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Succès de la soirée de Samidoun Bruxelles sur la libération de la Palestine de la mer au Jourdain

Succès de la soirée de Samidoun Bruxelles sur la libération de la Palestine de la mer au Jourdain

Samedi 11 février, Samidoun Bruxelles a organisé une conférence « De la mer au Jourdain : visions de la libération de la Palestine » autour d’une discussion sur l’avenir de la lutte de libération palestinienne en partant du point de vue de la nécessité de la libération totale de la Palestine.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Une salle pleine a accueilli les orateurs au DK, où des personnes solidaires et des militants de diverses organisations ont partagé leurs points de vue sur la lutte de libération palestinienne et les prochaines étapes. L’événement a également été l’occasion d’annoncer le lancement public de la section bruxelloise du réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun.

Parmi les intervenants figuraient Mohammed Khatib, coordinateur de Samidoun en Europe et membre du comité exécutif de Masar Badil (Mouvement palestinien de la voie alternative révolutionnaire), Myriam De Ly de Plate-forme Charleroi-Palestine, Nermin Hwaihi du Mouvement des réfugiés palestiniens pour les droits et la justice, Eitan Bronstein de De-Colonizer et également membre de l’Union des Juifs progressistes de Belgique, ainsi que des représentants de Classe Contre Classe et Bruxelles Panthères.

Au cours de sa présentation, Mohammed Khatib a souligné que la libération de la Palestine, de la mer au Jourdain, a toujours été une position centrale du mouvement de libération palestinien, en particulier au plus fort de la révolution palestinienne. Il a rappelé que le besoin d’une alternative est aussi contre la voie de la liquidation de la cause palestinienne telle que représentée par les Accords d’Oslo et l’Autorité Palestinienne, et cette alternative est en fait un retour aux principes du mouvement de libération.

Il a aussi souligné l’importance pour les Palestiniens de la diaspora de travailler ensemble avec le mouvement de solidarité et toutes les forces travaillant pour la libération de la Palestine, en rejetant la soi-disant « solution à deux États ». Le champ de bataille des idées en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Afrique et ailleurs est particulièrement important, et les forces sionistes considèrent aussi ces espaces comme cruciaux, notamment les centres impérialistes en Amérique du Nord et en Europe. Dans ce contexte, il a noté la nécessité de créer des liens avec les luttes populaires et anti-impérialistes dans le monde, chaque victoire de ces mouvements étant aussi une victoire pour la Palestine.

Dans sa présentation, Myriam de Ly de Plate-forme Charleroi-Palestine (une organisation membre du réseau Samidoun) a évoqué l’histoire de la révolution palestinienne et la manière dont la lutte armée est devenue un symbole de la dignité du peuple palestinien. Elle a également évoqué l’histoire de la lutte ouvrière anti-impérialiste et des délégations de mouvements sociaux européens au Liban et en Palestine. S’appuyant sur cette histoire, elle a dénoncé le soi-disant « processus de paix » d’Oslo et a noté que la résistance continue, comme en témoignent la Grande Marche du Retour, l’Intifada de l’Unité/Bataille de Seif al-Quds et la croissance de la résistance armée en Cisjordanie. Elle a souligné la nécessité de s’inspirer des martyrs et des prisonniers pour construire la solidarité avec la Palestine. Par ailleurs, elle a rendu hommage à Yvonne Sterk, militante belge et première femme fedaya européenne, comme symbole d’un internationalisme conséquent.

Nermin Hwaihi a mis l’accent sur la lutte des réfugiés palestiniens en Europe, notant le niveau élevé de contrôle et de surveillance auquel ils doivent faire face pour rester, alors qu’ils luttent pour retourner dans leurs foyers et sur leurs terres. Elle a noté que le droit au retour est au cœur de la lutte pour la Palestine et un engagement qui se poursuit de génération en génération pour tous les Palestiniens.

Classe Contre Classe a parlé de la révolution palestinienne comme d’une avant-garde de la nation arabe et du monde entier. Ils ont rappelé l’histoire de la lutte palestinienne en dehors de la Palestine, notant que l’implication des combattants européens dans le mouvement révolutionnaire palestinien durant les détournements d’avions du début des années 1970 reflète une solidarité à double sens et une lutte mutuelle. Ils ont souligné la nécessité d’un mouvement anti-impérialiste continu jusqu’à aujourd’hui, résistant à l’Union Européenne en tant que machine à écraser les peuples. Par ailleurs, ils ont appelé à développer le travail commun, notamment autour du développement de la campagne pour la libération de Georges Abdallah en Belgique, ce militant communiste libanais et combattant pour la Palestine emprisonné en France depuis 1984.

