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[Royaume-Uni] 247 jours de grève de la faim, la mère d’Alaa Abdel Fattah dans un état critique

[Royaume-Uni] 247 jours de grève de la faim, la mère d’Alaa Abdel Fattah dans un état critique

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En grève de la faim depuis 247 jours, la mère d’Alaa Abdel Fattah appelle le gouvernement britannique à faire libérer immédiatement son fils détenu illégalement en Égypte depuis 2019 (nos articles ici et ici ). La sexagénaire, hospitalisée, refuse tout traitement tant que le gouvernement britannique n’aura pas fait preuve de fermeté vis-à-vis du Caire. Laila Soueif a débuté une grève de la faim en septembre dernier. Hospitalisée depuis trois jours sous perfusion de protéines, Laila Soueif risque de décéder à tout instant. Épuisée, elle s’est dite prête à mourir. Ce mardi, son état s’est légèrement amélioré mais elle ne recommencera à se nourrir que quand son fils sera libéré. Il aurait dû quitter les prisons du Caire en septembre dernier.

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Santé / Soins

[Brochure] Mortel

Tu tiens dans tes mains un ensemble de contributions et de témoignages autour de la mort et du deuil. Le sujet n’étant pas hyper léger, j’imagine que si tu as ouvert cette brochure et commencé la lecture c’est qu’à priori t’es ok avec tout ce que cela peut soulever en toi. L’idée d’une brochure sur le sujet ne date pas d’hier. Mais c’est grâce aux discussions organisées au Placard Brûle fin 2024, à Toulouse, que j’ai eu la motivation nécessaire pour lancer un appel à contributions, accompagnée d’une personne qui s’est rendue dispo pour faire une partie de la mise en page. Merci à elle. Merci à toutes les personnes qui ont participé, de près ou de loin. On l’a finie en avril 2025. On a eu envie de compiler des récits de cérémonies, d’accompagnement de proches à mourir. Dedans on aimerait y parler de nos vécus d’obsèques et cérémonies. Que ces moments aient été pleins de force et de choses incroyables ou au contraire hardcore. On a envie d’ouvrir un espace de discussion sur le sujet, pour briser les tabous et nourrir des imaginaires, ne pas laisser à l’état et au capitalisme cet ultime moment. Pour comprendre comment se défendre aussi. Mais surtout pour imaginer des obsèques queers/punks/anars, ou en tout cas à l’image de ce que nous sommes, ce dont on rêverait... et pour, jusqu’à la mort, ne pas leur laisser le dernier mot ! On espère que lire cette brochure te fera autant de bien que ça nous en a fait de la réaliser. Obscènes obsèques En racontant cette cérémonie l’autre jour à la discussion au placard brûle, j’en gardais un bon souvenir. En relisant ce que j’en avais écrit à l’époque dans mon carnet, et dont je me disais peut être en faire une contrib’, c’est un peu bresson en fait, ça donne des choses comme ça : « Nos tenues obscènes rompent avec le balai des costards et des robes respectables. La couleur est la même, certes, mais notre noir est des ténèbres de tous les jours, de vengeance. Il n’a rien de convenable et de solennel. Il transpire le manque, l’ivresse, les overdoses. Il connaît les viols et les coups, la haine de soi, le mépris et les insultes ; les nuits blanches, le néon des hôpitaux, la froideur des cellules. « Tant que y a du noir y a de l’espoir » Des gueules de punk, des tronches de fatigué.es. Queers of despair. » Alors j’écris un truc plus à l’arrache pour ce zine parce que y avait des choses chouettes dans cette cérémonie. Déjà, le croque-mort sapé en costard qui nous dit « Bonjour mesdames et monsieurs les schalgs », ça tuait. Puis le fait qu’on soit beaucoup là, à se parler ou pas, avec nos pires dégaines de punk, de scandales. Franchement, les gens savaient pas trop si y avait un concert de hardcore dans une cave ou la réouverture d’une maison close pas loin. Ça cassait bien le décor. Entre deux mif’ friquées qui venaient enterrer leur arrière grande tante. Le fait que l’adelphe ait pu causer avec les darons avant, et que les daron.nes aient respecté ses demandes, a permis que ça se...

Partout Partout |
Santé / Soins

Décès de Latifa, cofondatrice du Collectif des Madrés

Ce mercredi 25 juillet, Latifa Elmcabeni, cofondatrice du Collectif des Madrés, pilier de la lutte contre les violences policières et en particulier celle contre la brigade UNEUS à Saint-Gilles, s’en est allée. Voici le texte écrit pour elle par le Collectif des Madrés et celui des Mères Veilleuses. Communiqué du Collectif des Madrés (lien facebook) : « Exister, c’est aussi exister politiquement, c’est aussi exister dans nos quartiers, c’est agir, mener des luttes ensemble, se mobiliser, s’exprimer, afin de renverser le rapport de force, de changer la réalité de nos quartiers. » Latifa Elmcabeni "Latifa Elmcabeni co-fondatrice du Collectif des Madrés notre soeur, notre madré, notre amie est partie hier soir, le 25 juillet 2025 chez elle, entourée de sa famille et de ses amis. Nos pensées vont vers son mari, ses fils et sa fille, ses sœurs et sa maman, ainsi que vers toute sa famille. La salât janaza aura lieu ce vendredi 27 juillet à dohr* à la mosquée El Mouhsinin (rue de Suède 42-46 à Saint-Gilles). L’enterrement, au Cimetière d’Evere.** *vers 13h46 **vers 14h30 Soyons innombrables. Un hommage du Collectif des Madrés aura lieu bientôt." Communiqué des Mères Veilleuses (lien facebook) : "C’est avec une immense tristesse que nous apprenons le départ de notre sœur et amie Latifa Elmcabeni. Nous avions participé à sa demande à la marche contre les violences policières et institutionnelles en 2021. Elle a fondé “Le collectif des Madrés”. Latifa était une grande dame, pédagogue, militante, sorore. Elle va nous manquer. Pars en paix chère sœur, nous continuerons de mener ton combat pour une société plus juste et sécurisante pour nos enfants. Sincères condoléances à sa famille et ses proches."

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