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[Rencontre] « Village Pénitentiaire »- Sortie du livre

[Rencontre] « Village Pénitentiaire »- Sortie du livre

« Village pénitentiaire » est un ouvrage photographique réalisé entre 2019 et 2022 au cours de la construction de la plus grande prison de Belgique à Haren.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Ce sont celles et ceux qui ont vu chaque jour des murs de prison se dresser sous leurs yeux qui ont été mes guides. Leurs récits au quotidien offrent une lecture de proximité des enjeux sociaux et environnementaux que soulève une telle entreprise.

Pour marquer l’occasion de la sortie du livre, je vous propose un moment de rencontre le 15 avril prochain.

La librairie Météores nous accueillera à partir de 18h30 pour échanger autour de quelques boissons et petites choses à croquer !

Le programme est assez simple, pas de grand discours de prévu, mais de belles personnes que je serai fière de retrouver.

Pour celles et ceux qui aimerai commander leurs exemplaires du livre, ce dernier est disponible en pré-commande à prix coûtant sur la page :
https://fr.ulule.com/-village-penitentiaire-precommande-livre/

Ce livre a été réalisé avec l’aide de ma chère amie graphiste Thamara Hidalgo et sera imprimé par la superbe équipe d’Ultraclick à Bruxelles.

Voir en ligne : Librairie Météores


Anciens évènements

[Rencontre] « Village Pénitentiaire »- Sortie du livre

 samedi 15 avril 2023  18h30 - 21h00
 samedi 15 avril 2023
18h30 - 21h00
 Librairie Météores,

 

Rue Blaes 207

Notes

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Médias

[Vidéo] « Complément de salade » (épisode Pilote)

Dans ce premier épisode, retour sur le procès concernant la destruction de la maquette de la Maxi-Prison de Haren. Episode pilote de « Complément de salade » : émission d’infos alternatives, de Belgique francophone présentée par des marionnettes. Complément de salade (Episode pilote) - Soutien aux condamné.e.s de la maquette de la maxi prison Lecture Lien youtube vers la vidéo Durant l’été 2014, le terrain du Keelbeek à Haren, situé au Nord de Bruxelles, est occupé par des opposant.e.s au projet de Maxi-Prison. La ZAD du Keelbeek est née. Le 20 mai 2015, une quinzaine de zadistes décident d’exprimer leur opposition au projet en manifestant à l’intérieur de la Régie des bâtiments. La maquette de la maxi-prison est détruite durant l’action. Suite à cette manifestation, le parquet ouvre une enquête et 4 personnes se retrouvent devant les tribunaux. C’est le début d’un long procès qui durera plus de 6 ans. Si vous voulez en savoir plus sur la lutte contre la maxi-prison et à propos du procès des 4 condamné.e.s : Prison de Haren : Multinationales et scandale d’Etat (vidéo de Tout Vas Bien) Le procès pour la destruction de la maquette de la maxi-prison de Haren (article Indymedia) Haren Observatory ZAD de Haren - Keelbeek Libre Stuut anticarcéral en Belgique Si vous voulez faire appel à l’équipe de Complément de salade pour créer une vidéo afin de soutenir vos luttes, contactez : completementdesalade@riseup.net

