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[Metz] ouverture du local libertaire Le Sabot

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Nous, militant.e.s anarchistes, refusons de céder à l’ambiance délétère que nous impose le capitalisme et cherchons plutôt à nous lancer dans un projet enthousiaste, pour ainsi entrevoir le monde futur !

A Metz, quartier des Allemands, notre local autogéré Le Sabot prend vie !

Le Sabot est avant tout lieu d’ouverture, d’autogestion, de partage, de rencontres, d’éducation populaire, de permanence syndicale ou associative et même un espace librairie et bibliothèque sociale. Un lieu ouvert à toutes celles et ceux qui partagent l’envie de construire un avenir différent, émancipateur, multiculturel et populaire.

Car Le Sabot est un lieu qui compte bien s’inscrire durablement dans la réalité sociale et politique du quartier, de la ville et de la région !

Pour financer notre projet, nous comptons sur toutes les bonnes volontés partageant nos valeurs. Plusieurs évènements seront organisés afin de récolter des fonds. En parallèle nous avons lancé une souscription, et si vous souhaitez n’hésitez pas à y participer, plus d’informations au Sabot. Même les plus petites sommes sont utiles !

Parce que nous refusons de céder à l’ambiance délétère que nous impose le capitalisme nous nous lançons dans un projet enthousiaste, pour ainsi entrevoir le monde futur !

Ça ce passe au 21 rue des Allemands, si ça t’intéresse ou si tu as des questions, viens nous rencontrer !

mail : le-sabot@@@riseup.net

(Des horaires d’ouverture seront bientôt communiqués :)

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Voir en ligne : Infokiosque

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Histoire / Archives

Les cantines végétaliennes : un positionnement politique

Introduction Au moment où ce texte est écrit, la majorité des cantines dans les espaces de luttes anarchistes ou autonomes en fRance sont végétaliennes. C’est-à-dire qu’ielles ne servent pas de produits d’origines animales (viande, lait, œuf, miel…). Cette situation pourrait amener à croire qu’il s’agit d’une certaine forme de « victoire » ou en tout cas d’une reconnaissance des théories et des luttes du mouvement antispéciste au sein des espaces anarchistes, autonomes ou de la « gauche radicale ». Ce n’est pourtant pas le cas. Les cantines végétaliennes sont des outils de lutte historique du mouvement antispéciste (comme le sabotage et les libérations). Elles s’inscrivent dans une stratégie de propagande par l’exemple. Ils s’agit de montrer que l’on peut avoir accès à une alimentation équilibrée, agréable et accessible sans utiliser de produits issus directement de l’exploitation d’animaux non-humains. Pourquoi cet outil de diffusion ne semble pas fonctionner au sein des espaces radicaux ? Une dépolitisation du choix de l’alimentation végétale Cet échec est profondément lié au fait que la mise en place des cantines végétaliennes au sein des espaces radicaux s’est faite par la dépolitisation du contenu théorique et la disparition des idées antispécistes pourtant à l’origine des cantines végétaliennes. Revenons sur quelques pratiques de dépolitisation courantes. Absence de communication sur le sujet De nombreux lieux ou espaces n’indiquent pas explicitement que les cantines sont végétales dans leur communication. Parfois même en justifiant que le dire explicitement amènerait certaines personnes à ne pas venir. Cette prétendue ouverture envers des personnes imaginaires permet donc de faire disparaître les positionnements et des choix politiques (ou leur absence) dans l’alimentation. De même, il est exceptionnel de voir des flyers antispécistes sur les tables de ces cantines. Pourtant le choix de l’alimentation végétalienne, comme celui du prix libre ou encore de l’auto-gestion sont des choix politiques. Il s’agit d’essayer de créer ici et maintenant le monde futur. Le faux argument de l’inclusion Lorsqu’il s’agit de justifier le choix de l’alimentation végétale, un argument qui ressort souvent, c’est qu’il s’agit d’un mode d’alimentation collective qui permet de respecter les contraintes alimentaires les plus courantes des personnes qui viennent se nourrir à la cantine : hallal, casher, vegan… Cet argument conduit à mettre sur le même pied l’adhésion à des croyances religieuses que des positionnements s’opposant à l’exploitation et au massacre continuel de milliards d’animaux. Pourtant, les arguments antispécistes ne sont pas issus de règles absurdes et contradictoires édictées par des figures d’autorités, mais des choix basés sur des connaissances et analyses scientifiques et émancipatrices. Si l’inclusion est un faux argument, c’est bien parce que peu d’efforts, sont réellement déployés concernant l’inclusion...

