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Lützerath (Allemagne) : appel à rejoindre la ZAD de Rhénanie, menacée d’expulsion

Lützerath (Allemagne) : appel à rejoindre la ZAD de Rhénanie, menacée d’expulsion

La Zad Rhineland s’est installée récemment dans le village de Lützerath en Allemagne, proche des frontières avec la Belgique et les Pays-Bas, à 4h de route de Nancy. Elle appelle à soutien ! Le village de Lützerath en Rhénanie est menacé de destruction par l’accroissement de la mine de Garzweiler par RWE, une multinationale allemande d’énergie, et son appétit pécuniaire hors norme.

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Défendons Lützerath

Ici, nous défendons la justice climatique, nous nous rebellons contre un système néocolonial destructeur qui détruit les fondements de la vie dans le monde.

Venez à la ZAD de Rheinland et défendez Lützerath avec nous !


Les informations suivantes proviennent de la police : (Nous ne pouvons pas leur faire confiance à coup sûr - Soyez donc prêts pour début janvier également).

  • L’expulsion interviendra vers le week-end du 14-15/01/2023.
  • La police tentera de boucler Lützerath avec des clôtures de construction.

Voici notre estimation :
La tentative d’expulsion prendra 1 à 6 semaines.
Si vous êtes tous là, cela serra annulé et Lützi Bleibt. 
Si vous souhaitez y être avant le confinement policier : Venez avant le 10.01.
Même si la police réussissait à boucler Lützerath, on a besoin de vous de toute urgence sur place !

Nous pouvons bloquer l’arrivée des engins de démolition, empêcher l’arrivée de nouvelles unités de police, arrêter l’exploitation minière à ciel ouvert directement par des blocages et avec le soutien des habitants de Lützi en livrant du matériel et en manifestant de l’extérieur de la zone.

À tout moment, des piquets de rencontre à Holzweiler et Keyenberg serviront de point de contact légal.

De plus, il y a un camp à Keyenberg, où vous pouvez camper, manger et obtenir des informations sur les actions.

Vous avez des questions, souhaitez vous préparer ou souhaitez-vous en savoir plus sur Lützi  ?
Venez à la scéance d’information :

More or less 10 reasons to come to Lützerath || 01.04.2022


Ce que tu peux faire

  • Venez à Luetzerath pour les dates prévues et restez ici pour les prochains mois.
  • Vous pouvez également obtenir le matériel de mobilisation (propagande) via le site internet (ou en document joint à l’article) pour l’imprimer vous même. N’hésitez pas à le distribuer dans vos cafés préférés, centres autonomes, universités, lieux de travail, parmi vos amis et partout où vous en avez envie. (Il est aussi possible d’en commander via : mobi@luetzerathlebt.info )

Contact
+49 1520 1339091
kontakt@luetzerathlebt.info
Ou via les réseaux sociaux :
Insta/ Twitter / Facebook / Youtube/ Telegram


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Lützerath (Allemagne) : appel à rejoindre la ZAD de Rhénanie, menacée d’expulsion

 mardi 10 janvier 2023  Toute la journée
 mardi 10 janvier 2023
Toute la journée
 Lützerath,

 

Allemagne

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Écologie

[Expo ZAD & Rencontre] Ce soir : La lutte de la forêt de Hambach au DK avec des camarades allemands !

