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BlaBlaClasses S02E01 : Sytème carcéral - la méga prison de Haren

BlaBlaClasses S02E01 : Sytème carcéral - la méga prison de Haren

🗣️ Les BlablaClasses sont des ATELIERS DE DISCUSSION ET DEFLEXION en groupe sur le thème des oppressions et des privilèges liés à la classe sociale et leurs effets sur le corps.

Bruxelles | sur https://stuut.info

💬 Au cours de ces rencontres, L’OBJECTIF est d’apprendre, comprendre, et s’éduquer ensemble sur ces questions, à partir d’un support écrit, audio ou vidéo.
Nous demandons aux participant‧e‧s de prendre part à ces ateliers dans une posture d’humilité et ouverte à la remise en question de leurs potentiels privilèges.

⚪️ Dans cette NOUVELLE SAISON avec quelques nouveautés, on se penchera sur des domaines aux problématiques souvent invisibilisées, incomprises et méconnues.
On tend vers quelque chose de PLUS CONCRET de manière globale ; avec des cas pratiques, des animations, des invitéxs… On partagera les mouvements de luttes existant à Bruxelles autour des sujets abordés.

🔶BlablaClasses n° 1 : Système carcéral - La méga prison de Haren🔶
🌀Avez-vous entendu parler de la construction d’une maxi prison à Haren - Bruxelles ? Durant cette rencontre, on va se demander : en quoi consiste le plan de “Village pénitentiaire” de Haren ? Quelles conséquences a eu et aura cette construction sur les habitant·es et leur environnement ? Quelle idéologie y-a-t-il derrière ce plan et que dit-elle de notre société ?

🔎 Venez décortiquer ces questions et plein d’autres lors de l’atelier, en présence de Camille Seilles, photographe documentaire qui sort un livre retraçant son enquête : “Village pénitentiaire” (en pré-commande sur ulule.com ).

 Infos pratiques 
📆 Date : jeudi 13 avril de 18h à 21h, puis une fois par mois.
📍Lieu : Le Steki, buvette associative et auto-gérée à St Gilles, nous accueillera. Rue Gustave Defnet 4-6, 1060.
🆓 Prix : gratuit sur inscription via ce lien :
https://framaforms.org/inscription-blablaclasses-ndeg1-1680187984
♿️ Accès PMR avec une rampe de 20% / Toilettes pas accessibles / Pas de Parking / Chaises pas larges sans accoudoirs + des banquettes larges déplaçables.
💬 N’hésitez pas à nous contacter pour tout besoin spécifique.


 Mini-glossaire 
Comme les mots utilisés pour parler de classes sociales manquent parfois de clarté, voici quelques définitions :

  • Classe sociale : Ça désigne un grand groupe d’individus caractérisé par son statut social (donc la position occupée dans une société), son mode de vie, ses revenus, sa profession, ses propriétés ou non et qui se place dans une hiérarchie ou pyramide sociale.
  • Oppression systémique : C’est lorsque le système politico-économique, qui organise nos vies dans la société, va créer et accentuer des différences dans la manière de traiter certaines personnes parce qu’elles ont une couleur de peau différente, une religion différente, un genre différent, une classe différente, etc. L’oppression est systémique à partir du moment où elle est historique, et où elle a des conséquences dans l’accès aux droits de la personne (accès au logement, à un emploi, aux soins médicaux etc).
  • Privilège : C’est lorsqu’une personne bénéficie de manière systémique de choses en plus par rapport à d’autres personnes. Ça peut être dans le cadre social, professionnel, politique, juridique, etc.
  • Posture d’humilité : Attitude d’écoute et non pas de débat à adopter quand on n’est pas concerné‧e par une oppression.
    Source : https://jargoncombatif.be/def.php Si vous avez besoin de chercher d’autres termes, vous pouvez jeter un œil au dictionnaire de Jargon Combatif 😉

Voir en ligne : Le poisson sans bicyclette


Anciens évènements

BlaBlaClasses S02E01 : Sytème carcéral - la méga prison de Haren

 jeudi 13 avril 2023  18h00 - 21h00
 jeudi 13 avril 2023
18h00 - 21h00
 Le Steki,

 

Rue Gustave Defnet 4-6, 1060.