Bruxelles Panthères ont commencé leur intervention en soulignant sa solidarité avec Samidoun et le peuple palestinien, et en rappelant leur engagement dans la lutte contre l’impérialisme et le colonialisme comme élément central de la lutte antiraciste. Ils ont souligné qu’ils ont soutenu la résistance algérienne et vietnamienne et qu’il est maintenant essentiel de soutenir la résistance palestinienne par tous les moyens nécessaires.

Eitan Bronstein a parlé de la nécessité de vaincre le sionisme et de le rejeter entièrement afin d’imaginer une relation différente en Palestine. Il a également noté que l’actuel gouvernement d’extrême droite du régime israélien peut, d’une certaine manière, présager de la chute du sionisme, rappelant des exemples antérieurs tels que l’extrême violence française qui a conduit à la victoire du mouvement de libération anticolonial algérien.

Quelques jours après cet événement, Samidoun Bruxelles a rejoint Classe Contre Classe, Bruxelles Panthères et d’autres organisations pour un événement de ZIN TV au Ciné Coop le 16 février dernier. L’événement s’est concentré sur les vidéos enregistrées qui commémorent les luttes sociales, notamment le reportage de ZIN TV sur la Marche pour le retour et la libération à Bruxelles du 29 octobre dernier.

Samidoun Bruxelles s’organise pour la libération de la Palestine. Pour vous impliquer à nos côtés, contactez-nous sur Instagram ou par e-mail à brussels@samidoun.net

Voir en ligne : Palestine Vaincra

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Action d’info à Carrefour, entreprise coloniale en Palestine

“Armé.e.s” de drapeaux de la Palestine et de Samidoun (*), de flyers, d’autocollants, de panneaux et de beaucoup de motivation, quelques membres de la Plate-forme Charleroi-Palestine se sont rendu.e.s ce samedi matin, 18 février, au Carrefour de Gosselies pour informer la clientèle de la collaboration du groupe Carrefour avec Israël. Les clients ont été surpris d’apprendre que Carrefour fait du business en Israël même et dans les colonies. Sur nos flyers, nous avons écrit que Carrefour a signé un accord avec les entreprises israéliennes Electra Consumer Products et Yenot Bitan. Que les produits Carrefour sont déjà disponibles sur le site internet de Yenot Bitan et dans ses 150 magasins et que l’accord se traduira également par la conversion progressive des supermarchés Yenot Bitan en magasins Carrefour. En plus, les magasins de Yenot Bitan sont présents dans au moins trois colonies illégales israéliennes : Ariel, Alfie Menashe et Ma’ale Adumim. Avec l’argent des consommateurs, le groupe Carrefour devient non seulement complice de l’apartheid et du nettoyage ethnique en Palestine, mais aussi un acteur direct de la colonisation et l’occupation israéliennes. Carrefour doit mettre fin à ce partenariat ! Notre message a été très bien perçu par les clients. Nous leur avons proposé d’interpeller le gérant du magasin ou de téléphoner à un conseiller du service clientèle au 0800 910 11 pour exprimer leur opinion. Pour celles et ceux que nous n’avons pas pu atteindre, nous avons laissé quelques traces dans les rayons et sur les caddies. Envie de participer à un moment d’action pour le boycott d’Israël ? Ecrivez-nous à charleroi.palestine@gmail.com. (*) La Plate-forme Charleroi-Palestine est membre de Samidoun

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Les représentants de Masar Badil et de Samidoun empêchés de venir à Bruxelles

Khaled Barakat et Charlotte Kates, représentant de Masar Badil et représentante de Samidoun, devaient venir à Bruxelles pour la Semaine et la manifestation pour la Libération de la Palestine. Ils ont été arrêtés puis refoulés. Khaled Barakat et Charlotte Kates, représentant de Masar Badil et représentante de Samidoun, devait venir à Bruxelles pour la Semaine pour la Libération de la Palestine, co-organisée par Classe contre classe, et pour la Marche pour la libération et le Retour qui aura lieu samedi à Bruxelles (le site de la Marche). Venant du Canada, ils ont été arrêtés et détenus à l’aéroport de Schipol. Il leur a été signifié que l’Allemagne les avait fait porter sur les listes du Système Information Schengen – ce qui leur interdisait l’entrée à l’espace Schengen. En mars 2020, les autorités allemandes avaient déjà signifié à Khaled Barakat une interdiction d’entrer dans le pays pendant quatre ans (pour en savoir plus). Le caractère politique de l’ordonnance était manifeste et non dissimulé puisque entièrement basé sur des discours politiques publics, des écrits et des vidéos YouTube et n’allègue pas d’activité criminelle (l’ordonnance précise que « les critères relatifs aux condamnations pénales ne s’appliquent pas en l’espèce »). Par contre est retenu comme Khaled Barakat des déclarations comme : « La soi-disant solution à deux États est morte. Le peuple palestinien n’a d’autre choix que de poursuivre sa lutte jusqu’à la libération de toute la Palestine et la construction d’une société démocratique en Palestine ». Cette formule est citée à deux reprises dans le document comme la preuve d’une perspective "extrémiste" qui est "inacceptable" en Allemagne.