Rencontre - Discussion : "Tous les villages restent !" Focus sur des luttes de territoires en Allemagne : Hambacher Forst et Lützerath Lebt En présence de camarades venus d’Allemagne ZAD nulle part, ZAD partout, ZAD toujours !! AUJOURD’HUI : : VENDREDI 18 NOV 19h @ DK (St Gilles) Welcome à : "Tous les villages restent !" Focus sur des luttes de territoires en Allemagne : Hambacher Forst et Lützerath Lebt À l’occasion du 3e anniversaire du lancement de l’occupation de la ZAD d’Arlon, les Acteurs.ice.s des temps présents* vous invite à une expo et participer à la 4e rencontre d’un cycle de 5 rencontres sur les ZAD. Pour revenir sur les zones à défendre et autres luttes de territoires comme manière pour vivre, habiter nos paysages et les défendre en solidarité avec le vivant, contre le vieux monde...et ses complices. En ville comme en milieu rural, tout ça bien sûr en lien avec l’actualité que nous traversons...et qui nous traverse, ce qui nous arrive ici et ailleurs. Accueil et bar ouvert : 18h45-19h30 Présentation des luttes : 19h30 - 20h30 Discussions et perspectives de luttes : 20h30 - ... Adresse : au Dk - 70b rue de Danemark, 1060 Bruxelles. Elles et ils viendront parler de leur(s) lutte(s) contre la déforestation et la destruction des villages au profit de l’industrie du charbon. Luttes gagnées et /ou en cours (et, pour celles en cours : besoin de renforts urgent). Elles et ils viennent d’une forêt occupée depuis 2002 ainsi que d’une ferme occupée, menacée d’être rasée dans les semaines prochaines pour faire place aux pelleteuses de la multinationale RWE. Elles et ils tiennent bon, malgré leur situation difficile, et viennent témoigner et discuter chez nous. Venez nombreuses. Occasion aussi de voir ou de revoir une très belle exposition ayant comme sujet les Zones à Défendre. Sera également disponible la brochure « ZAD d’Arlon – Écrits solidaires » compilée par les Actrices et les Acteurs des Temps Présents, à prix libre bien entendu.

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La caravane des « Soulèvements de la Terre » passe par Bruxelles

Mardi soir, le Steki accueille des personnes impliquées dans l’organisation du mouvement des « Soulèvements de la Terre », en France, et d’autres qui prennent part à des luttes de territoire en Belgique. Présentation et discussion. La caravane des "Soulèvements de la terre" passe par Bruxelles. Saison 4 : LES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE ENFONCENT LE CLOU ! En co-organisation avec des acteurs de luttes de territoire de Belgique. En France : "En 18 mois et face à l’urgence absolue qu’atteste l’état du monde, nous avons - à plusieurs centaines ou milliers - occupé et mis en culture des terres menacées, bloqué et désarmé des industries du béton ou des biotechnologies, assailli et débâché des méga-bassines, fait obstacle à des chantiers et participé à faire reculer très concrètement des plans d’aménagement marchands. Nous nous situons à une première étape de la constitution d’un front de résistance au désastre et de reprise en main de nos moyens d’existence." En Belgique : Après l’action Code Rouge, comment amplifier l’impact effectif de nos actions et le tissage de nos luttes et stratégies ? Quelles inspirations et énergies pour nos contextes de luttes ici ? Dans les suites des Zad de la Chartreuse, Arlon, le Mouvement Stop Alibaba ou Occupons le Terrain, Code Rouge ou encore les luttes urbaines pour le logement... Lors de cette rencontre, nous partagerons récits et analyses depuis l’intérieur des Soulèvements de la terre, avec une présentation du mouvement, ses luttes et actions et son fonctionnement ; ainsi que les échos et les suites possibles d’actions comme "Code rouge", qui a permis le blocage de sites de TotalÉnergie en Belgique les 8 et 9 octobre dernier... Accueil 18h30 Présentation 19h Discussion 20h Bienvenue ! Au Steki, rue Gustave Defnet n°4-6, Saint-Gilles, Bruxelles. Un petit buffet est prévu sur place : une participation d’ 1 € aux frais de la soirée est demandée. En cas de forte affluence, on se dirigera vers un autre local situé non-loin de là...

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VICTOIRE : LA CHARTREUSE EST SAUVÉE !

