stuut.info

 ! Reporté ! : [Rencontre] Quelles stratégies et pratiques face à la prohibition de drogues et ses conséquences ?

 ! Reporté ! : [Rencontre] Quelles stratégies et pratiques face à la prohibition de drogues et ses conséquences ?

La soirée de rencontre de mardi 22/06 est annulée suite à un imprévu. Les organisatrices comptent la reporter à une date ultérieure et s’excusent du désagrément.

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Le Steki

Aujourd’hui, en Belgique, près de trois interventions policières sur quatre sont motivées par une infraction à la loi sur les stupéfiants, et la moitié des personnes en prison le sont pour trafic ou détention de drogue. La manière d’en finir avec la prohibition des drogues est donc une question centrale lorsqu’on cherche à réduire l’emprise des systèmes policier, judiciaire et carcéral.

Dans le cadre du cycle Abolition pénale, la CLAC et NLP proposent aux invités de venir faire un état des lieux de l’impact des politiques pénales prohibant notamment le cannabis, d’échanger sur les pratiques de prévention et de prise en main des risques de consommation des drogues en marge des logiques sécuritaires, et enfin d’exposer les différents scénarios et stratégies élaborées par les luttes ou lobbys antiprohibitionnistes.

La loi sur les stupéfiants date de 1921. Depuis plus d’un siècle, l’État belge réprime la vente et la détention de certaines drogues sous le motif premier de santé publique, tout en constatant l’inefficacité des mesures répressives sur cette dernière, et ce malgré le cortège de réformes, circulaires et arrêtés encadrant et modifiant l’application de cette loi. Partant de ce constat, et sachant que les infractions liées aux stupéfiants sont des crimes sans victimes directes, plusieurs questions se posent.

  • À quoi sert réellement la prohibition ?
  • En quoi, depuis son origine liée aux rivalités impérialistes jusqu’à son actuelle application différenciée, cette loi est un outil important du système de domination raciale ?
  • Parmi tous les scénarios antiprohibitionnistes (décriminalisation, dépénalisation, légalisation, réglementation...), comment s’y retrouver ?
  • Comment penser la dépénalisation, la décriminalisation ou la légalisation des drogues de manière conséquente, en prenant en compte les ressorts économiques, sociaux, politiques, les questions éthiques et les usagères et usagers ?

Dans le contexte de la journée d’action mondiale « Support don’t punish » qui se déroulera le samedi 25 juin, nous proposons d’esquisser des pistes de réponses à ces questions.

Nous rencontrerons pour cela des personnes engagées dans ou auprès de la Liaison Antiprohibitionniste : John Nève et Robin Drevet, et des travailleuses de l’Asbl Dune (active dans la réduction des risques liés aux usages de drogues en milieu précaire).

Nous partirons de ces différentes expériences de militance et de soutien aux usager.e.s avec l’écoute de témoignages, et nous aborderons, entre autres éléments, les dynamiques d’exploitation Nord-Sud dans la production illégale de drogues.

Les objectifs de cette discussion seront de comprendre l’impact concret des politiques pénales, d’échanger sur les manières de faire face à des situations d’urgence en tentant de sortir des logiques sécuritaires, et de produire un aperçu des stratégies politiques praticables lorsqu’on se pose concrètement la question de l’abolitionnisme ou du minimalisme pénal.

Cette invitation s’adresse avant tout aux personnes inscrivant leurs pratiques, leurs usages, leurs réflexions ou leur travail hors des logiques sécuritaires.

Accueil : 17h30
Présentation et discussion : 18h-20h30
Bar et grignotage : 20h30-22h
Soirée gratuite (caisse de soutien du lieu à disposition)

Un policier interviewé il y a une 20aine d’années disait... « Vous savez les stupéfiants on peut les décriminaliser, ça ne me dérange pas vis à vis de ma fonction, mais dans ce cas, je propose qu’on criminalise le port de chaussettes jaunes. » Autrement dit il lui faut un prétexte pour légitimer des contrôles qui visent tout autre chose. (Dan Kaminski)

Voir en ligne : Cycle Abolition pénale (Steki)


Anciens évènements

 ! Reporté ! [Rencontre] Quelles stratégies et pratiques face à la prohibition de drogues et ses conséquences ?

 mercredi 22 juin 2022  18h00 - 22h00
 mercredi 22 juin 2022
18h00 - 22h00
 Le Steki,

 

4 & 6 rue Gustave Defnet, 1060 Bruxelles

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

13 juin - journée - lE DK

Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours

Nous relayons l’appel du SKB Belgique Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours Le 13, 14 et 15 juin 2025, une grève de la faim se fera en solidarité avec les prisonniers politiques ! Nous relayons l’appel du SKB Belgique Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours Le 13, 14 et 15 juin 2025, une grève de la faim se fera en solidarité avec les prisonniers politiques ! L’objectif de ce mouvement de grève est de soutenir les prisonniers et prisonnières en Turquie qui observent une grève de la faim, tout en mettant en lumière les conditions inhumaines des prisons d’isolement de type « Pit ». Ces prisons, récemment construites dans le nord du Kurdistan et en Turquie, sont conçues pour l’isolement extrême et infligent des tortures psychologiques et physiques aux prisonniers. Alors que les prisons turques sont déjà surpeuplées, avec plus de 400 000 personnes détenues, de nouvelles prisons basées sur l’isolement sont en cours de construction. Avec cette grève de la faim, qui s’organise dans différentes villes d’Europe, le SKB revendique : fermeture immédiate des prisons de type « fosse » (isolement extrême) Fin de toutes les formes de détention à l’isolement Liberté pour tous les prisonniers politiques Début : vendredi 13 juin à 11 h Fin : dimanche 15 juin à 15 h Lieu : Rue de Danemark 70B, 1060 Saint-Gilles (Bruxelles) Allez leur rendre visite et les soutenir !

