stuut.info

« Mise au jus »

« Mise au jus »

En brève : mutualisation de l’information et des ressources concernant l’actualité bruxelloise (et mondiale) + grignotage.

14h : buvette et « Zapping »
15h : tour de table et résonances
16h : goûter, captage et conspiration

Apportez de quoi nourrir aussi les corps.

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Le Steki
Les mises au jus

Ce sont des goûters mensuels de mutualisation des connaissances et des questionnements, propres à chacune d’entre nous, concernant les événements marquants ou plus discrets qui transforment de jour en jour l’état du monde, parfois de manière brutale, mais qui peuvent paraître trop nombreux et complexes pour être appréhendés et explorés individuellement de manière satisfaisante.

Le temps, les ressources et les dispositions nécessaires pour récolter, vérifier et recouper les diverses récits de ces événements et de leurs contextes (et pour situer la position politique de leur énonciation), ne sont pas également réparties. Leur succession effrénée se fait de plus en plus vertigineuse, comme se font rares les espaces pour venir simplement déposer et partager les réflexions qu’ils inspirent.

Nous prendrons le temps, pour inaugurer le mois qui s’ouvre*, de revenir sur les événements, les lectures et autres rencontres qui auront récemment marquée chacune des personnes présentes ; d’indiquer celles à ne pas manquer qui s’annoncent prochainement – voire d’inviter à s’y retrouver ; et de permettre ensuite aux unes et aux autres de se capter autour d’un verre pour poursuivre la discussion au sujet d’une interrogation, d’une fixette ou d’une perspective commune.

Le premier dimanche de chaque mois,
de 14h/15h à 17h.

NOTE : Pour celles qui souhaitent se retrouver avant ou se rafraîchir préalablement les idées avec un rapide survol de l’actualité télévisuelle du mois écoulé, la buvette ouvrira dès 14h et une projection des derniers épisodes de « VU » (lien « Invidious » = Youtube sans la traque) aura lieu dans la grande salle.


* Le dimanche étant le premier (et huitième) jour de la semaine, celui de la préparation, de la maturation et du recommencement.

Voir en ligne : Les « Mises au jus » au Steki


Anciens évènements

« Mise au jus »

 dimanche 2 juin 2024  14h00 - 17h00
 dimanche 2 juin 2024
14h00 - 17h00
 Le Steki,

 

Rue Gustave Defnet 4-6
1060 Saint-Gilles

« Mise au jus »

 dimanche 5 mai 2024  14h00 - 17h00
 dimanche 5 mai 2024
14h00 - 17h00
 Le Steki,

 

Rue Gustave Defnet 4-6
1060 Saint-Gilles

« Mise au jus »

 dimanche 7 avril 2024  14h00 - 17h00
 dimanche 7 avril 2024
14h00 - 17h00
 Le Steki,

 

Rue Gustave Defnet 4-6
1060 Saint-Gilles

« Mise au jus »

 dimanche 3 mars 2024  14h00 - 17h00
 dimanche 3 mars 2024
14h00 - 17h00
 Le Steki,

 

Rue Gustave Defnet 4-6
1060 Saint-Gilles

« Mise au jus »

 dimanche 4 février 2024  14h00 - 17h00
 dimanche 4 février 2024
14h00 - 17h00
 Le Steki,

 

Rue Gustave Defnet 4-6
1060 Saint-Gilles

« Mise au jus »

 dimanche 7 janvier 2024  14h00 - 17h00
 dimanche 7 janvier 2024
14h00 - 17h00
 Le Steki,

 

Rue Gustave Defnet 4-6
1060 Saint-Gilles

« Mise au jus »

 dimanche 3 décembre 2023  14h00 - 17h00
 dimanche 3 décembre 2023
14h00 - 17h00
 Le Steki,

 

Rue Gustave Defnet 4-6
1060 Saint-Gilles

« Mise au jus »

 dimanche 5 novembre 2023  14h00 - 17h00
 dimanche 5 novembre 2023
14h00 - 17h00
 Le Steki,

 

Rue Gustave Defnet 4-6
1060 Saint-Gilles

« Mise au jus »

 dimanche 1er octobre 2023  14h00 - 17h00
 dimanche 1er octobre 2023
14h00 - 17h00
 Le Steki,

 

Rue Gustave Defnet 4-6
1060 Saint-Gilles

« Mise au jus »

 dimanche 3 septembre 2023  14h00 - 17h00
 dimanche 3 septembre 2023
14h00 - 17h00
 Le Steki,

 

Rue Gustave Defnet 4-6
1060 Saint-Gilles

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Médias

Analyse : quels enjeux autour du sans-abrisme à Bruxelles ?