🎉💜🌳🦋💪LA CHARTREUSE EST SAUVÉE !💪🦋🌳💜🎉 🐦🐦🐦TCHIP-TCHIP-TCHIIIIIIIP : ON A UN ACCOOOOOOOOOOOOOORD !!! ✨ 👉 Hier après-midi ont eu lieu, à l’initiative du Bourgmestre Willy Demeyer, les négociations tant attendues entre, d’une part, les représentant·es de l’occupation, d’Un Air de Chartreuse et de Occupons le Terrain et, d’autre part, les représentants de la société Matexi. ⌛Après deux heures de discussion nous sommes parvenu•es à l’accord que nous publions ci-dessous. ❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥C’est avec beaucoup d’émotion, de joie, de reconnaissance (et on l’avoue, pas mal de fierté aussi) pour toustes celleux qui se sont investi•es dans cette lutte que nous pouvons affirmer que cet accord rencontre, les objectifs que s’étaient fixés les défenseurs/euses de la Chartreuse ! En effet, la société Matexi s’est engagée à ne pas poursuivre de projet immobilier (c’est à-dire AUCUN projet immobilier d’aucune sorte) sur l’ENSEMBLE du site lui appartenant (c’est-à-dire la zone que nous occupons depuis le mois de mars mais aussi une autre parcelle derrière le fort dont elle est également propriétaire) ! Elle s’engage aussi à ne pas mettre à exécution la décision de justice lui autorisant d’expulser l’occupation. Par cet accord, la société Matexi fait donc le choix de la conciliation en renonçant à une intervention policière ainsi que celui de la préservation du vivant et du respect des préoccupations légitimes des Liégeois·es. 👑 Cette magnifique victoire est le résultat d’une lutte menée avec une détermination, une ténacité et une solidarité incroyables. Cinq ans de lutte pour les riverain·es et les Liégeois·es rassemblé·es au sein d’un Air de Chartreuse et six mois d’occupation tenue contre vents-et-marées (et même sécheresse) ! Cette complémentarité des moyens de lutte restera sans doute pendant longtemps un très bel exemple de réussite dans nos mouvements sociaux et écologistes. ❤️🧡💛💚💙💜 Un énorme merci aux zadistes, déters parmis les déters sans qui rien n’aurait tenu ! Merci à tous les soutiens de l’occupation, organisations, comités de quartiers, partis politiques et surtout toustes les personnes qui ont mis leurs moyens et leur coeur pour faire vivre cette occupation ! 👋 Nous saluons la Ville pour le respect de ses engagements et nous ne manquerons bien sûr pas de suivre de près la mise en application de notre accord, d’une part pour garantir la préservation de la forêt ad vitam æternam et d’autre part pour que les compensations données à Matexi ne reportent pas le problème autre part. 📯 Nous vous donnons rendez-vous à l’Hôtel de Ville aujourd’hui à 16h45 pour assurer le suivi de ces accords et pour soutenir le vote de la Motion proposant un moratoire afin de preserver l’intégralité du site de la Chartreuse et des espaces verts à Liège ! De notre côté, nos objectifs étant atteints, nous respecterons nos engagements en lançant dès cette semaine le démontage de l’occupation et le nettoyage des lieux pour laisser la vie sauvage...

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Écologie

Brigade antirelous, numéro antiagressions… les Zad contre les violences sexuelles

