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Rabasse, le nouveau site du réseau Mutu en Franche-Comté

Rabasse, le nouveau site du réseau Mutu en Franche-Comté

Une rabasse, en Franche-Comté, c’est une averse soudaine. Rabasse, c’est aussi un site collectif, participatif d’infos militantes ancré dans les luttes anti-autoritaires du Doubs, du Jura, du Territoire de Belfort et de la Haute-Saône. Comme Dijoncter, Rebellyon ou Manif-Est et une vingtaine d’autres sites en France, Suisse et Belgique, Rabasse fait partie du réseau Mutu.

Ailleurs | sur https://stuut.info | Collectif : Stuut

Rabasse, qu’est-ce que c’est ?

Rabasse, c’est un site participatif : les articles sont proposées par une pluie de contributeurs et de contributrices composée des individu·es et des collectifs elleux-mêmes. À la manière des autres sites du réseau Mutu, Rabasse se propose de fonctionner comme une caisse de résonnance des luttes et des résistances franc-comtoises en mettant à leur disposition un agenda participatif et un espace où chacun·e peut publier infos, témoignages, réflexions et analyses dans une perspective anticapitaliste et antiautoritaire.

Rabasse, qu’est-ce que ce n’est pas ?

Rabasse, ce n’est pas un porte-voix pour les partis politiques ou les organisations centralisées qui bénéficient déjà de canaux de diffusion. Nous pensons qu’il est important de faire entendre largement d’autres voix que celles des partis politiques ou de la presse dominante, d’ouvrir des lignes de fuite entre les prés carrés des réseaux sociaux et autres plateformes propriétaires, avides de données et promptes à la surveillance et à la censure.
Nous ne sommes pas non-plus professionel·les des médias, notre collectif fonctionne de manière autonome et horizontale et nos décisions sont prises par consentement.
Et puis, vous l’aurez compris, Rabasse n’est pas la propriété d’un collectif, mais de toutes celles et ceux avec qui nous partageons le désir d’un monde débarrassé de toutes les dominations !

Mais c’est quoi le but ?

Rabasse souhaite participer à la consolidation d’un tissu alternatif et militant franc-comtois en mettant à la disposition de celles et ceux qui le font vivre un espace qui permet d’échanger, de créer des perspectives de rencontres, de lancer des pistes de réflexions et de critiques sur ce qui est en train de se faire en Franche-Comté et ailleurs.

Qui peut publier dans Rabasse ?

Rabasse est un site participatif, c’est-à-dire que la publication est ouverte à toutes et tous. La publication est pensée comme un travail collectif, impliquant parfois des demandes de modifications. Si elle le souhaite, la personne peut être accompagnée pour ces modifications. Une fois validé par les modérateur·ices, le texte est mis en ligne. Pour être accompagné·e dans vos premières publications, consultez cet article qui explique comment s’inscrire et publier.
À noter que nous luttons contre toutes les formes de dominations : la modération n’acceptera donc pas les contributions qui favoriseraient un système de domination quel qu’il soit.

Et à quoi ça ressemble ?

Le site comporte un agenda participatif et cinq grandes rubriques :

  • Ailleurs : infos d’ailleurs, hors Franche-Comté, et articles à lire ailleurs, hors Rabasse
  • Analyses et réflexions : articles d’analyse ou de réflexion, approfondis ou non, sur des luttes présentes ou passée
  • Expressions et récits : dessins, poèmes, témoignages, sons, directement politiques ou non
  • Infos locales : articles d’infos franc-comtoises, pouvant se retrouver aussi dans l’agenda. À l’exception des évènements de soutien, l’agenda ne comportera que des évènements non-lucratifs et non-commerciaux.
  • Ressources et tutos : infos sur les bons plans en Franche-Comté et guides pratiques

Il est également possible d’effectuer une recherche sur le site via une thématique (lutte des classes, antinucléaire, féminismes, antiracisme...), un lieu (Jura, Doubs, Territoire de Belfort, Haute-Saône) ou un collectif

Et maintenant, que s’abatte la pluie !
Bonne écriture !