Notes

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[Vidéo] « Complément de salade » (épisode Pilote)

Dans ce premier épisode, retour sur le procès concernant la destruction de la maquette de la Maxi-Prison de Haren. Episode pilote de « Complément de salade » : émission d’infos alternatives, de Belgique francophone présentée par des marionnettes. Complément de salade (Episode pilote) - Soutien aux condamné.e.s de la maquette de la maxi prison Lecture Lien youtube vers la vidéo Durant l’été 2014, le terrain du Keelbeek à Haren, situé au Nord de Bruxelles, est occupé par des opposant.e.s au projet de Maxi-Prison. La ZAD du Keelbeek est née. Le 20 mai 2015, une quinzaine de zadistes décident d’exprimer leur opposition au projet en manifestant à l’intérieur de la Régie des bâtiments. La maquette de la maxi-prison est détruite durant l’action. Suite à cette manifestation, le parquet ouvre une enquête et 4 personnes se retrouvent devant les tribunaux. C’est le début d’un long procès qui durera plus de 6 ans. Si vous voulez en savoir plus sur la lutte contre la maxi-prison et à propos du procès des 4 condamné.e.s : Prison de Haren : Multinationales et scandale d’Etat (vidéo de Tout Vas Bien) Le procès pour la destruction de la maquette de la maxi-prison de Haren (article Indymedia) Haren Observatory ZAD de Haren - Keelbeek Libre Stuut anticarcéral en Belgique Si vous voulez faire appel à l’équipe de Complément de salade pour créer une vidéo afin de soutenir vos luttes, contactez : completementdesalade@riseup.net

Bruxelles Bruxelles | Belgique Belgique |
Urbanisme / Transports

Face au fiasco de la mégaprison de Haren

Alors que le projet de mégaprison de Haren fait couler beaucoup d’encre, son ouverture prématurée a causé une détérioration catastrophique des conditions de détention à Saint-Gilles où trois détenus sont morts récemment. L’établissement est en infraction urbanistique et le contrat public-privé à l’origine du projet est toujours caché. Les associations signataires demandent des actions de remédiation urgente et que toute la lumière soit faite sur la mégaprison. Les associations signataires de ce communiqué estiment que la méga-prison est un fiasco annoncé. Cette prison hypertrophiée est loin d’être un lieu neutre et porte dans son ADN la responsabilité des situations inhumaines et dégradantes qui pourraient faire dérailler le « procès du siècle ». Il s’agit de la plus grande prison du pays (1200 places), qui connaît un nombre très important de ratés depuis son ouverture jugée largement précipitée par de nombreux professionnels de la justice et les syndicats. Elle a été conçue sur un mode ultra-sécuritaire. Ainsi notamment, son triple mur d’enceinte, la vidéosurveillance étendue, les portes commandées à distance par un système informatisé, le minutage strict de l’organisation des journées des détenus, le caractère écrasant de l’architecture, l’accès réduit à l’extérieur où s’inflige le bruit assourdissant des avions passant en basse altitude, et la présence de cellules de punition, de cellules d’isolement et de lits de contention dont la légalité pose question, font de cette prison un lieu tout entier orienté vers une répression accrue des détenus [1]. En outre, cette prison géante continue de baigner dans une opacité préoccupante. Ainsi : La mégaprison a ouvert alors que son permis d’urbanisme n’était pas respecté [2]. Le contrat de Partenariat-Public-Privé conclu entre la régie des bâtiments et le consortium Cafasso est toujours inaccessible. Le motif commercial invoqué pour ne pas rendre public ce contrat pendant la phase des négociations est désormais caduc, puisque le contrat est bel et bien signé. Personne pourtant, pas même les députés fédéraux, pas mêmes les membres de la Commission de la Justice de la Chambre, ne semble pouvoir avoir accès à ce contrat, aux chiffres qui en prévoient le coût et aux modalités de renégociations de ce contrat. Le calendrier d’ouverture complet de la mégaprison est inconnu, parce qu’il manque toujours des gardiens pour pouvoir faire fonctionner l’établissement. La prison de Saint-Gilles reste donc ouverte dans des conditions abominables et pour une durée inconnue. Les sous-effectifs de gardiens y atteignent des records puisque plusieurs dizaines sont mobilisés à Haren, elle-même en sous-effectifs. Trois morts, depuis l’ouverture de la mégaprison, sont déjà à déplorer à la prison de Saint-Gilles, à cause de conditions de détention inhumaines. Signataires : Haren Observatory Inter-Environnement Bruxelles La Ligue des Droits Humains