Un article paru sur Reporterre.net en juillet dernier. Non mixité, équipes antirelous… Les Zad, à Notre-Dame-des-Landes, à Bure ou en Suisse, luttent, aussi, contre les violences sexuelles. Et tentent de s’extraire de la logique punitive et carcérale. Lola avait 19 ans quand un homme de la « zone à défendre » (Zad) du Carnet, en Loire-Atlantique, l’a agressée sexuellement durant son sommeil. C’était en novembre 2020. Elle passait alors la nuit dans la caravane de Léo , une connaissance, afin d’éviter la présence d’un homme alcoolisé. Une fois endormie, elle a été réveillée à plusieurs reprises par Léo lui caressant l’entrejambe, un sein, puis son bas-ventre. Les Zad n’échappent pas aux violences sexuelles, endémiques dans nos sociétés . Mais plusieurs lieux travaillent à déconstruire les dominations, à travers une multitude d’initiatives : numéro de téléphone « urgence agressions », cabane en mixité choisie (sans hommes cisgenres ), équipe « antirelous » ou encore manifeste contre les violences sexistes à lire à l’arrivée… « Nous avions instauré ce que nous avons appelé le “Aouch” », détaille, par exemple, Fouzia. Cette personne non-binaire a passé plus de quatre mois sur la Zad de la Colline, en Suisse, un lieu en lutte contre une carrière de ciment expulsé en 2021. « En gros, il s’agissait d’un mot que n’importe qui pouvait dire si iel (contraction de "il" et "elle" afin d’avoir un pronom neutre) se trouvait en situation d’inconfort dû à un comportement sexiste ou macho, allant d’une trop grande prise de place d’un gars alcoolisé sur le dancefloor à des attouchements ou agressions. La personne à qui le “Aouch” était destiné devait répondre “je t’entends” et se retirer. » La technique est un succès : « Ça a marqué plus d’une personne venue sur la Zad », se souvient Fouzia. Sur la question du sexisme, la Colline semble particulièrement avancée. « Un manifeste contre les violences sexistes, sexuelles et queerphobes a été très vite écrit et nous avons fortement recommandé à chaque personne arrivant sur la Zad de le lire », détaille Fouzia. Des collages en soutien à Lola, à Paris et Montreuil (Île-de-France). À Notre-Dame-des-Landes, les personnes victimes peuvent appeler un numéro « urgence agressions », ouvert lors de soirées ou d’événements importants, comme le festival Zadenvies en août 2020, qui a rassemblé des milliers de personnes. « Le numéro était visible à plusieurs endroits pour que des personnes dans l’entourage d’une agression sexiste, raciste, homophobe, transphobe puissent rapporter les faits, demander du soutien », précise un communiqué de la Zad publié sur son site en janvier 2021. Lola est aussi passée par Notre-Dame-des-Landes et se souvient du dispositif : « Des filles se relayaient pour répondre », précise-t-elle. « Une équipe de participant·es s’est formée pour proposer du soutien direct, rapporte aussi le communiqué. Elles arpentaient les parcelles de l’événement avec des brassards jaunes de manière à être...

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

4 juillet - journée -

[France/Tarn] Turboteuf, l’A69 c’est TOUJOURS NON

4-6 juillet, Tarn (81) Weekend de mobilisation – Animation - Concerts Rassemblement Samedi 14h Le 27 février dernier, le tribunal administratif de Toulouse jugeait l’autorisation environnementale de l’A69 illégale. Il estimait les dommages irréversibles que cette autoroute allait entraîner beaucoup trop importants au vu des « bénéfices très limités qu’aurait ce projet pour ce territoire et ses habitant.es ». Depuis lors, les machines se sont enfin tues ! Le 28 mai, le tribunal administratif de Toulouse a offert un sursis exécutoire pour que NGE puisse continuer les travaux en attendant la nouvelle décision du tribunal sur le fond, venant ternir les espoirs de remporter ce combat emblématique dans les luttes contre les grands projets écocidaires et anachroniques au profit d’intérêts privés. Une nouvelle décision de la cour d’appel aura lieu fin novembre, pouvant stopper les travaux à nouveau, seulement quelques petits mois après leur reprise. Durant ces 3 dernières années, tous les moyens nécessaires ont été mis en place contre cette langue de bitume de 400ha : actions juridiques, blocages, occupations, désarmement, sensibilisation, visibilisation de la lutte. Mais une stratégie a primée, celle de la complémentarité des modes d’intervention. Si c’est une décision juridique qui a forcé le chantier à s’arrêter en février, il est impossible de la décorréler des innombrables actions de terrain ayant amené des milliers de personnes – riverain.es, paysan.nes, écureuil.les, juristes, zadistes, parent.es d’élèves, artistes, retraité.es – à résister pied à pied sur le sol tarnais. Il s’agit donc d’affirmer que nous ne les laisserons pas passer en force et recommencer. Nous ne les laisserons pas poursuivre jusqu’au bout de leur politique de la destruction accomplie et arguer qu’un chantier ne peut plus être arrêté puisqu’il est déjà trop avancé. L’heure n’est plus au bitume mais à penser la renaturation des dizaines de kilomètres de prairies fertiles, collines et forêts arasées. Il n’y a plus lieu de remettre en route les tractopelles, mais bien de renoncer enfin aussi aux autres chantiers – méga-bassines, LGV Bordeaux Toulouse, LGV Lyon Turin, Canal Nord Seine Europe, A412, A133-A134, et bien d’autres – qui intoxiquent nos territoires, accaparent ce qu’il nous reste des terres et d’eau pour les rentes d’une minorité. Nous organisons donc une fête et rassemblement d’enterrement de l’A69 les 4,5,6 juillet aux abords du tracé de l’autoroute. Toutes les infos sur linktr.ee/stop_a69

