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ON NE PAIERA PAS - PREMIERE ASSEMBLEE BRUXELLOISE

ON NE PAIERA PAS - PREMIERE ASSEMBLEE BRUXELLOISE

Venez partager vos craintes et questionnements, venez rencontrer et vous organiser avec d’autres personnes affectées par la hausse des prix de l’énergie.

Bruxelles | sur https://stuut.info

❓Que faire quand on ne peut plus ou qu’on ne veut plus payer ses factures ?

Suivant l’exemple de la campagne « Don’t Pay UK » au Royaume-Uni, nous voulons partager ensemble des outils et conseils pour nous défendre face à la hausse des prix de l’énergie et créer un rapport de force pour mettre fin à ce vol organisé qui nous étouffe.

Cette première assemblée sera l’occasion de :

  • 🤲🏼 Se rencontrer et partager nos situations et nos difficultés, et nos savoirs et expériences.
  • 📣 Faire connaître la campagne décentralisée Don’t pay Belgique et les outils qu’elle met à notre disposition.
  • ✊🏼 S’organiser pour faire grandir le mouvement.

BIENVENUE À TOUTES ET TOUS
LE PROBLÈME DES FACTURES D’ÉNERGIE EST COLLECTIF ET NON PAS INDIVIDUEL. NE RESTONS PAS SEUL·E DEVANT NOS FACTURES IMPAYABLES, ORGANISONS-NOUS !

DES MILLIERS DE PERSONNES NE PEUVENT PLUS PAYER LEURS FACTURES. COMBIEN DE PLUS SERONS-NOUS CET HIVER ?

NOUS DISONS STOP !

Nous voulons :
→ Baisser le prix de l’énergie pour des factures abordables ;
→ Sortir le secteur de l’énergie des marchés privés
www.dont-pay.be/ @dontpaybelgique

Voir en ligne : Don’t Pay Belgique


Anciens évènements

ON NE PAIERA PAS - PREMIERE ASSEMBLEE BRUXELLOISE

 samedi 26 novembre 2022  16h30 - 19h00
 samedi 26 novembre 2022
16h30 - 19h00
 JOC Bruxelles,

 

4, Rue d’Anderlecht, 1000, Bruxelles

Notes

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Lancement de la campagne Don’t Pay à Bruxelles

Ce lundi 17 octobre, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, les collectifs Don’t Pay Belgique / On ne paiera pas et Wij betalen niet se sont joints au Front Rendre Visible l’Invisible / Wat Verborgen is Zichtbaar maken pour une conférence de presse devant le siège de Engie Electrabel à Bruxelles. Ensemble, ces collectifs ont dénoncé le rôle de cette entreprise, et plus largement du marché privatisé de l’énergie. Des représentant-es de Wij betalen niet et Don’t Pay Belgique / On ne paiera pas ont annoncé devant une cinquantaine de personnes le lancement d’une campagne nationale bilingue et décentralisée avec la mise en ligne du site Internet www.dont-pay.be Cette campagne a deux objectifs : ➡️ Faire baisser les prix des factures d’énergie ➡️ Sortir le secteur de l’énergie des marchés privés « Notre but n’est pas de pousser les personnes à ne pas payer et ainsi se mettre en danger, mais de nous organiser pour nous défendre collectivement face à ces factures impayables et injustifiables. Dans les faits nous sommes déjà des milliers à ne plus pouvoir payer, mais nous sommes isolé-es face à nos fournisseurs et aux huissiers, procès, frais, etc.. Ce problème de factures est collectif et pas individuel » ont-ils expliqué. Sur le site de la campagne www.dont-pay.be, on peut lire : ⚡️ Nous appelons à nous compter et à rendre visible l’ampleur du problème, et par la même occasion à rendre visible notre force collective. Chaque personne qui s’ajoute au compteur est une personne de plus qui témoigne qu’elle ne peut plus payer ou qu’elle ne veut plus payer pour les profits scandaleux des actionnaires. ⚡️ Nous appelons à nous défendre collectivement et à nous entraider. Contre les factures impayables, les compagnies d’énergie ou les huissiers, nous appelons à nous rassembler, à nous raconter nos situations, à nous informer, … ⚡️ Nous appelons à nous mobiliser. Le but de cette campagne est aussi de servir de relai à toutes les initiatives, actions et mobilisations contre la hausse des factures. La conférence de presse, qui se tenait dans l’espace public, s’est tenue malgré une évidente tentative d’intimidation et de dissuasion par la police, qui avait déployé un dispositif totalement disproportionné devant le siège de la multinationale et aux alentours. Des personnes issues des villes de Liège, Hasselt, Bruges, Louvain et Bruxelles, où des habitant-es ont commencé à s’organiser, ont également témoigné de leurs situations et de leurs initiatives en cours. Elles ont annoncé de prochaines assemblées populaires : le 18 octobre à Bruges, le 21 à Gand, le 29 à Hasselt et le 6 novembre à Liège. Des personnes ont également brûlé leurs factures dans un brasero pour signifier symboliquement leur refus de payer des factures littéralement impayables. Le choix du lieu, le siège social d’Engie en Belgique, n’était pas un hasard : Engie c’est l’entreprise qui s’est accaparé une partie conséquente de la...

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LA POLICE ET ENGIE - Don’t Pay Belgique

À propos du dispositif et des méthodes utilisées par la police 👮‍♂️🚓 (lundi 17/10) pour dissuader et intimider des personnes qui participaient à .... une conférence de presse dans la rue. 💩 5 combis « mini-bus » anti-émeutes (ceux de 10 places) et plusieurs voitures, soit autant de policiers mobilisés que de personnes présentes. Y compris bien sûr une rangée de policiers, en plus des vigiles privés, devant l’entrée de cette compagnie d’énergie qui prétend « concilier impact positif sur les personnes et sur la planète ». 💩 Fichage des personnes présentes avec photographies pour les renseignements généraux. 💩 Contrôles d’identité aux abords de la conférence de presse. La police a elle-même reconnu qu’il s’agissait de contrôles arbitraires. 💩 Différentes personnes se sont gentiment vues escortées lorsqu’elles ont rejoint leurs véhicules, afin de pouvoir prendre leurs plaques d’immatriculation en photo. Pour les renseignements généraux mais aussi pour une éventuelle sanction administrative communale ? Rappelons que les communes qui exigent obligatoirement des demandes d’autorisation préalables pour exercer les droits constitutionnels à se rassembler, à manifester et à s’exprimer sont dans l’illégalité la plus banale (non respect de la hiérarchie des normes, règne de l’arbitraire, etc.). 💩 Après la dispersion, un groupe de +- 7 personnes a été suivi dans les rues par un de ces mini-bus, tout bonnement harcelé quoi, avant et après un contrôle contre le véhicule avec intimidations (contrôles d’identité, visages pris en photo, fouilles, blagues de mauvais goût, etc.). 💩 Les dernières personnes présentes, qui sont allées boire un verre après le rassemblement, ont elles aussi été suivi•es par un des mini-bus. Celui-ci s’est garé et est resté devant le bar 🙄 (riez pas). Blagues à part, au vu du rôle historique de la police (elle a été créée suite aux milices bourgeoises pour protéger les propriétés des possédants), il n’y a pas à s’étonner de ces pratiques. Mais elles illustrent bien à quels points les autorités sont crispées sur ce sujet et qu’elles sentent que celui-ci peut faire bouger les choses. #DontPay #dontpaybelgique #onnepaierapas #wijbetalenniet #NoJusticeNoPeace

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