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Droits sociaux / Services publics

Situation dramatique à la prison de Saint-Gilles

Les membres de la Commission de Surveillance de la prison de Saint-Gilles adressent un courrier au Bourgmestre concernant la situation dramatique à cette prison et demandant l’intervention urgente du bourgmestre de Saint-Gilles et des juges d’instructions. Monsieur le Bourgmestre, Messieurs les juges d’instruction, Nous vous adressons la présente en notre qualité de membres de la Commission de Surveillance de la prison de Saint-Gilles. Notre Commission de Surveillance est chargée du contrôle indépendant de la prison, du traitement réservés aux personnes détenues et du respect de leurs droits. C’est dans ce contexte et face à nos constats récents sur la situation à l’intérieur de la prison de Saint- Gilles que nous nous adressons à vous. La situation à la prison de Saint-Gilles a toujours été problématique et nous en profitons pour vous rappeler les constats du Comité de Prévention pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains et dégradants (CPT) dans leurs rapports de visites à ce sujet, le dernier en date publié le 29 novembre 2022. Or, nous constatons que les conditions de détention pour les détenus et de travail pour le personnel sont pires que jamais et se dégradent de jour en jour. Ceci est clairement dû à un manque structurel et accru de personnel, à la vétusté du bâtiment et à la surpopulation aigue. En novembre, le nombre de détenus à Saint-Gilles oscillait entre 900 et 923 détenus. Si nous saluons la politique de la direction de la prison de ne pas mettre de matelas au sol, cela implique néanmoins que des cellules qui seraient normalement condamnées en raison de leur vétusté, soient quand même utilisées pour permettre aux détenus de dormir dans un lit. Il s’agit des cellules qui ont été brulées (telle qu’une des cellules de l’annexe), où la plomberie ne fonctionne pas, ou des cellules qui sont sans carreaux. Nous avons appris que près de dix cellules de l’aile B n’ont pas de carreaux. Le personnel donne du textile ou du carton aux détenus pour bloquer l’ouverture. Nous n’avons pas d’indication de réparations de ces carreaux dans l’immédiat : les fenêtres de l’ancienne prison de Forest devraient être récupérées à cet effet. Or, depuis quelques jours les températures descendent fréquemment en dessous de zéro. Dû au manque de personnel et aux nombreuses grèves, les activités les plus élémentaires auxquelles les détenus ont droit et prévues dans la loi de principe de 2005, sont régulièrement annulées. Ainsi, les douches ne sont plus organisées systématiquement (par manque d’effectif, les journées de grève ou à cause de pannes de boiler), les draps ne sont pas lavés plus d’une fois par mois. Les préaux n’ont pas lieu tous les jours, les visites sont régulièrement annulées et les détenus ne reçoivent plus de vêtements ou de linge de l’extérieur les jours de grève et les jours de service minimum. Les détenus en cellule de punition ne reçoivent plus d’eau chaude pour se laver (par...