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Urbanisme / Transports

Face au fiasco de la mégaprison de Haren

Alors que le projet de mégaprison de Haren fait couler beaucoup d’encre, son ouverture prématurée a causé une détérioration catastrophique des conditions de détention à Saint-Gilles où trois détenus sont morts récemment. L’établissement est en infraction urbanistique et le contrat public-privé à l’origine du projet est toujours caché. Les associations signataires demandent des actions de remédiation urgente et que toute la lumière soit faite sur la mégaprison. Les associations signataires de ce communiqué estiment que la méga-prison est un fiasco annoncé. Cette prison hypertrophiée est loin d’être un lieu neutre et porte dans son ADN la responsabilité des situations inhumaines et dégradantes qui pourraient faire dérailler le « procès du siècle ». Il s’agit de la plus grande prison du pays (1200 places), qui connaît un nombre très important de ratés depuis son ouverture jugée largement précipitée par de nombreux professionnels de la justice et les syndicats. Elle a été conçue sur un mode ultra-sécuritaire. Ainsi notamment, son triple mur d’enceinte, la vidéosurveillance étendue, les portes commandées à distance par un système informatisé, le minutage strict de l’organisation des journées des détenus, le caractère écrasant de l’architecture, l’accès réduit à l’extérieur où s’inflige le bruit assourdissant des avions passant en basse altitude, et la présence de cellules de punition, de cellules d’isolement et de lits de contention dont la légalité pose question, font de cette prison un lieu tout entier orienté vers une répression accrue des détenus [1]. En outre, cette prison géante continue de baigner dans une opacité préoccupante. Ainsi : La mégaprison a ouvert alors que son permis d’urbanisme n’était pas respecté [2]. Le contrat de Partenariat-Public-Privé conclu entre la régie des bâtiments et le consortium Cafasso est toujours inaccessible. Le motif commercial invoqué pour ne pas rendre public ce contrat pendant la phase des négociations est désormais caduc, puisque le contrat est bel et bien signé. Personne pourtant, pas même les députés fédéraux, pas mêmes les membres de la Commission de la Justice de la Chambre, ne semble pouvoir avoir accès à ce contrat, aux chiffres qui en prévoient le coût et aux modalités de renégociations de ce contrat. Le calendrier d’ouverture complet de la mégaprison est inconnu, parce qu’il manque toujours des gardiens pour pouvoir faire fonctionner l’établissement. La prison de Saint-Gilles reste donc ouverte dans des conditions abominables et pour une durée inconnue. Les sous-effectifs de gardiens y atteignent des records puisque plusieurs dizaines sont mobilisés à Haren, elle-même en sous-effectifs. Trois morts, depuis l’ouverture de la mégaprison, sont déjà à déplorer à la prison de Saint-Gilles, à cause de conditions de détention inhumaines. Signataires : Haren Observatory Inter-Environnement Bruxelles La Ligue des Droits Humains

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Écologie

Haren : des barreaux sur la prairie

La première méga prison de Belgique vient d’ouvrir ses portes avec 10 ans de retard. Ce «  village pénitentiaire  » de 1 190 places accueille depuis le 17 octobre ses premièr.e.s détenu.e.s. La photographe Camille Seilles a documenté la sortie de terre de ce mastodonte carcéral à Haren pendant quatre ans. L’histoire commence en avril 2008. Le premier master plan pour une «  infrastructure pénitentiaire dans des conditions humaines  » est lancé par le ministre de la Justice Stefaan De Clerck, soutenu par son collègue francophone Didier Reynders, alors ministre de tutelle de la Régie des bâtiments. L’objectif : résoudre enfin le problème de surpopulation carcérale (voir encadré en fin d’article) qui touche la Belgique depuis plus de trente ans. Ce plan prévoit entre autres la rénovation des prisons existantes et la construction de sept établissements à l’horizon… 2012. Dont le nouveau «  village pénitentiaire  » de Haren. Celui-ci devra au passage remplacer les bâtiments vétustes de Saint-Gilles, Berkendael et Forest. Deux ambitions de taille pour une seule maxi geôle. Pour bâtir Haren à moindre frais, les ministres de l’époque proposent une solution «  innovante  » : un contrat de Partenariat Public Privé (PPP). En mai 2013, un accord est scellé entre le Service Public Fédéral Justice et le prestataire «  Cafasso Consortium  » (voir encadré en fin d’article). Aussi appelé DBFM pour Design, Build, Finance, Maintain, l’accord prévoit que Cafasso conçoive, construise, finance et entretienne la méga prison. L’Etat, lui, paie au prix fort et au nombre de détenus. Un marché opaque que la Cour des comptes critiquera à plusieurs reprises, entre autres sur le fait qu’aucune évaluation préalable n’a été réalisée sur le coût final de l’opération pour l’Etat. [...] la suite sur le site de Médor (en accès libre)

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Éducation populaire / Partage de savoirs

