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Permanence : Violences policières

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Permanence : Violences policières

 lundi 4 mars 2024  16h00 - 19h00
 lundi 4 mars 2024
16h00 - 19h00
 Boom Café,

 

Rue Pletinckx 7, 1000 Bruxelles

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Prochain conseil de police Zone Midi à public restreint… au commissariat Démosthène !

Nous apprenons que le prochain conseil de police du 19 février prochain, lors duquel le PTB va déposer une motion exigeant un audit externe sur le commissariat de Démosthène aura lieu … derrière les murs du commissariat de Démosthène. Seules quelques personnes seront autorisées à y assister. Le Comité contre les violences policières Zone midi nous informe de cette tentative de cache-misère. Risible, indigne, révélatrice, rageante et perverse. Le Président Spinette, toujours si prompt à faire la leçon de démocratie lors des conseils (voir ici et ici), nous offre ici un visage tout différent. Comme le rappelle le comité : Depuis le processus de politisation du conseil à travers des interpellations citoyennes et un travail activiste de terrain, cet acte représente clairement une reprise en main policière. Les conseils de police doivent se passer dans la maison communale du président de conseil pour en garantir l’accessibilité démocratique. Organiser le conseil de police du 19 février derrière les murs du commissariat de Démosthène représente un tournant réactionnaire extrêmement dangereux et semble indiquer aux citoyens de la zone comme aux conseillers communaux critiques où se situe le véritable pouvoir : entre les mains du chef de zones et derrière les grilles du commissariat, là d’où les vidéos des violences racistes quotidiennes ne sortent jamais. Le temps où nos communes étaient un far ouest policier, où les commissaires racistes et d’extrême-droite faisaient la loi et jouaient au shérif est fini ! Anderlecht est la commune la plus jeune de Belgique, un nouvel électorat conséquent issus de l’immigration post-coloniale votera pour la première fois en octobre 2024, il s’agirait de ne plus l’ignorer. La dégradation de la relation de confiance entre la police et les citoyens qui est la conséquence du racisme institutionnel représente pourtant un danger que les habitants des quartiers populaires de Anderlecht, de Saint-Gilles et de Forest sont les premiers à subir. La crise économique et énergétique qui se prolonge en une crise du chômage, du logement et de l’inflation entraîne des conséquences en cascade sur la vie de nos quartier en termes de violences liées au marché capitaliste de la drogue. Nous sommes coincés entre une police où le racisme est à ce point institutionnalisé qu’elle fait légitimement peur aux habitants et des mafias armées qui font régner la terreur dans nos quartiers. L’inflation va continuer de peser lourdement, les pressions de la Commission européenne en matière de déficit aussi. Le démantèlement de ce qui reste d’Etat fédéral sous l’effet d’un deal PS-NVA va couler Bruxelles dans un abysse de dettes qui va détruire toute capacité de mise en place de services publiques de qualité. La politique libérale autoritaire de non régularisation des travailleurs sans papiers va encore se durcir tant au niveau de l’Europe que du gouvernement fédéral et c’est Bruxelles qui, une...

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Retours sur la 4e interpellation du Conseil de police Zone Midi

Retours sur la 4e interpellation du Conseil de police Zone Midi Mercredi 17 janvier 2024. Quatrième interpellation du conseil de police de la zone midi (compte rendu). Les habitants de Forest, de Saint-Gilles et de Anderlecht, réunis au sein du Comité zone Midi contre les violences policières, interpellaient pour la quatrième fois sur l’impunité policière à l’endroit des meurtres et violences racistes dans la zone. Cette interpellation était soutenue par la Gauche Anticapitaliste, la Veille Chéchette, le Collectif des Parents contre les violences policières, Isos asbl, le Collectif citoyen contre les policiers violents et racistes, l’Union communale citoyenne (UCC, Saint-Gilles), Quartier sans Racisme (QSR, Forest), . L’interpellation portrait cette fois-ci sur le traitement disciplinaire de l’affaire du policier qui a tabassé à coup de coups de poing deux détenus (une personne sans-papiers et un jeune arabe) privés de liberté dans le commissariat de Démostène à Anderlecht, le 31 mai 2020 . Après un rappel historique du racisme policier dans la zone midi (Rachid Redouane, 10 mai 1991 ; Saïd Charki, Anderlecht, 7 novembre 1997), l’interpellation s’est surtout concentrée sur l’absence d’actions disciplinaires proportionnées aux faits tels que rapportés par les vidéos diffusées par la RTBF. Pour rappel, les pv de police qui ont permis le blanchiment du policier raciste parlaient de “claque la main ouverte” et d’un “détenu particulièrement agité”. Il s’agit à l’évidence d’un pv mensonger. Cela est grave, constitue en soi un délit pénal qui devrait être poursuivi et donc déposé devant le procureur du Roi et a des conséquences importantes sur la procédure disciplinaire prise par l’actuel collège de police (Cumps, Spinette, El Hamidine, De Landsheer). Le président du Conseil de police, le socialiste Jean Spinette a lui-même reconnu que la suspension du prononcée était “surprenante” mais sans en tirer de responsabilité en tant qu’employeur . Le débat qui s’ensuivit a été exactement le même que lors de toutes les rencontres et interpellations précédentes. Jean Spinette s’est caché derrière les procédures judiciaires pour tenter de faire tenir debout l’inaction du Collège. Nous avons beau l’interroger sur sa responsabilité disciplinaire en tant qu’employeur, tel un disque rayé, de plus en plus fébrile, celui-ci réitère la suspension de l’action disciplinaire par la procédure pénale. Malgré la gravité des faits qui s’empilent sur la table du conseil de police de la zone midi, le collège ne peut que persévérer dans son inaction. Les questions des conseillers communaux qui normalement viennent nourrir le débat des interpellations citoyennes ont ensuite été déplacées d’autorité par Jean Spinette en fin de Conseil. Les citoyens ne se sont pas laissés prendre au piège et sont restés jusqu’au bout. Après la traditionnelle séance d’enfumage que constitue l’exposé complètement hors sol du “plan diversité” (qui ne fait pas honneur au travail (...)

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