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Prisons / Anticarcéral

Nuit d’actions contre la maxi-prison de Haren

Ce mardi 17 octobre, durant la nuit, le message « MAXI-PRISON, MAXI-INJUSTICE » a recouvert les murs de différents bâtiments bruxellois. Sont visés plusieurs acteurs impliqués dans le projet de la prison de Haren. Ce projet de complexe pénitentiaire est en effet décrié depuis plus de 10 ans, notamment par les habitant.es de Haren, des académiques, des associations, des magistrats, des militant.es écologistes, anticapitalistes ou anti-carcéraux. Pourtant, la prison est aujourd’hui prête à incarcérer des détenus. De nombreux.ses activistes et associations continuent à manifester leur opposition à ce « village pénitentiaire ».   La prison de Haren fait partie du « Masterplan » qui prône « une détention et un internement dans des conditions humaines ». Cette rhétorique humaniste détourne notre regard des intérêts pseudo-publics et privés que ce projet sert : • Les intérêts de ce projet ne seront jamais réellement publics. La maxi-prison de Haren permet toujours plus de déshumanisation, notamment car tout sera automatisé : elle fonctionnera avec des badges et des caméras à reconnaissance faciale, ce qui restreindra fondamentalement le contact humain au sein de la prison, tant entre détenu.es qu’avec les gardiens. La localisation, difficile d’accès, contribue à isoler les détenu.es de leurs familles, leurs proches ainsi que le tissu associatif qui les soutient. De plus, les autorités se targuent d’une prison « neuve et moderne », tentant de nous convaincre qu’il existerait une forme d’incarcération vivable. Bien sûr qu’il est scandaleux que les détenus aient à vivre dans des cellules aussi infâmes que celles de Saint-gilles, mais le souci est surtout la détention en elle-même.  Par ailleurs, on peut constater que la volonté de fermer les prisons vétustes pour les remplacer par celle de Haren n’est déjà plus d’actualité : la prison de Berkendael sera finalement transformée en maison de détention, et certaines ailes de Saint-Gilles resteront en activité jusqu’au moins 2025. Ainsi, la politique pénale et carcérale des autorités vise à remplir toujours davantage les prisons, plutôt qu’à les vider. L’État belge s’enfonce dans une politique répressive, qui visent toujours les mêmes personnes - venant des classes populaires et des classes racisées. • Les intérêts privés du projet sont, quant à eux, amplement atteints : dans le modèle du partenariat public-privé, qui privatise largement le projet, ce sont évidemment les intérêts des entreprises privées qui priment. Par ce PPP, l’Etat s’engage pour une durée de 25 ans auprès du consortium Cafasso, ce qui lie durablement la politique carcérale à des intérêts privés et empêche un changement de cap politique (telle qu’une sortie du désastre carcéral). Or, l’enfermement et les technologies sécuritaires sont un marché rentable auquel les entreprises ne sont pas prêtes de renoncer.   Parmi les acteurs visés se trouvent le SPF Justice, la Régie des bâtiments, ainsi que B2AI, qui...

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Migrations / Frontières

Tags contre l’ouverture de la Maxi-prison de Haren

Alors que la maxi-prison de Haren va bientôt entrer en activité, deux grands tags de 6m sur 50m sont apparus sur les murs de la gare de Haren-Sud : « Ni prison ni centre fermé, soutien aux détenu.e.s et à leurs proches » et « Enfermer nuit gravement à la société ». Après des années de lutte contre sa construction, le chantier de la maxi prison de Haren est finalement en voie d’être terminé. Des détenu.e.s risquent de bientôt arriver dans ce « village pénitentiaire » (comme l’appellent les politiques), le déménagement des détenu.e.s est prévu pour le mois d’octobre. Alors que de nombreuses voix s’élèvent contre la violence, l’injustice et l’inefficacité du système carcéral, l’État belge ouvre une prison pour enfermer plus de 1000 détenu.e.s. La prison de Haren, sensée remplacer celles de Saint-Gilles et Forest, va en réalité augmenter considérablement le nombre de personnes enfermées. L’augmentation de la capacité du parc carcéral ne s’arrète pas à la prison de Haren, de nombreuses constructions de cellules sont prévues en Belgique selon l’agenda politique (concrétisé dans un projet appelé le Masterplan 2008). C’est la vérité de la politique sécuritaire : plus on construit de prison, plus on enferme. L’État belge enferme toujours plus et c’est aussi le cas pour les personnes sans papiers. Sur la même ligne de train, deux arrêts après la gare de Haren-Sud, se trouve la gare la plus proche du centre fermé du 127bis où sont enfermées plus de cent personnes en attente d’être expulsées. Haren n’est pas un lieu de passage neutre. Les messages tagués le long des voies de chemins de fer sont là pour nous rappeler que, à quelques pas de la gare, l’État compte enfermer un millier de personnes ; pour nous rappeler que, quelques kilomètres plus loins, des dizaines d’hommes et de femmes sont enfermées seulement parce qu’elles n’ont pas de papiers ; et pour montrer notre solidarité avec toutes les personnes condamnées par le système carcéral et par les frontières. Contre la maxi-prison de Haren et toutes les formes d’emprisonnement ! Maxi-soutien aux détenu.e.s et à leurs proches !

