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Répression du mouvement Palestine : 30 personnes convoquées par la police à l’encontre du mouvement étudiant

Répression du mouvement Palestine : 30 personnes convoquées par la police à l’encontre du mouvement étudiant

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Bruxelles Dévie

Depuis le 30 août 2024, deux mois après l’expulsion du bâtiment « Walid Daqqa » de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), près de 30 personnes (étudiantes et non-étudiantes) ont reçu dans leur boite aux lettres ou en main propre une convocation pour comparaître devant la police. Le principal chef d’inculpation ? « Appartenance à un groupe prônant la ségrégation ou la discrimination raciale », dans le cadre du mouvement étudiant, probablement suite aux plaintes déposées par les autorités de l’ULB. Les forces de l’ordre semblent essayer de criminaliser le mouvement de soutien à la Palestine en l’accusant d’antisémitisme.

Alors que l’occupation du bâtiment Walid Daqqa à l’ULB a toujours affirmé son engagement contre toute forme de racisme, contre la colonisation et le génocide en cours en Palestine, le mouvement se voit accusé d’une grave infraction pénale pouvant potentiellement mener à des peines privatives de liberté (prison). Ce coup politique et judiciaire semble être une étape supplémentaire afin d’enrayer le mouvement bruxellois en soutien à la Palestine, qui avait pris de cours les forces de l’ordre à plusieurs reprises durant le printemps.

En plus d’être une des premières étapes d’un potentiel procès politique important, ces convocations s’inscrivent dans une stratégie d’intimidation : elles tombent à quelques jours de la rentrée universitaire, et certaines personnes convoquées n’ont pas participé directement à l’occupation, mais l’ont simplement soutenu.

Les moyens d’enquête déployés ces derniers jours par la police traduisent d’une crainte grandissante des institutions politiques et de l’ULB face à la probable intensification du mouvement Palestine à l’approche de la rentrée. Le mouvement étudiant a annoncé qu’il ne céderait pas à ces intimidations et qu’il continuera à lutter, ici, à Bruxelles, pour la libération de la Palestine. A travers cette répression, l’ULB et les forces de l’ordre réaffirment leur position vis-à-vis du génocide en cours en Palestine.

Voir en ligne : BXL Dévie

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