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Labofiction : Bxl2055 ✷ Mois Libre

Labofiction : Bxl2055 ✷ Mois Libre

Bruxelles | sur https://stuut.info

Nous explorerons les futurs désirables de Bruxelles en 2055 grâce à un jeu de rôle entièrement oral.

Inspirée des labofictions des ateliers de l’antémonde, cette spéculation collective nous emmènera dans une utopie où le capitalisme et l’autoritarisme ont disparu, mais où la condition humaine reste une lutte de chaque instant. Le paysage social mondial est plutôt désirable, mais les mœurs de l’ancien Monde nous ont laissé une planète ravagée. De plus, la liberté de nos communautés est mise en péril par des enclaves aux tendances belliqueuses et commerciales.

Ce voyage dans les imaginaires nous permettra une projection sensible et concrète dans nos rêves utopiques, tout en les confrontant à la dureté de nos humanités. Cet acte est performatif et crucial à notre époque où il est plus simple d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme.

Avec Jean-Baptiste Molina
Avec le soutien de Désorceler la finance, petites singularités, ZonneKlopper

*dates et horaires*
le 16.04.2025 à 15h

*gratuit*
sur réservations

Avril ✷ le Mois Libre
Cette saison, le mois d’avril laisse place au Mois Libre, un espace de réflexion et de mise en tension, où artistes, chercheur·ses et activistes croisent récits et pensées pour interroger les structures d’oppression et imaginer des alternatives.

Ce temps fort nous permet d’imaginer une programmation plus réactive, en prise directe avec les urgences sociétales.

Espace ouvert et (presque spontané), le Mois Libre est ancré dans le temps présent et le fruit d’une réflexion collective.

©P.M

Voir en ligne : Le site du Théâtre de la Vie


Anciens évènements

Labofiction : Bxl2055 ✷ Mois Libre

 mercredi 16 avril 2025  15h00 - 20h00
 mercredi 16 avril 2025
15h00 - 20h00
 Théâtre de la Vie,

 

rue traversière 45, 1210 Saint-Josse-Ten-Noode - Bruxelles (BE)

Notes

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

16 juin - 19h00 - L’Antenne Noire

[Projection] One. Two. Three - avec Vincent Meessen

Ce lundi 16 juin, l’assemblée de lutte en solidarité avec le Congo vous invite à une projection de One.Two.Three, un incroyable film qui explore la participation méconnue de révolutionnaires congolais au mouvement de l’Internationale situationniste en mai 68. Le film sera suivi d’une discussion avec son réalisateur Vincent Meessen. Rendez-vous à 19h à l’Antenne Noire (rue du Marais 1, 1000 BXL) ! « Un spectre hante le monde : l’Internationale situationniste ». C’est par cette allusion à la première phrase du Manifeste du parti communiste que l’Internationale situationniste, mouvement révolutionnaire et dernier mouvement international d’avant-garde de la modernité occidentale, s’est inscrite de manière provocante dans l’histoire à venir. L’Internationale situationniste a laissé une empreinte aussi radicale qu’indélébile sur le monde des idées et des formes. Elle a fondamentalement changé la compréhension de la relation entre l’art, la politique et la vie quotidienne, par son rôle instrumental et décisif lors des événements de mai 68, et par sa critique et son détournement des formes du spectacle marchand. Honni, l’art a été sa première cible, et nous savons que depuis lors, les artistes ont continué à débattre et à se battre avec cet héritage critique. Dans One.Two.Three, Vincent Meessen commence par contourner le piège de la mythologie situationniste, qui consacre Guy Debord comme héros et épicentre d’une révolution. Au contraire, l’ouvrage revisite une partie de l’histoire de ce mouvement qui avait été ignorée jusqu’alors. Le point de départ est la découverte, dans les archives du situationniste belge Raoul Vaneigem, des paroles d’un chant contestataire que le situationniste congolais Joseph Mbelolo Ya Mpiku avait composée en mai 1968. En collaboration avec Mbelolo et de jeunes musiciennes de Kinshasa, du producteur musical Vincent Kenis (Congotronics), Meessen a produit une nouvelle interprétation de la chanson. La représentation cinématographique fragmentée de l’œuvre offre une traduction spatiale de cet arrangement collectif de subjectivités. Le labyrinthe multicolore d’Un Deux Trois, le club de rumba qui a abrité le célèbre orchestre OK Jazz de Franco Luambo, figure emblématique de la modernité artistique au Congo, offre un cadre idéal pour une dérive musicale. Sur fond de rumba congolaise, genre populaire et hybride par excellence, d’architecture vernaculaire menacée et de rhétorique révolutionnaire du passé, le film met en musique le récit de rencontres inattendues et l’une des formes qui en est issue : la chanson de Mbelolo. Transformé en espace expérimental par des musiciennes qui, au fil de leurs pérégrinations, tentent de s’accorder les unes aux autres, le club devient une chambre d’écho des impasses de l’histoire et des promesses inachevées de la théorie révolutionnaire. Et tandis que Mbelolo Ya Mpiku redécouvre la chanson qu’il avait perdue, des soulèvements populaires éclatent à Kinshasa juste à l’extérieur des murs...

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