Bruxelles Bruxelles | Santé / Soins |
Santé / Soins

UNE MUTUELLE PAR ET POUR LES PERSONNES SANS-PAPIERS

En Belgique, être une personne sans-papiers c’est vivre sans titre de séjour légal, sans accès garanti aux droits sociaux de base, dont les soins de santé. Depuis 1996, la procédure d’Aide Médicale Urgente (AMU) permet en théorie de répondre à ces besoins. Mais dans les faits, les obstacles sont nombreux : démarches lourdes, discriminations, disparités entre communes. Face à ce constat, un projet est en train d’émerger à Bruxelles : créer une mutuelle autogérée par et pour les personnes sans-papiers. L’idée a germé dans un petit groupe mixte, composé de personnes avec et sans papiers. Inspiré d’une initiative similaire, déjà active à Liège, ce projet entend répondre aux lacunes de l’AMU, tout en affirmant une vision politique de la santé comme droit fondamental. Plusieurs assemblées publiques ont permis de commencer à identifier les besoins, les freins et les potentiels. D’autres auront lieu prochainement pour s’accorder sur le modèle et procéder à sa structuration en ASBL. « On ne veut pas d’un système vertical où certains décident pour les autres. L’objectif est que les personnes concernées soient les premières actrices de la mutuelle », explique un·e des initiateur·rices. Un projet politique et collectif À travers des assemblées exploratoires et deux soirées de soutien, une dynamique se met en place. Une ASBL servira de caisse commune et d’instance formelle de décision. L’enjeu est clair : sortir de la logique d’urgence et créer une mutuelle durable, gérée par ses membres bénéficiaires, ouverte à toutes les personnes sans-papiers de Bruxelles, voire également à d’autres personnes en situation de difficulté d’accès aux soins. Pour présenter la démarche, les membres du collectif font le tour des lieux d’occupation à Bruxelles. Cet ancrage local facilite la création de liens de confiance, souvent essentiels dans les contextes de grande précarité. Ce sont aussi des lieux où la mutualisation des moyens fait sens. Le projet prévoit la mise en place de guichets pour récupérer l’argent, dans les squats, les occupations et au-delà, pour toucher aussi les personnes isolées. Des permanences administratives seraient également organisées pour accompagner les démarches liées à l’AMU, et à la création d’un compte bancaire, mais aussi, à terme, pour soutenir les demandes de régularisation, mettre en place des permanences juridiques, faire du suivi. Soigner, militer, créer du lien La mutuelle ne vise pas à remplacer l’AMU, mais à la compléter. En ciblant particulièrement les soins non couverts (santé mentale, gynécologie, paramédicale, hygiène, bien-être etc.), elle veut pallier les manques des aides officielles. Le principe : les membres versent une cotisation, les prestations de soins et autres dépenses sont ensuite remboursées sur présentation d’attestations et de prescriptions, voire directement facturées à la mutuelle par les services de santé « partenaires ». Pour fonctionner, le projet aura besoin d’un répertoire de (...)

Bruxelles Bruxelles |

27 juin - 17h30 - Bruxelles Laïque

Paradis artificiels : légitime défonce ?

Paradis artificiels : légitime défonce ? Le 27 juin 2025 À Bruxelles Laïque (Avenue de Stalingrad 18-20 - 1000 Bruxelles) Dans le cadre de la campagne Support don’t punish Au programme : une conférence sur le capitalisme et la drogue et des micro-conférences artistiques sous forme de Micro-doses. Le tout gratuit ! On vit dans un monde qui carbure. Café, sucre, antidépresseurs, anxiolytiques, weed, MDMA, écrans, proto, codéine, ayahuasca, coke du vendredi, vin du dimanche, shit de l’ennui, pilules du sommeil et rêves de défonce. Et pourtant, on ne parle jamais vraiment de drogue. On condamne ou on banalise. On médicalise ou on criminalise. Mais quand est-ce qu’on écoute ? Quand est-ce qu’on rit ? Quand est-ce qu’on met en scène ce chaos intime et collectif ? « Paradis artificiels : légitime défonce ? », c’est une conférence et une soirée scénique qui met les drogues sur le plateau. Pas pour faire le procès. Pas pour faire l’éloge. Mais pour ouvrir les vannes. 𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 17h30 : Narco Planète : conférence avec Sarah Fautré 20h : Micro-doses : micro-conférences artistiques autour de la drogue 𝐈𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 💥 Gratuit sur inscription : https://shop.utick.net/?pos=VARIETES&module=CATALOGUE 🤝 Partenariat : Labo-chantier Variétés/Bruxelles Laïque + Support don’t punish

Bruxelles Bruxelles | Santé / Soins |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info