Découvrez Rabasse sur https://rabasse.info/

Voir en ligne : Rabasse

Notes

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Médias

Noëlle Besse, une illustre bandite pourtant inconnue

Une grande partie de l’existence de Noëlle Besse est faite d’évasions, de cambriolages, de lutte dans les prisons et de solidarité. Pourtant, elle est bien moins connue que son frère, François Besse, gangster français légendaire. Paradoxalement, elle incarne à la fois la femme qui va aider, soigner et suivre sans faillir les hommes de sa vie, et celle qui va bousculer les codes de l’illégalisme à la recherche d’une liberté totale en assumant ses choix et son indépendance. De ses cavales à ses réflexions féministes dans le monde misogyne du banditisme, de son soutien indéfectible à son frère jusqu’au fait que sa fille ait passé les premières années de sa vie en taule avec elle, la vie de Noëlle Besse vaut la peine d’être connue et reconnue, à la hauteur du courage qu’il a fallu pour la mener. La voici racontée.   Noëlle Besse est née un jour d’hiver 1946 à Cognac en Charente. Sa famille a des revenus modestes et vit dans un quartier pauvre où l’alcool et le chômage sont présents. Sa mère, Marcelle Besse, veuve depuis la Seconde Guerre Mondiale, est en couple avec son père Francisco Esposito, ouvrier anarchiste et réfugié politique espagnol. Son frère, François Besse, futur ennemi public numéro 1, complice et ami de Jacques Mesrine et condamné à mort par contumace, est né deux ans avant, en 1944. Le climat de discorde qui persiste dans la famille est dû à la recomposition de celle-ci et à l’humeur caractérielle et parfois brutale de leur père. Cela rapproche Noëlle et son frère. « Bien sûr, je faisais des sottises. Mon frère, si cher à mon cœur, était là, toujours là pour prendre à ma place les raclées de ce père violent. » Cet amour, cette complicité ne connaîtra pas de faille leur vie durant. Elle passe son enfance à jouer avec François et sa bande. Il lui apprend à nager, à courir dans les grottes, à monter aux arbres. Ses genoux et ses vêtements font souvent les frais de leurs aventures, ce qui vaut à son frère des corrections lorsqu’ils rentrent à la maison. En 1960, lors d’un rendez-vous au commissariat pour renouveler le statut d’exilé politique du père, un flic cafarde un délit qu’avait commis François quelque temps auparavant. Le papa rentre à la maison, affûte une lame et attend son fils pour le punir. Lorsque celui-ci est de retour, le ton monte. Noëlle, par réflexe, saute et s’interpose entre son frère et la lame qui l’entaille le creux de la main. François, lui, s’échappe définitivement du foyer familial pour vivre les aventures que nous lui connaissons et faire son entrée, petit à petit, dans la cour du grand banditisme. Suite à cet événement, leur mère, pourtant d’ordinaire si obéissante et soumise, chasse son compagnon de la maison, qui une fois ses affaires faites, la quitte sans se retourner. Noëlle, tête dure et enfant rebelle, est mise à l’internat dans un foyer pour jeunes délinquantes tenu par des religieuses. Les flots de punitions qu’elle reçoit ne font que l’endurcir. Elle ne pense qu’à s’enfuir et à se venger....

Partout Partout |
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DES ARTISTES ENGAGÉ.ES QUI NOUS FONT DU BIEN

Il y a quelques mois, Georges-Louis Bouchez (MR) se plaignait de l’engagement politique de certain·es artistes, critiquant notamment la présence d’organisateur·ices de festival lors de la manifestation du 13 février dernier, contre l’Arizona. En parallèle, les subsides pour la culture diminuent et les pressions se multiplient sur le statut d’artiste, un revenu spécifique qui est menacé de réforme, voir de suppression, par le nouveau gouvernement. En somme, la possibilité même de faire de l’art son métier est menacé en Belgique. Cette insécurité économique renforce les discours lissés et prudents, dans l’espoir de rester éligible aux aides publiques, financements, et peut freiner l’engagement militant de certain·es artistes. Les organisateur·ices du festival Esperanzah ont répondu à GLB : « Que Georges-Louis Bouchez le veuille ou non, l’art est politique depuis la nuit des temps« . « Si je ne peux pas danser dans votre révolution, je ne veux pas de votre révolution » : cette phrase attribuée à l’anarchiste Emma Goldman résonne aujourd’hui avec force. Dans ce contexte tendu, nous vous proposons un focus sur quatre artistes-militant·es basé·es en Belgique, qui refusent de dissocier création et engagement. Achille est un·e jeune rappeur·se bruxellois·e. Ses textes mélangent engagement politique et introspection, dans une recherche constante de nouveauté. L’artiste s’attache à quitter les codes classiques du rap conscient, tout en conservant une partie de sa plume. Son premier album Quelques flocons est un voyage à la fois sensible et politique. Rap, techno, pop, slam, piano-voix, poésie, … Achille touche à tout pour développer son univers, dans un ensemble textuel cohérent. Iel décrit la tristesse de l’époque et la révolte qui en découle, comme dans le morceau « De Bruxelles à Bethléem ». Ses textes parlent des murs qui se dressent mais qui finissent toujours par tomber, d’une jeunesse qui peine à se trouver, d’un monde à refaire, de fond en comble. L’album rebondit. Il invite tantôt à taper du pied, tantôt à voyager en soi-même. Il parle de luttes. De luttes internes, contre l’apathie intérieure et la déconnexion émotionnelle, mais aussi de luttes externes, contre un capitalisme mortifère, entre autres. L’album raconte : toutes ces luttes sont inextricablement liées. Avec son binôme Tmoin, Achille vient d’ailleurs de sortir un morceau contre le gouvernement Arizona : Arizona (shoot), où il dresse rapidement le décor : « Ils ont pris le nom d’un ancien état esclavagiste, je crois que là j’ai tout dit ». Youssef Swatt’s est un rappeur tournaisien qui a récemment gagné en notoriété après sa victoire à Nouvelle Ecole saison 3. Actif depuis plus de dix ans, Youssef avait notamment été mis en avant par son passage sur Give Me 5 au début des années 2010, alors qu’il n’avait que 14 ans. Rappeur précis au texte toujours plus affuté, il fait plaisir aux amateur·ices de rap « à l’ancienne », à travers des instrus et des flows aux inspirations...

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