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Féminismes / Antipatriarcat

Cycle BlaBlaClasses : Le féminisme anticarcéral

Ressources issues du cycle d’ateliers BlaBlaClasses sur le féminisme anticarcéral, qui a eu lieu au printemps 2023. Intro Le cycle BlaBlaClasses sur le féminisme anticarcéral a eu lieu au printemps 2023 a donné lieu à 4 ateliers : la mégaprison de Haren, avec l’intervention de Camille Seilles le féminisme anti-carcéral, avec l’intervention de Maya les proches, avec l’intervention de Sylvie (la présentation et les chiffres sont disponibles ici) un arpentage du livre Une théorie féministe de la violence, de Françoise Vergès Au cours de ces ateliers, différentes ressources ont été échangées : Articles de presse Ajari, N. « Phallicisme et abolition. Repenser la justice transformatrice à partir des Black Male Studies » dans Multitudes Loi sexisme, Institut pour l’égalité des femmes et des hommes : https://igvm-iefh.belgium.be/fr/activites/discrimination/sexisme/loi_sexisme L’arrestation immédiate en cas de risque de récidive approuvée en commission de la Chambre : https://www.rtbf.be/article/l-arrestation-immediate-en-cas-de-risque-de-recidive-approuvee-en-commission-de-la-chambre-10359519 Rapport sur les droits des familles de détenu‧e‧s, Ligue des Droits Humains, Novembre 2019Associations et groupes militantes INCITE ! Critical resistance Getting the voice out Les Madrés Le CPDB La Brèche / Génépi Lutte contre les violences policières (les pages des comités de soutien/des familles de Mehdi, Mawda, Adil, Ibrahima, Lamine, Sourour,… mais aussi la page OSVP) Collectif Susu Bruxelles Panthères Comité des Femmes sans papiers Voix des sans papiers Collectif LavenderAuteur·ices Norman Ajari Pat Carlen Angela Davis Karlene Faith Sara Farris Julia Chinyere Oparah Beth Richie Gwenola Ricordeau Françoise VergèsBeaux livres Village Pénitentiaire. Ouvrage d’enquête photographique sur la construction de la plus grande prison de Belgique, Camille SeillesEssais Chetcuti-Osorovitz, N. Femmes en prison et violences de genre, résistance à perpétuité Ching-In, C. The revolution starts at home : confronting initmate violence within activist communities Collectif libre (2019). NI PRISON, NI BETON, CONTRE LA MAXI-PRISON DE BRUXELLES ET SON MONDE. éditions MaelstrÖm. Davis, A. La prison est-elle obsolète ? Farris, S. Au nom des femmes Ricordeau, G. (2021). « Abolitionnisme pénal », in Elsa Dorlin (dir.), Feu ! Abécédaire des féminismes présents. Libertalia. pp. 15-23. Ricordeau, G. Pour elles toutes Ricordeau, G. « Les détenus et leurs proches : solidarités et sentiments à l’ombre des murs. » Ricordeau, G. Pas de mouvement abolitionniste sans nous ! Manifeste pour des proches de détenu.es Rostaing, C. Une institution dégradante, la prison Vergès, F. (2020). Une Théorie féministe de la violence. La Fabrique Editions.Fanzine et brochures Pierre par pierre. Féminisme anticarcéral. Zine du Genepi. (Juin 2021). Zine-Pierre-par-Pierre-n°4-Feminisme-anticarceral Pourquoi...

