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Rafles en série à la gare du midi !

Rafles en série à la gare du midi !

En plus des rafles annoncées par l’état, des arrestations ont lieu quotidiennement dans toute la Belgique, dans les gares, dans les transports publics, criminalisant des personnes qui cherchent leur chemin dans ce chaos migratoire.

Belgique | sur https://stuut.info

Non, le modèle social de la régularisation par le travail n’est pas une réponse.
Cette analyse réductrice des évènements à la gare du midi ne prend pas en considération le nombre important de personnes sans papiers qui seraient exclues de ce modèle ainsi que tous les autres publics concernés.

Il faut pointer du doigt les représentants politiques qui choisissent d’appliquer des politiques racistes, prolophobes et violentes et laissant une liberté totale d’agir aux forces de l’ordre.

Pendant ce temps, les autorités belges continuent de remplir les centres fermés et d’expulser. Ce faisant, des places sont libérées pour enfermer d’autres personnes.

Nous rappelons l’importance de soutenir la lutte pour une régularisation pour tous et toutes ainsi que la suppression de toutes les formes d’enfermement.

#Liberté de circulation et d’établissement pour touxstes.
#Noborders

Voir en ligne : Getting The Voice Out

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Santé / Soins

Action collage contre les rafles à la gare du Midi

FR- Retour d’une action de collage contre les rafles qui se sont déroulées à la gare du Midi. Le texte suivant a été collé sur les murs autour la gare : « Les sans-abris ne sont pas une nuisance. Non à la répression ! Construisions-nous une société digne pour chacun. N’oublie pas que les gens qui souffrent du sans-abrisme, ce sont d’abord les sans-abris. Si vous voulez que les choses changent, soyez fâché.e.s sur les politicien.e.s qui ont désinvestis les secteurs du soin, de la santé mentale, du service social, qui ont rendu la migration un piège, et qui ont laissé le marché privé dévorer tous les logements abordables. Soyons solidaires avec les humains sans domicile fixe, parce qu’il sont victimes des mêmes systèmes qui sont entrain de détruire nos vies aussi. C’est en tant que communauté, et non par la police, que nous créons une vraie sécurité pour tous.te.s. » NL- Terugblik op een collage actie tegen de razzia aan het Zuidstation... De hieronder geschreven tekst is op de muren om het station heen geplakt. « Daklozen zijn geen overlast. Zeg nee tegen repressie Laat ons een rechtvaardige samenleving voor iedereen bouwen. Vergeet niet dat de mensen die leiden onder dakloosheid op de eerste plaats de daklozen zelf zijn. Als u wilt dat dingen veranderen wees dan kwaat op de politiekers, die jarenlang hebben bespaard, op de zorg, mentale gezondheid, sociaal werk, die van migratie een valstrik hebben gemaakt, en die de privé markt alle betaalbare woningen heeft laten opslokken. Laat ons solidair zijn met de mensen die op straat leven, want zij zijn het slachtoffer van dezelfde systemen die ons dagelijks leven ook aan het vernietigen zijn. Veiligheid voor iedereen creeren we niet vie politie repressie, maar samen als gemeenschap. »

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

Opération de police : Bruxelles fait-elle la guerre aux vagabonds de la gare du midi ?