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26 juin - 18h30 - Bosch

Soirée antinucléaire - Microfissures

Lancement de la brochure antinucléaire Microfissures et projection du documentaire La colère dans le vent Jeudi 26 juin au Bosch nous vous proposons une soirée autour de la thématique du nucléaire. Ouverture des portes à 18h30 Prix libre 19h - Présentation de la brochure Microfissures sur le nucléaire en Belgique La Belgique compte 2 centrales nucléaires, quelques missiles états-uniens, projette d’enfouir des déchets radioactifs pour au moins 100.000 ans, abroge la loi de sortie du nucléaire, investit dans des projets de recherches.... On est un petit groupe antinuke de non-spécialistes qui se sont dit que ça méritait d’en parler davantage ! Contre le nucléaire et son monde, pour comprendre l’histoire de la nucléarisation de la Belgique et son lien avec l’histoire coloniale et qui sont les acteurices actuelles Présentation du projet d’infokiosque mobile de fanzines sur le nucléaire °*°*°* Pause soupe *°*°*°* 20h30 - Projection du documentaire « La colère dans le vent » d’Amina Weira (Vrai vrai films, 2016, Niger, 54min) "Dans ma ville d’origine Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région, balayée par les vents de sable, est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Cette exploitation a complètement désorganisé la vie de la population. Une partie de l’année, de violents vents de sable enveloppent entièrement la ville. Ce vent de poussière propage des substances radioactives. Chacun cherche un abri. La ville devient calme, toutes les activités sont stoppées. Mon père, travailleur de la mine d’uranium en retraite, est au cœur de ce film. Il va dépoussiérer ses souvenirs, les 35 années de son passage à la mine. Grâce à mon père, je vais à la rencontre d’autres anciens travailleurs qui ont certainement leur mot à dire."

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Écologie

[Ouganda] La répression pour imposer un projet d’oléoduc

L’oléoduc EACOP prévoit de mesurer environ 1.400 km de long, allant du Parc national Murchison Falls en Ouganda, jusqu’au port de Tanga en Tanzanie, pour acheminer du pétrole des 400 puits ougandais de Tilenga et Kingfisher jusqu’à la mer, où il pourra être vendu à l’international. Il est estimé que 246.000 barils de pétrole couleront chaque jour dans cet oléoduc, pendant les 25 années d’exploitation prévues. Ce projet est porté par les gouvernements de l’Ouganda, de la Tanzanie, ainsi que TotalEnergies et la China National Offshore Oil Corporation. 100.000 personnes ont été expropriées et lésées dans l’opération (les indemnités étant bien inférieures à la valeur des terres exprorpiées). En Ouganda, les protestations, pourtant pacifiques, sont réprimées. Une centaine de personnes ont été arrêtées et menacées par la justice, pour avoir participé à des manifestations. Le 21 mai, 9 personnes ont été arrêtées pour avoir manifesté devant le la banque KCB. Elles doivent faire face à l’accusion de « nuisances publiques ». Le 4 juin, Stephen Kwikiriza, figure de proue du mouvement d’opposition à l’EACOP, a été enlevé par des militaires. Il a été amené de poste militaire en poste militaire pendant une semaine pour y être passé à tabac, avant d’être jeté, mal en point, au bord d’un route, il y a deux jours.

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