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Racismes / Colonialismes

Kimpa Vita, une femme prophétique

Kimpa Vita, une femme prophétique Aujourd’hui encore, elle est considérée comme l’une des premières révolutionnaires anticoloniales d’Afrique. Après avoir lu l’histoire de Kimpa Vita, vous n’oublierez jamais son nom, son engagement envers son peuple et son courage sans faille. Kimpa Vita n’était qu’une adolescente lorsqu’elle a commencé à défier les pouvoirs qui dirigeaient son monde. Née en 1684 au royaume du Kongo, Kimpa Vita grandit dans l’ombre grandissante de la dévastation coloniale. Autrefois puissant royaume africain, le Kongo que son peuple connaissait avait été déchiré par l’invasion européenne et la traite transatlantique des esclaves. Les envahisseurs portugais avaient alimenté les guerres civiles, dressé les dirigeants contre leur propre peuple et transformé le royaume en champ de bataille. Mais Kimpa Vita voyait un avenir différent. Formée aux pratiques spirituelles traditionnelles du Kongo en tant que guérisseuse et médium, Kimpa Vita tomba un jour gravement malade ; et alors qu’elle était allongée sur son lit de mort, elle eut une vision profonde : un Kongo unifié, libre de la guerre et du contrôle étranger . Une fois remise de sa maladie, elle se proclama prophétesse et fonda le Mouvement Antonien , un puissant soulèvement religieux et politique. Kimpa Vita prêcha que le peuple du Kongo était divinement élu, que le Christ n’était pas une figure européenne mais africaine, et que le royaume devait se libérer de la domination européenne et reconquérir sa souveraineté pour préserver son avenir et la sécurité de son peuple. Par ses enseignements, Kimpa Vita a réinterprété le christianisme d’un point de vue africain, rejetant la version de la foi des missionnaires européens qui justifiait l’esclavage et la domination européenne. Son message se répandit comme une traînée de poudre. En quelques années, des milliers de personnes, dont des soldats et des dirigeants exilés, suivirent son appel. Elle ramena ses fidèles à leur capitale abandonnée, São Salvador, et entreprit de reconstruire ce que les Portugais avaient détruit. Mais sa résistance eut un prix. Qualifiée d’hérétique et de rebelle par les autorités catholiques européennes, elle fut capturée par l’élite dirigeante du Kongo, alliée aux Portugais, et brûlée vive en 1706. Elle n’avait que 22 ans. Son exécution était censée éteindre son mouvement, mais son héritage a perduré. Plus de trois siècles plus tard, le combat qu’elle incarnait se poursuit. Aujourd’hui, les femmes congolaises mènent des mouvements pour la justice, l’autodétermination et la libération des forces modernes de l’impérialisme – les entreprises, les puissances étrangères et les élites locales qui exploitent encore les richesses apparemment inépuisables du Congo. Kimpa Vita est une prophétesse africaine, figure de la résistance à la colonisation portugaise dans l’actuel Angola au 18e siècle. Kimpa Vita serait née vers 1684 dans une famille noble...

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Médias

Parution du n°4 de la revue Takakia

chants sous-marins pour couler la mégamachine (printemps-été 2025) 106 pages – prix libre (coût de fabrication 1,75 euros) Tirage : 1000 exemplaires Pour toute commande : takakia@@@riseup.net TAKAKIA #4 (Sur notre site, tu peux trouver notre clé PGP pour crypter les communications) Les anciens numéros peuvent être télécharger sur notre site : https://takakia.noblogs.org/ Merci aux troubadours itinérants, campements dans les sous-bois, locaux, brigantes forestières, bibliothèques, oiseaux-tempête, tables de presse, écureuils des villes et des campagnes, vagabondes ambulantes, infokiosques, bardes émeutiers et louves solitaires de votre acharnement à diffuser cette revue et de rendre possible cette petite aventure éditoriale. Aux autres : il n’est jamais trop tard pour rentrer dans la danse ! SOMMAIRE DU NUMÉRO 4 : Articles et récits L’appel de la forêt. Renouer le lien, respirer la liberté « On appelle ça la zone morte ». Les ravages de l’industrialisation enKanaky Ce nouveau mal de siècle qui s’empare des cœurs et des esprits : l’éco-anxiété La conquête patriarcale et la civilisation industrielle « T’aka te préparer ». Entretien où il est question de talkie et de méditation, de préparation et de cueillette, d’autodéfense et de chants, de respiration et de brigandage, ... Polluants éternels L’extinction, c’est la solitude Sang et eau. Abuelitas piedras, las gracias te doy… L’extractivisme vert au secours de la société techno-industrielle Forasche. Enseignements de Bialowieża Rubriques Résistances Ariège. Contre les projets miniers ici et ailleurs. Bretagne. « Elle va nous avaler ». Extension de la mine de Glomel Saccages de mines (affiche) Côtes françaises. L’éolien offshore : survol d’un projet ecocidaire Isère. Nouvelle mobilisation contre les usines de puces Bure. Déclarer sa flamme. Sur la question de la lutte armée dans le mouvement antinucléaire Allemagne. Les luttes écologistes en temps de changement d’époque et de multicrise « Le monde a besoin de toi, nous avons besoin de toi ». Revendication du Commando Angry Birds Mauvaises herbes Descentes de police et alliés herbaux pour le choc Aguerrissement Apprentissages de la rue. Combat et autodéfense Contes et chants La louve Ainsi nous leur faisons la guerre. Épisode 3 : Pas de fumée sans feu Hiver glaciaire C’est là que je veux être Feuilleton Le stagiaire. Épisode 2 : Relâche tes épaules Dans la boîte aux lettres de Takakia Du courrier Annexe La Gazette. Dépêches de la résistance férale