Le sans-abrisme est une réalité préoccupante en Belgique, touchant des milliers de personnes à travers le pays. Les conditions hivernales particulièrement rigoureuses du début de l’année 2025, avec des températures particulièrement froides, ont rappelé la vulnérabilité des personnes sans logement face aux aléas climatiques. D’intenses chutes de neige ont eu lieu sur l’ensemble du territoire le mercredi 8 et le jeudi 9 janvier. A Bruxelles, les températures sont tombées sous la barre des –10C° la nuit du lundi 13 janvier. Une nouvelle fois, les premières personnes à être victimes de cette vague de froid ont été les personnes vivant dans la rue. Comme en 2024, une personne est décédée à Bruxelles le vendredi 10 janvier à la suite d’une hypothermie. En tout, en Belgique en 2024, ce sont près de 80 personnes sans abris qui ont perdues la vie dans la rue. Cette vie humaine arrachée est de l’ordre de la responsabilité collective et montre une nouvelle fois à quel point les personnes sans chez soi sont vulnérables face aux épisodes de grand froid. Les basses températures ne sont cependant qu’un facteur de mort parmi un grand nombre d’autres. Autant de facteurs qui rendent les conditions de vie dans la rue extrêmement difficiles. Si cette personne est directement décédée des températures négatives, de nombreux autres décès ne seront pas recensés par manque d’information. Lorsqu’une mort survient, c’est l’ensemble des conditions de vie et de survie d’une personne sans-abri qui est alors à pointer du doigt. Selon la Croix Rouge, le nombre de personnes sans-abris dans les rues de Bruxelles aurait presque quadruplé au cours des dix dernières années1. En août dernier, un dénombrement faisait état de 7.134 personnes. En réalité, beaucoup d’associations de terrain pensent qu’il y aurait plus de 10 000 sans abris à Bruxelles. Dans cette très large fourchette de personnes se trouvent des individus avec des besoins divers et variés. Pour exemple, sur l’espace de 20 ans, on est passé de 500 sans abris dénombrés à Bruxelles en 2000, sur lesquels environ 11 % de femmes, à plus de 5000 sans abris dénombrés, sur lesquels environ 23% de femmes, en 2023. Ces chiffres officiels montrent une hausse constante du nombre de sans abris. Les différentes méthodes qui ont permis d’effectuer des dénombrement ont toujours posé question quant à leur exactitude. Tout dénombrement implique des erreurs et des oublis, dus au contexte durant lequel il est réalisé. Par exemple, si un dénombrement se fait à une heure tardive, il est probable que les femmes sans abris soient moins facilement visibles que des hommes. Il est fréquent que des personnes sans-abris trouvent un hébergement qui ne peut pas être inclus dans un recensement (squat, amis, famille…). En bref, il est certain que la question du dénombrement est à prendre avec des pincettes tant celle-ci peut influer sur les moyens mis en place dans les secteurs d’aide aux sans abris. Hors le dénombrement, il est...