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BANDUNG DU NORDBRUXELLESDU 16 AU 18 DECEMBRE 2022

A l’initiative de Bruxelles Panthères, la deuxième édition du Bandung du Nord aura lieu à Bruxelles, du 16 au 18 décembre 2022 : « Bandung du Nord, guerre permanente ou paix révolutionnaire ». Une riche programmation vous propose 3 jours de rencontres, de projections, d’interventions et de débats avec de nombreux intervenants et thématiques. La diffusion en direct aura lieu sur la chaîne Twitch de Paroles d’honneur (@Wissam Xelka) et sur la page Facebook de Bruxelles Panthères. Pour assister en présentiel à l’événement, il faut obligatoirement -mais gratuitement- s’inscrire en envoyant votre nom et prénom à l’adresse mail bruxelles.pantheres@gmail.com Les places sont limitées. Le lien de l’événement facebook Vendredi 16 de 21h00 à 23h00 : Au cinéma Aventure en plein cœur de Bruxelles, dans la Galerie du centre, accès par le 57 rue des Fripiers. Projection du documentaire d’Ahmed Frassini : « Après la balle de sniper » sur les 359 corps de détenus palestiniens qui se trouvent dans des congélateurs israéliens ou dans des tombes codées sans noms. Le documentaire sera suivi d’une rencontre et un échange avec Michèle Sibony de l’Union Juive Française pour la Paix Ramon Grosfoguel de l’université de Californie-Berkeley Youssef Boussoumah, historien, militant des luttes de l’immigration et de la cause palestinienne Omar Jabary Salamanca, chargé de recherche FNRS au REPI (Recherche et Etudes en Politique Internationale). Il est également cofondateur et programmateur du festival d’art et de cinéma Eye On Palestine. Mohammed Khatib, coordinateur de Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network en Europe. Et en présence du réalisateur du documentaire, Ahmed Frassini. Il vécut la première Intifada comme enfant et fut détenu plusieurs fois, et bis repetita durant de la seconde Intifada. Journaliste et réalisateur, Ahmed travaille actuellement comme média stratégiste et coordinateur en relations politiques indépendant en Belgique. Samedi 17 Au DK : Rue de Danemark 70B, 1060 Saint-Gilles 10h00 à 10h30 : Mot d’accueil + Introduction au Bandung du Nord (Issam) L’état de guerre permanent Guerres, racismes, violence structurelle et systémique 10h30 à 12h30 Ramon Grosfoguel (modernité occidentale comme civilisation de la mort) Mohamed Amer Mezziane (les guerres idéologiques) Luis Martinez Andread (guerre à la nature) Michele Sibony (guerre aux Palestiniens) Françoise Vergès (guerre aux Femmes) Souhaila Aamri (guerre aux Musulmans) Leticia Assemien (guerre aux sans-papiers/migrants) Véronique Clette Gakuba (guerre au Noirs / Négrophobie) Mouhad Reghif (guerre aux Arabes) Olivier Marboeuf (guerre a l’antiracisme politique) 13h00 à 15h30 : QG décolonial en direct sur PDH Avec les invités du matin + Questions et intervention du public + Question des internautes 18h00 à 20h00 : une émission sur le football en direct sur PDH Dimanche 18 Au DK : Rue de Danemark 70B,...

