Ce dimanche 24 novembre, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, une manifestation a eu lieu à Bruxelles. Celle-ci a commencé aux alentours de 14h30 à la place Poelart et s’est clôturée près d’une heure et demi plus tard à la place Marie Janson à Saint-Gilles. Plus de 2 500 personnes ont traversé des axes structurants de la ville en passant par le début de l’avenue Louise et le boulevard de Waterloo. Une fois arrivée à la place Marie Janson, la manifestation s’est terminée de façon joviale grâce aux fanfares déjà présentes et aux danses des différent·es manifestant·es.
Les manifestant·es dénoncent les violences sexistes et sexuelles que les femmes et minorités de genre subissent chaque jour à Bruxelles et partout ailleurs, que ce soit au travail, dans le cadre personnel et familial, dans la rue et dans bien d’autres espaces de vie. Est aussi pointé du doigt le manque de moyens mis en oeuvre pour apporter des solutions concrètes aux violences que subissent les femmes et minorités de genre.
La plateforme « Stop Féminicide Belgium » recense les féminicides qui ont lieux en Belgique. Depuis janvier 2024, au moins 19 féminicides ont eu lieux dans notre pays, perpétrés par des hommes dont les victimes étaient proche.
Parmi l’éventail politique présent, notons la présence d’une partie du monde associatif et militant, de syndicats et de partis politiques. Un bloc de femmes iraniennes, kurdes et turques était aussi présent. Comme lors du dernier 8 mars, l’accent à une nouvelle fois été mis au soutien du peuple palestinien. Des femmes palestiniennes ont pris la parole au début du rassemblement et de nombreux drapeaux étaient visibles pendant l’entièreté de la manifestation. Pour rappel, les femmes sont les premières victimes des conflits armés.
Lors de cette journée de lutte, d’autres actions ont été menées. Une banderole a notamment été hissée sur le palais de justice de Bruxelles dans la nuit de dimanche à lundi. Le collectif a l’initiative de cette action a souhaité appeler à une prise de conscience urgente et collective, en particulier des pouvoirs publics, pour un engagement actif face aux violences sexistes et sexuelles, et un meilleur accompagnement des survivantes de ces violences.
Une action a également eu lieu devant le centre fermé pour femmes de Holsbeek dans le but d’exprimer une solidarité avec les femmes sans papier. Celles-ci subissent quotidiennement des violences invisibilisées à la fois administratives mais aussi dans leur situation d’enfermement et dans leur parcours migratoire.
Sources :
- Stop Feminicide belgium
- Grand marche contre les violences sexuelles et sexistes à Bruxelles | RTL Info
- voir communiqué Getting the Voices Out
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