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Extrême-droite / Antifascisme

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts Samedi 02 juin 2025, à Bruxelles. Un enfant de 11 ans, Fabian, meurt percuté par une voiture de police alors qu’il se trouve sur sa trottinette. Les circonstances exactes restent floues, mais l’événement a bouleversé une partie importante de la population. Une émotion forte s’est exprimée dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans la rue. Et cette émotion est légitime. Elle est nécessaire. Un enfant meurt, et rien ne devrait jamais banaliser cela. 1. Un meurtre d’Etat à analyse à l’aulne raciale. Pourtant, à Bruxelles Panthères, à et dans tous les milieux antiracistes de terrain, nous savons qu’il ne s’agit ni d’un fait divers isolé, ni d’un simple accident de la route. C’est un meurtre d’État. Un assassinat policier inscrit dans un système de domination raciale. Dire cela n’est pas une provocation. C’est un impératif analytique. Il est impossible de comprendre la mort de Fabian sans adopter une lecture antiraciste, c’est-à-dire une lecture qui relie cette tragédie à un système plus large, celui de la suprématie blanche, et à ses manifestations concrètes dans les dispositifs policiers, judiciaires et médiatiques. C’est pourquoi l’ensemble des questions doivent être posées, y compris celle des (in)sensibilités différenciées selon la race. Car au-delà de la tristesse, du choc, de la sidération, une question politique profonde se pose. Pourquoi certaines morts suscitent-elles l’émotion collective et d’autres non ? Pourquoi la mort de Fabian devient-elle un fait de société, alors que celle d’Adil, d’Ibrahima, de Mehdi, de Lamine, …— pour ne citer qu’eux — n’a pas provoqué une indignation aussi large, aussi partagée, aussi transversale ? Soyons clairs : il ne s’agit pas d’opposer les douleurs. Il ne s’agit pas de dire que la mort de Fabian « mérite moins » de compassion. Au contraire : chaque vie compte, chaque deuil mérite d’être entendu, chaque injustice doit être dénoncée. Ce que nous proposons ici, c’est un déplacement du regard. Un appel à élargir notre boussole morale. Une invitation à interroger nos sensibilités collectives : à qui s’adresse-t-on quand on parle de victime ? À partir de quand une mort devient-elle « intolérable » ? Mais nous proposons aussi de penser Fabian comme une victime du racisme d’Etat. Les deux doivent être pensées « en même temps ». 2. La mort de Fabian, 11 ans : un meurtre d’État, un meurtre raciste — lecture antiraciste d’une tragédie structurelle 2.1. Une police structurée par la race Commençons par-là : la police belge est une structure d’État raciste, et elle ne peut être comprise autrement. Rappelons-le, le racisme n’est pas une attitude individuelle, mais, d’après la géographe abolitionniste Ruth Gilmore, la production et l’exploitation de différences groupales justifiant l’exposition différenciée à la mort. Or, que fait la police en...

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Extrême-droite / Antifascisme

Notre morale est notre révolution. Extrait d’un recueil de textes de George Habash

Nous publions un extrait du livre Rien n’est plus précieux que la liberté, récemment paru aux éditions Premiers matins de novembre. Il s’agit d’un recueil de textes et d’entretiens avec George Habash, l’un des fondateurs du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation anticolonialiste, marxiste et révolutionnaire. L’extrait publié ici est un discours qui a été prononcé par George Habash à l’Hôtel international de Jordanie d’Amman, le 12 juin 1970, à 5 heures du matin. Habash s’adressait aux otages retenus lors du quadruple détournement d’avions mené par le FPLP face aux attaques du régime jordanien contre la révolution palestinienne. Ce discours fut d’abord publié par le Département d’information du FPLP, sous ce titre. Mesdames et messieurs, Il me semble qu’il en va de mon devoir de vous expliquer pourquoi nous avons fait ce que nous avons fait. Bien sûr, d’un point de vue « libéral », je suis désolé de ce qui vous est arrivé́, et je suis désolé́ que nous vous ayons causé du souci durant les deux ou trois derniers jours. Mais en mettant tout cela de côté, j’espère que vous comprendrez, ou au moins essaierez de comprendre, les raisons de notre action. Il sera peut-être difficile pour vous de comprendre notre point de vue. Des personnes vivant dans différentes circonstances pensent différemment. Elles ne peuvent pas penser de la même manière, et pour nous, le peuple palestinien, les conditions dans lesquelles nous vivons depuis un bon nombre d’années, toutes ces conditions ont déterminé notre façon de penser. Nous ne pouvons pas faire autrement. Vous ne pourrez comprendre notre point de vue une fois qu’en prenant en compte un fait très basique. Nous, Palestiniens, vivons dans des camps et dans des tentes depuis 22 ans. Nous avons été chassés de notre pays, de nos maisons, de nos terres, chassés comme des moutons et parqués dans des camps de réfugiés, dans des conditions inhumaines. Cela fait vingt-deux ans que notre peuple attend de voir ses droits respectés, mais rien ne se passe. Il y a trois ans1, les circonstances nous ont permis de prendre les armes et de défendre notre cause, de se battre pour nos droits, de retourner dans notre pays et de le libérer. Après vingt-deux ans d’injustice, d’inhumanité, de vie dans des camps, sans personne pour nous protéger, nous estimons avoir pleinement le droit de prendre la défense de notre révolution. Notre morale est guidée par notre révolution. Ce qui la sauve, ce qui l’aide, ce qui la protège, est bon, correct, honorable et beau, parce que notre révolution signifie la justice, le droit au retour – un objectif juste et honorable. Vous devez prendre cela en considération. Si vous voulez d’une façon ou d’une autre, vous montrer coopératifs, vous devez essayer de comprendre notre point de vue. Nous ne nous réveillons pas le matin avec une tasse de Nescafé, ni ne passons une demie heure devant le miroir en réfléchissant à prendre l’avion pour la Suisse...

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