Bruxelles Bruxelles |
Médias

Des policier·ères lancent une cagnotte en soutien au policier qui a tué Fabian

Une fresque réalisée à Bruxelles en hommage à Fabian, 11 ans tué par une voiture de police. Le 2 juin 2025, un agent de police a tué Fabian, 11 ans, dans le parc Elisabeth. Il a renversé et écrasé le jeune garçon alors que celui-ci roulait en trottinette électrique. Le policier est poursuivi pour « entrave méchante à la circulation ayant entrainée la mort ». Il a été placé sous mandat d’arrêt et a été assigné à résidence sous bracelet électronique. En défense de leur collègue, des policier·ères ont initié une cagnotte visant à soutenir l’agent qui a tué Fabian. En parallèle, un rassemblement en soutien au policier était organisé ce vendredi 13 juin. Cette solidarité envers l’agent met en évidence un problème structurel dans la police : le corps policier considère que toute violence exercée par un·e policier·e est légitime et qu’iels ne peuvent pas être responsables de crimes commis. La cagnotte a été lancée par « Alpha Cops Asbl ». Une ASBL belge fondée il y a moins d’un an par des policier·ères. Le nom « Alpha Cops » semble être un renvoi à l’idéologie masculiniste du mâle alpha*. Dans ses statuts d’ASBL, disponibles publiquement, il est expliqué qu’elle a pour but « d’aider financièrement des policiers en service qui seraient victimes d’accidents graves tels que des attentats, accidents de la route, etc. L’association a également pour but d’aider financièrement la famille d’un policier ayant perdu la vie en service. […] L’association peut être l’intermédiaire d’action de solidarité envers un policier ou la famille d’un policier pour toute autre cause. » [1] Dans les médias, des policier·es, sous anonymat, expliquent que l’agent qui a tué Fabian « voulait simplement bien faire son travail« , que « Avec du recul, on est tenté de dire que les policiers ont tout mal géré lors de ce fameux lundi noir. Qu’ils n’auraient jamais dû poursuivre un enfant de 11 ans en trottinette électrique, que c’était disproportionné. Mais cela faisait simplement partie de leur mission. Dans et autour du parc Élisabeth, une lutte contre les nuisances fait rage depuis des mois : la drogue, mais aussi l’utilisation intempestive de trottinettes. Cette approche est inscrite noir sur blanc dans le plan de sécurité zonal. Ce soir-là, les policiers devaient procéder à des contrôles proactifs.” [2] Sur le plateau de la RTBF quelques jours à peine après la mort Fabian dans l’émission : » ‘QR le débat’ : Police, coupable ou victime ? « , un policier invité justifiait l’intervention policière ayant mené à la mort de Fabian par ces mots : « Je ne sais pas si l’enfant ici [Fabian], sa physionomie réelle, ressemblait à celle qu’on a mis dans la presse. […] Parfois un enfant de 12 ans en apparaît 18, parfois un de 18 parait 12. » Une rhétorique similaire pour justifier des violences sexuelles des adultes sur les enfants. Parallèlement, le plus grand syndicat de police du pays, le NSVP, se dit « consterné » par le fait que le policier soit poursuivi. Il déclare...

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens

En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens Ce vendredi 13 juin, au pied du Palais de justice de Bruxelles, un spectacle surréaliste s’est déroulé sous les yeux de manifestant·es venu·es réclamer justice pour Sourour Abouda, morte dans un contexte policier. Face à elles et eux, environ 200 policiers, en uniforme pour la plupart, sont venus soutenir l’un des leurs, inculpé pour la mort de Fabian, 11 ans. Une scène qui dit beaucoup de l’impunité policière en Belgique et du deux poids, deux mesures dans la gestion des mobilisations. Un enfant tué, un agent soutenu en uniforme Fabian, 11 ans, est mort le 4 juin à Ganshoren, renversé par un véhicule de police lancé dans une course-poursuite. Le policier au volant, âgé de 26 ans, a été inculpé pour entrave méchante à la circulation ayant entraîné la mort et placé en détention provisoire à domicile avec bracelet électronique. Cette décision a été prise car l’individu aurait menti lors de l’écriture de son PV, affirmant avoir les gyrophares et sirènes allumés, éléments démentis par l’analyse du véhicule de police. Il roulait également, toujours d’après les premiers éléments de l’enquête, à une vitesse supérieure à 40km/h dans un parc. Et pourtant cette décision a déclenché l’ire des syndicats policiers, qui dénoncent un « acharnement » judiciaire et médiatique. Le ton est donné dans l’appel à mobilisation rédigé par les collègues de l’agent, issus du service Trafic de la zone Bruxelles-Ouest : « Cela aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. (…) Allons montrer que nous ne formons qu’un, le corps de police belge. » C’est donc à 13h, qu’environ 200 agents se sont rassemblés place Poelaert, en plein centre de Bruxelles, en uniforme, en contradiction flagrante avec la circulaire ministérielle GPI 65 de 2009 qui interdit le port de l’équipement fonctionnel lors de toute manifestation. Venir en uniforme, en tant que force publique, pour protester contre une décision judiciaire, celle d’un juge d’instruction, est un acte politique lourd de sens. Une manière de dire que la police, au-delà des procédures, reste juge de ses propres actes. « C’est un réel danger pour la démocratie que des policiers contredisent ouvertement une décision de justice, en tenue », s’indigne une manifestante. Une contre-manifestation… réprimée En face de cette manifestation en soutien au policier inculpé, quelques dizaines de citoyen·nes, venu·es dénoncer cette posture d’impunité, sont encerclé·es, nassé·es par la police. Une nasse, pourtant illégale, pratiquée ici à l’encontre de militant·es pacifiques, dont la majorité étaient présents pour soutenir la famille de Sourour. « C’est une démonstration en direct de ce que nous dénonçons : l’usage arbitraire de la force, le mépris des libertés fondamentales, la répression de toute opposition », témoigne une personne présente sur place. Une tentative de brouillage de la mobilisation pour Sourour Mais ce n’est pas...

Bruxelles Bruxelles |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info