de terrain pensent qu’il y aurait plus de 10 000 sans abris à Bruxelles. Dans cette très large fourchette de personnes se trouvent des individus avec des besoins divers et variés. Pour exemple, sur l’espace de 20 ans, on est passé de 500 sans abris dénombrés à Bruxelles en 2000, sur lesquels environ 11 % de femmes, à plus de 5000 sans abris dénombrés, sur lesquels environ 23% de femmes, en 2023. Ces chiffres officiels montrent une hausse constante du nombre de sans abris. Les différentes méthodes qui ont permis d’effectuer des dénombrement ont toujours posé question quant à leur exactitude. Tout dénombrement implique des erreurs et des oublis, dus au contexte durant lequel il est réalisé. Par exemple, si un dénombrement se fait à une heure tardive, il est probable que les femmes sans abris soient moins facilement visibles que des hommes. Il est fréquent que des personnes sans-abris trouvent un hébergement qui ne peut pas être inclus dans un recensement (squat, amis, famille…). En bref, il est certain que la question du dénombrement est à prendre avec des pincettes tant celle-ci peut influer sur les moyens mis en place dans les secteurs d’aide aux sans abris. Hors le dénombrement, il est...

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Des policier·ères lancent une cagnotte en soutien au policier qui a tué Fabian

Une fresque réalisée à Bruxelles en hommage à Fabian, 11 ans tué par une voiture de police. Le 2 juin 2025, un agent de police a tué Fabian, 11 ans, dans le parc Elisabeth. Il a renversé et écrasé le jeune garçon alors que celui-ci roulait en trottinette électrique. Le policier est poursuivi pour « entrave méchante à la circulation ayant entrainée la mort ». Il a été placé sous mandat d’arrêt et a été assigné à résidence sous bracelet électronique. En défense de leur collègue, des policier·ères ont initié une cagnotte visant à soutenir l’agent qui a tué Fabian. En parallèle, un rassemblement en soutien au policier était organisé ce vendredi 13 juin. Cette solidarité envers l’agent met en évidence un problème structurel dans la police : le corps policier considère que toute violence exercée par un·e policier·e est légitime et qu’iels ne peuvent pas être responsables de crimes commis. La cagnotte a été lancée par « Alpha Cops Asbl ». Une ASBL belge fondée il y a moins d’un an par des policier·ères. Le nom « Alpha Cops » semble être un renvoi à l’idéologie masculiniste du mâle alpha*. Dans ses statuts d’ASBL, disponibles publiquement, il est expliqué qu’elle a pour but « d’aider financièrement des policiers en service qui seraient victimes d’accidents graves tels que des attentats, accidents de la route, etc. L’association a également pour but d’aider financièrement la famille d’un policier ayant perdu la vie en service. […] L’association peut être l’intermédiaire d’action de solidarité envers un policier ou la famille d’un policier pour toute autre cause. » [1] Dans les médias, des policier·es, sous anonymat, expliquent que l’agent qui a tué Fabian « voulait simplement bien faire son travail« , que « Avec du recul, on est tenté de dire que les policiers ont tout mal géré lors de ce fameux lundi noir. Qu’ils n’auraient jamais dû poursuivre un enfant de 11 ans en trottinette électrique, que c’était disproportionné. Mais cela faisait simplement partie de leur mission. Dans et autour du parc Élisabeth, une lutte contre les nuisances fait rage depuis des mois : la drogue, mais aussi l’utilisation intempestive de trottinettes. Cette approche est inscrite noir sur blanc dans le plan de sécurité zonal. Ce soir-là, les policiers devaient procéder à des contrôles proactifs.” [2] Sur le plateau de la RTBF quelques jours à peine après la mort Fabian dans l’émission : » ‘QR le débat’ : Police, coupable ou victime ? « , un policier invité justifiait l’intervention policière ayant mené à la mort de Fabian par ces mots : « Je ne sais pas si l’enfant ici [Fabian], sa physionomie réelle, ressemblait à celle qu’on a mis dans la presse. […] Parfois un enfant de 12 ans en apparaît 18, parfois un de 18 parait 12. » Une rhétorique similaire pour justifier des violences sexuelles des adultes sur les enfants. Parallèlement, le plus grand syndicat de police du pays, le NSVP, se dit « consterné » par le fait que le policier soit poursuivi. Il déclare...

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En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens

En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens Ce vendredi 13 juin, au pied du Palais de justice de Bruxelles, un spectacle surréaliste s’est déroulé sous les yeux de manifestant·es venu·es réclamer justice pour Sourour Abouda, morte dans un contexte policier. Face à elles et eux, environ 200 policiers, en uniforme pour la plupart, sont venus soutenir l’un des leurs, inculpé pour la mort de Fabian, 11 ans. Une scène qui dit beaucoup de l’impunité policière en Belgique et du deux poids, deux mesures dans la gestion des mobilisations. Un enfant tué, un agent soutenu en uniforme Fabian, 11 ans, est mort le 4 juin à Ganshoren, renversé par un véhicule de police lancé dans une course-poursuite. Le policier au volant, âgé de 26 ans, a été inculpé pour entrave méchante à la circulation ayant entraîné la mort et placé en détention provisoire à domicile avec bracelet électronique. Cette décision a été prise car l’individu aurait menti lors de l’écriture de son PV, affirmant avoir les gyrophares et sirènes allumés, éléments démentis par l’analyse du véhicule de police. Il roulait également, toujours d’après les premiers éléments de l’enquête, à une vitesse supérieure à 40km/h dans un parc. Et pourtant cette décision a déclenché l’ire des syndicats policiers, qui dénoncent un « acharnement » judiciaire et médiatique. Le ton est donné dans l’appel à mobilisation rédigé par les collègues de l’agent, issus du service Trafic de la zone Bruxelles-Ouest : « Cela aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. (…) Allons montrer que nous ne formons qu’un, le corps de police belge. » C’est donc à 13h, qu’environ 200 agents se sont rassemblés place Poelaert, en plein centre de Bruxelles, en uniforme, en contradiction flagrante avec la circulaire ministérielle GPI 65 de 2009 qui interdit le port de l’équipement fonctionnel lors de toute manifestation. Venir en uniforme, en tant que force publique, pour protester contre une décision judiciaire, celle d’un juge d’instruction, est un acte politique lourd de sens. Une manière de dire que la police, au-delà des procédures, reste juge de ses propres actes. « C’est un réel danger pour la démocratie que des policiers contredisent ouvertement une décision de justice, en tenue », s’indigne une manifestante. Une contre-manifestation… réprimée En face de cette manifestation en soutien au policier inculpé, quelques dizaines de citoyen·nes, venu·es dénoncer cette posture d’impunité, sont encerclé·es, nassé·es par la police. Une nasse, pourtant illégale, pratiquée ici à l’encontre de militant·es pacifiques, dont la majorité étaient présents pour soutenir la famille de Sourour. « C’est une démonstration en direct de ce que nous dénonçons : l’usage arbitraire de la force, le mépris des libertés fondamentales, la répression de toute opposition », témoigne une personne présente sur place. Une tentative de brouillage de la mobilisation pour Sourour Mais ce n’est pas...

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