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Extrême-droite / Antifascisme

Festival Résistance, des centaines de personnes pour célébrer la résistance du peuple Palestiniens’ensuit une polémique d’extrême droite

Du vendredi 6 juin au dimanche 8 juin, s’est déroulé le Resistance Festival à Saint-Gilles, à Bruxelles. De nombreuses personnes étaient au rendez-vous et l’événement fut « un succès« , selon les organisateur·ices. Cette édition, portée par une coalition d’une vingtaine de collectifs, associations et ASBL, fait désormais l’objet d’attaques diffamantes et calomnieuses, menées par certains acteurs de la droite et l’extrême droite belge ainsi que des milieux pro-israéliens, et malheureusement, relayées par une partie de la gauche. Suite à la polémique d’extrême droite, le bourgmestre de St-Gilles, Jean Spinette (PS) a annoncé sa volonté d’interdire l’évènement l’année prochaine. Le parquet a quant à lui annoncé ne pas avoir ouvert d’enquête pour le moment. 3 jours de partage et d’apprentissage collectif autour des luttes de libération populaires Organisé pour la 3e année consécutive, le Festival Resistance – tout en ayant un focus sur la Palestine – propose de célébrer les luttes de libération populaire de par le monde, de les honorer ainsi que d’apprendre collectivement à leur sujet. Le festival comprenait des activités très diverses : des discussions politiques, ateliers, tournoi sportif, diffusion de films, village militant, représentations musicales, théâtrales ou encore poétiques, interventions politiques, etc. La soirée du 6 juin marquait l’ouverture du festival, avec deux projections. Premièrement, le court-métrage Behind the Lines, réalisé par Fanny Arnulf et Youssef Haider, un documentaire qui explore les pratiques artistiques et de résistance au travers du parcours de 14 artistes vivant dans des camps de réfugié·es palestinien·nes au Liban ainsi que dans des favélas au Brésil. Ensuite, le film The Dupes, l’adaptation cinématographique de la nouvelle Men in the Sun de l’intellectuel et résistant palestinien Ghassan Kanafani. Les projections au Pianofabriek, ont été suivies d’une discussion avec un panel constitué de Fanny Arnulf et Yousseh Haider, ainsi que de Reem Shilleh et Hazem Jamjoum. Palestinienne, Reem Shilleh est chercheuse, réalisatrice et commissaire d’exposition ; elle vit entre Bruxelles et Ramallah. Hazem Jamjoum est quant à lui chercheur et auteur, traducteur de Ghassan Kanafani. « La journée du samedi 7 juin était organisée sur la place de Bethléem, à Saint-Gilles. De 15 à 22h, après le tournoi de foot matinal et malgré une météo instable, la foule était au rendez-vous, famille du quartier, collectifs, étudiant·es se sont réuni·es pour s’informer auprès du village militant et partager un moment festif et conscient autour des représentations artistiques qui se sont succédées au cours de l’après-midi » ont expliqué les organisateur·ices dans un communiqué. L’après-midi et la soirée ont été l’espace de diverses interventions politiques (OSVP, collectif Justice pour Imad, Samidoun, etc.), ainsi que d’autres interventions artistiques et poétiques (Asma Soulista, Ryaam, Raj’een, Hussein Abu Shammala, DJ (...)

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