BlaBlaClasses S02E01 : Sytème carcéral - la méga prison de Haren

🗣️ Les BlablaClasses sont des ATELIERS DE DISCUSSION ET DE RÉFLEXION en groupe sur le thème des oppressions et des privilèges liés à la classe sociale et leurs effets sur le corps. 💬 Au cours de ces rencontres, L’OBJECTIF est d’apprendre, comprendre, et s’éduquer ensemble sur ces questions, à partir d’un support écrit, audio ou vidéo. Nous demandons aux participant‧e‧s de prendre part à ces ateliers dans une posture d’humilité et ouverte à la remise en question de leurs potentiels privilèges. ⚪️ Dans cette NOUVELLE SAISON avec quelques nouveautés, on se penchera sur des domaines aux problématiques souvent invisibilisées, incomprises et méconnues. On tend vers quelque chose de PLUS CONCRET de manière globale ; avec des cas pratiques, des animations, des invitéxs… On partagera les mouvements de luttes existant à Bruxelles autour des sujets abordés. 🔶BlablaClasses n° 1 : Système carcéral - La méga prison de Haren🔶 🌀Avez-vous entendu parler de la construction d’une maxi prison à Haren - Bruxelles ? Durant cette rencontre, on va se demander : en quoi consiste le plan de “Village pénitentiaire” de Haren ? Quelles conséquences a eu et aura cette construction sur les habitant·es et leur environnement ? Quelle idéologie y-a-t-il derrière ce plan et que dit-elle de notre société ? 🔎 Venez décortiquer ces questions et plein d’autres lors de l’atelier, en présence de Camille Seilles, photographe documentaire qui sort un livre retraçant son enquête : “Village pénitentiaire” (en pré-commande sur ulule.com ).  Infos pratiques  📆 Date : jeudi 13 avril de 18h à 21h, puis une fois par mois. 📍Lieu : Le Steki, buvette associative et auto-gérée à St Gilles, nous accueillera. Rue Gustave Defnet 4-6, 1060. 🆓 Prix : gratuit sur inscription via ce lien : https://framaforms.org/inscription-blablaclasses-ndeg1-1680187984 ♿️ Accès PMR avec une rampe de 20% / Toilettes pas accessibles / Pas de Parking / Chaises pas larges sans accoudoirs + des banquettes larges déplaçables. 💬 N’hésitez pas à nous contacter pour tout besoin spécifique.  Mini-glossaire  Comme les mots utilisés pour parler de classes sociales manquent parfois de clarté, voici quelques définitions : Classe sociale : Ça désigne un grand groupe d’individus caractérisé par son statut social (donc la position occupée dans une société), son mode de vie, ses revenus, sa profession, ses propriétés ou non et qui se place dans une hiérarchie ou pyramide sociale. Oppression systémique : C’est lorsque le système politico-économique, qui organise nos vies dans la société, va créer et accentuer des différences dans la manière de traiter certaines personnes parce qu’elles ont une couleur de peau différente, une religion différente, un genre différent, une classe différente, etc. L’oppression est systémique à partir du moment où elle est historique, et où elle a des conséquences dans l’accès aux droits de la personne (accès au logement, à un emploi, aux soins médicaux etc). Privilège...

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

4 juillet - journée -

[France/Tarn] Turboteuf, l’A69 c’est TOUJOURS NON

4-6 juillet, Tarn (81) Weekend de mobilisation – Animation - Concerts Rassemblement Samedi 14h Le 27 février dernier, le tribunal administratif de Toulouse jugeait l’autorisation environnementale de l’A69 illégale. Il estimait les dommages irréversibles que cette autoroute allait entraîner beaucoup trop importants au vu des « bénéfices très limités qu’aurait ce projet pour ce territoire et ses habitant.es ». Depuis lors, les machines se sont enfin tues ! Le 28 mai, le tribunal administratif de Toulouse a offert un sursis exécutoire pour que NGE puisse continuer les travaux en attendant la nouvelle décision du tribunal sur le fond, venant ternir les espoirs de remporter ce combat emblématique dans les luttes contre les grands projets écocidaires et anachroniques au profit d’intérêts privés. Une nouvelle décision de la cour d’appel aura lieu fin novembre, pouvant stopper les travaux à nouveau, seulement quelques petits mois après leur reprise. Durant ces 3 dernières années, tous les moyens nécessaires ont été mis en place contre cette langue de bitume de 400ha : actions juridiques, blocages, occupations, désarmement, sensibilisation, visibilisation de la lutte. Mais une stratégie a primée, celle de la complémentarité des modes d’intervention. Si c’est une décision juridique qui a forcé le chantier à s’arrêter en février, il est impossible de la décorréler des innombrables actions de terrain ayant amené des milliers de personnes – riverain.es, paysan.nes, écureuil.les, juristes, zadistes, parent.es d’élèves, artistes, retraité.es – à résister pied à pied sur le sol tarnais. Il s’agit donc d’affirmer que nous ne les laisserons pas passer en force et recommencer. Nous ne les laisserons pas poursuivre jusqu’au bout de leur politique de la destruction accomplie et arguer qu’un chantier ne peut plus être arrêté puisqu’il est déjà trop avancé. L’heure n’est plus au bitume mais à penser la renaturation des dizaines de kilomètres de prairies fertiles, collines et forêts arasées. Il n’y a plus lieu de remettre en route les tractopelles, mais bien de renoncer enfin aussi aux autres chantiers – méga-bassines, LGV Bordeaux Toulouse, LGV Lyon Turin, Canal Nord Seine Europe, A412, A133-A134, et bien d’autres – qui intoxiquent nos territoires, accaparent ce qu’il nous reste des terres et d’eau pour les rentes d’une minorité. Nous organisons donc une fête et rassemblement d’enterrement de l’A69 les 4,5,6 juillet aux abords du tracé de l’autoroute. Toutes les infos sur linktr.ee/stop_a69