Grosse opération de 200 policiers avec 65 arrestations à la gare du midi, ce samedi 26 août à Bruxelles. Après le parc Maximilien, la gare du Nord a été constituée comme un point problématique, du point de vue sécuritaire, nécessitant une intervention du fédéral. Tout cet été, la Gare du Midi a fait l’objet d’une forte médiatisation liée à l’insécurité. Notamment le 25 juillet, une vidéo filmée par des navetteurs anversois a fait le buzz. Suite à la publication de cette vidéo, de nombreuses réactions ont eu lieu sur une situation jugée intenable, mais sans jamais que celle-ci soit caractérisée politiquement. Déjà en mai dernier, Laurent d’Ursel de l’asbl Doucheflux lançait un appel allant dans le même sens "pour une meilleure sécurité dans le quartier Midi". Le 23 août, 82 associations publiaient une carte blanche exigeant une intervention policière fédérale depuis une unité de commandement. Ces associations exigeaient une action immédiate, l’instauration d’une sécurité privée dans les stations de métro pour déloger les réfugiés, les sans-abris, les personnes en errance et les sans-papiers, considérés comme des étrangers de l’espace sur lequel ils vivent. Ces associations de la société civile technique relaient ainsi les craintes réelles des habitants, mais en dépolitisant les processus qui engendrent la précarité, la pauvreté, l’errance, le sans-abrisme, etc. 200 policiers étaient présents lors de cette opération Ciblage des plus vulnérables Le 18 août, la CEO de la SNCB, Sophie Dutordoir (CD&V), adressait un courrier dans lequel elle demandait au ministre-président de la Région bruxelloise, au ministre fédéral de la mobilité, à la ministre de l’Intérieur et aux bourgmestres de Saint-Gilles et d’Anderlecht la désignation d’une unité de commandement du fédéral, de la région et des communes pour répondre au "problème" (de nouveau sans définition des processus sur lesquels il s’agirait d’agir). Elle demandait aussi l’installation d’un commissariat à l’intérieur de la gare. Ces différentes demandes et pressions ont abouti à l’opération « coup de poing » de ce samedi 26 août. L’opération spéciale de police fédérale, communale et régionale, 200 policiers impliqués et plus les agents de sécurité Securail, avec l’aide d’agents de l’Office des étrangers de ce jour, a été une véritable chasse aux indigents et aux vagabonds. La police avait reçu l’ordre de s’en prendre à cette "population stagnante" qui traîne aux abords de la gare sans trajets productifs. Dans cette chasse aux indésirables, les personnes sans-papiers et les Roms ont particulièrement été pris pour cible. Ces personnes étaient contrôlées et arrêtées simplement parce qu’elles ne semblaient pas avoir de trajectoire productive aux yeux des policiers. Il s’agit ni plus ni moins que d’une chasse aux pauvres. 65 personnes auraient ainsi été arrêtées jusqu’à présent. Stratégie politique et communication Cette opération "coup de poing" a été...

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Logement / Squat

[Carte blanche] Pour mettre fin au sans-abrisme, il faut plus que des actions coup de poing

Ces derniers jours, nous n’entendons parler que d’actions répressives, de programmes sécuritaires : autant d’actions qui cachent la misère mais n’y répondent pas. Une carte blanche rédigée par les responsables des associations AMA – Fédération des maisons d’accueil et des services d’aide aux sans-abri ; RBDH – Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat ; Syndicat des immenses ; DoucheFLUX ; Fédération Bico ; Infirmiers de rue. Depuis quelques jours, les personnes sans-abri et sans-papiers sont sous les projecteurs. D’une part, la gare du Midi est désormais le théâtre d’actions sécuritaires, la première ayant été menée par la Ministre de l’Intérieur Vanderlinden (CD&V) samedi dernier, et une deuxième action coup de poing organisée par la SNCB et la Police fédérale des Chemins de Fer se tient hier. Le but est de mettre fin aux problèmes persistants de la gare, afin d’assurer la sécurité des passagers et du personnel e.a. en y chassant les personnes sans-abri. D’autre part, Nicole de Moor (CD&V) la Secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, a décidé de suspendre temporairement l’accueil des hommes au sein du réseau Fedasil. Une décision qui va engendrer une nouvelle crise de l’accueil, et qui va augmenter le nombre de personnes dormant en rue. Or le problème du nombre croissant de personnes sans-abri, et le manque de solutions de relogement abordable est pointé du doigt depuis longtemps par le secteur associatif. Une situation connue par les associations Le rapport de dénombrement réalisé par Bruss’help pour l’année 2022 fait l’état de 7 134 personnes sans-abri et mal logées, avec 809 personnes dans l’espace public. Ces données sont alarmantes, et l’augmentation est sans appel : la population sans-abri a augmenté de 18,9 % par rapport à 2020. Ces chiffres, bien qu’inquiétants, n’ont pas fait de remous à leur sortie, car le phénomène du sans-abrisme n’émeut plus personne et les décideurs·euses politiques préfèrent parler de “crise”, avoir recours à des solutions “sparadraps”, voire même prendre des mesures inhumaines comme les actions de “nettoyage” de la Gare du Midi l’illustrent. Cette situation catastrophique est un choix politique ! Contrairement à ce que l’actualité peut porter à penser, ce n’est pas un phénomène nouveau que cette crise du sans-abrisme et du logement abordable à proprement parlé. La situation actuelle devrait plutôt être qualifiée de glissement et d’aggravation, face à laquelle les pouvoirs publics n’agissent pas suffisamment. Car depuis 2008 nous avons à Bruxelles des chiffres relativement fiables sur l’état du sans-abrisme et qui auraient dû permettre aux décideurs et décideuses politiques d’entreprendre des actions ciblées et proportionnées. Or, on ne peut que constater que cela n’a pas été le cas, et sans demande de la part du secteur, il y a peu de perspective de changement. Le contraire risque de se produire, lorsqu’on est au bord d’une nouvelle crise de l’accueil ! Pas...

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