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Racismes / Colonialismes

VIDEO // Marche du retour et de la Libération de la Palestine

Palestine vivra. Palestine vaincra. Le 29 octobre 2022, des centaines de personnes se sont rassemblées à Bruxelles en Belgique pour la Marche du retour et de la libération, organisée par le Masar Badil avec Samidoun et de nombreux alliés comme EuroPalestine, Classe contre Classe ou Bruxelles Panthère. Cette marche s’est clairement tenue aux côtés de la résistance palestinienne sous toutes ses formes. Malgré les attaques des organisations sionistes qui cherchaient à criminaliser la marche (cf. : article de Bruxelles Dévie sur ce sujet), la taille et la vitalité de l’action ont montré clairement que le peuple palestinien, sa résistance et ses soutiens ne font que croître. L’année 2022 fût l’année la plus meurtrière pour les Palestiniens et les Palestiniennes depuis la seconde Intifada. En 2023, en 17 jours, 14 Palestiniens dont 4 enfants ont déjà été assassinés par des soldats et des civils israéliens. En 2022, Samidoun, le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens, dénombrait 4 750 prisonniers palestiniens, dont 800 emprisonnés sans charge ni procès en détention administrative. Parmi ceux-ci, Georges Abdallah enfermé en France depuis 39 ans, est aujourd’hui l’un des plus anciens prisonniers politiques d’Europe. Dorénavant, le nouveau gouvernement israélien d’extrême-droite assume très ouvertement son objectif de coloniser et de dénier à sa population palestinienne ses droits internationalement reconnus avec notamment le soutien de l’union européenne (jusqu’à présent, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, n’a adressé que des félicitations à Netanyahou). Face à cette violence coloniale, la résistance palestinienne continue et se renforce. Il est temps de mettre fin à la puissance d’occupation coloniale et le régime d’apartheid qu’est Israël. En 2023, En 2023, nous continuerons à soutenir et à marcher pour le retour et la libération de la Palestine ! Pour plus d’information : Réseau Samidoun — Le réseau de solidarité aux prisonnier.es palestinien.ne.s.

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Racismes / Colonialismes

Racisme : des demandeurs d’asile payés 2,61 euros de l’heure dans un restaurant à Waterloo

Ils étaient forcés de travailler 12h par jour et étaient payés 2,61 euros l’heure. Recrutés directement dans des centres Fedasil par téléphone avec de fausses promesses de logement et de salaires dignes, dans le restaurant où ils étaient exploités, on n’appelait pas ces demandeurs d’asile par leurs prénoms mais en les insultant de « Noirs ». À Waterloo le gérant d’un buffet à volonté a été condamné pour traite d’être humain et discrimination raciale (discrimination d’un groupe ethnique) et plus de 12 autres chefs d’accusation. Il a écopé de 6 mois de prison ferme et doit rembourser le salaire de 3 personnes exploitées et discriminées qui se sont portées partie civile. Deux autres amendes de 28 000 et 36 000 ont été prononcées contre le gérant et sa société. Les personnes demandeuses d’asile étaient exploitées dans l’arrière-cuisine du restaurant. Elles étaient logées dans une cave insalubre, sans fenêtre ni eau chaude et sans possibilité de laver leurs habits. lls et elles vivaient et travaillaient dans des conditions indignes, loin des normes les plus élémentaires. Les faits ont été découverts en 2021, après qu’un des demandeurs d’asile se soit gravement brûlé dans l’arrière cuisine. Le gérant du restaurant a alors refusé de lui procurer les premiers soins. Deux policiers avaient ( alors a supprimer) retrouvé l’homme gravement blessé par hasard, recroquevillé devant le restaurant en sang. La brûlure de l’homme avait nécessité une greffe et il en souffre toujours. Une enquête a donc été ouverte sur les conditions de travail au sein du restaurant, en collaboration avec les agents du contrôle du bien-être au travail. Les conclusions de l’enquête font état de ( pose le constat de a supprimer) « traite des êtres humains et de discrimination à l’égard d’un groupe ethnique » au sein de l’établissement. La traite d’être humain ou l’exploitation forcée de personnes exilées ou demandeuses d’asile n’est un pas phénomène isolé en Belgique. Livreurs à vélo, travail domestique, bâtiments, restauration, … de nombreux secteurs de l’économie belge exploitent les personnes exilées car elles sont plus vulnérables, plus précaires et moins protégées. Cette exploitation déshumanisante, permet d’employer des personnes en se soustrayant aux droits des travailleur·euses, sans devoir contribuer pour la Sécurité sociale, en imposant des conditions de travail illégales et inhumaines, en utilisant les êtres humains comme des vulgaires objets pour générer toujours plus de profit. Il y a quelques semaines, des membres Jeunes MR déclaraient lors d’un débat : « Les personnes migrantes sont différentes : les Belges n’ont pas le même corps et sont moins faits pour certains métiers. » Des propos dignes de l’idéologie du racisme biologique* du 19e siècle qui expliquait que ( quand on expliquait qu’ a supprimer) l’on pouvait coloniser et mettre en esclavage des peuples entiers pour des supposées « différences biologiques entre les races »...

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