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26 juin - 18h30 - Bosch

Soirée antinucléaire - Microfissures

Lancement de la brochure antinucléaire Microfissures et projection du documentaire La colère dans le vent Jeudi 26 juin au Bosch nous vous proposons une soirée autour de la thématique du nucléaire. Ouverture des portes à 18h30 Prix libre 19h - Présentation de la brochure Microfissures sur le nucléaire en Belgique La Belgique compte 2 centrales nucléaires, quelques missiles états-uniens, projette d’enfouir des déchets radioactifs pour au moins 100.000 ans, abroge la loi de sortie du nucléaire, investit dans des projets de recherches.... On est un petit groupe antinuke de non-spécialistes qui se sont dit que ça méritait d’en parler davantage ! Contre le nucléaire et son monde, pour comprendre l’histoire de la nucléarisation de la Belgique et son lien avec l’histoire coloniale et qui sont les acteurices actuelles Présentation du projet d’infokiosque mobile de fanzines sur le nucléaire °*°*°* Pause soupe *°*°*°* 20h30 - Projection du documentaire « La colère dans le vent » d’Amina Weira (Vrai vrai films, 2016, Niger, 54min) "Dans ma ville d’origine Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région, balayée par les vents de sable, est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Cette exploitation a complètement désorganisé la vie de la population. Une partie de l’année, de violents vents de sable enveloppent entièrement la ville. Ce vent de poussière propage des substances radioactives. Chacun cherche un abri. La ville devient calme, toutes les activités sont stoppées. Mon père, travailleur de la mine d’uranium en retraite, est au cœur de ce film. Il va dépoussiérer ses souvenirs, les 35 années de son passage à la mine. Grâce à mon père, je vais à la rencontre d’autres anciens travailleurs qui ont certainement leur mot à dire."

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[Ouganda] La répression pour imposer un projet d’oléoduc

L’oléoduc EACOP prévoit de mesurer environ 1.400 km de long, allant du Parc national Murchison Falls en Ouganda, jusqu’au port de Tanga en Tanzanie, pour acheminer du pétrole des 400 puits ougandais de Tilenga et Kingfisher jusqu’à la mer, où il pourra être vendu à l’international. Il est estimé que 246.000 barils de pétrole couleront chaque jour dans cet oléoduc, pendant les 25 années d’exploitation prévues. Ce projet est porté par les gouvernements de l’Ouganda, de la Tanzanie, ainsi que TotalEnergies et la China National Offshore Oil Corporation. 100.000 personnes ont été expropriées et lésées dans l’opération (les indemnités étant bien inférieures à la valeur des terres exprorpiées). En Ouganda, les protestations, pourtant pacifiques, sont réprimées. Une centaine de personnes ont été arrêtées et menacées par la justice, pour avoir participé à des manifestations. Le 21 mai, 9 personnes ont été arrêtées pour avoir manifesté devant le la banque KCB. Elles doivent faire face à l’accusion de « nuisances publiques ». Le 4 juin, Stephen Kwikiriza, figure de proue du mouvement d’opposition à l’EACOP, a été enlevé par des militaires. Il a été amené de poste militaire en poste militaire pendant une semaine pour y être passé à tabac, avant d’être jeté, mal en point, au bord d’un route, il y a deux jours.

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