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[Turquie/Kurdistan] Attaque du PKK au coeur d’Ankara

[Turquie/Kurdistan] Attaque du PKK au coeur d’Ankara

Un attentat-suicide a frappé, dimanche 1er octobre, la Direction Générale de la Sécurité du ministère turc de l’Intérieur le cœur de la capitale turque, Ankara, à quelques heures de l’ouverture de la nouvelle session parlementaire qui doit valider l’entrée de la Suède dans l’Otan.

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Deux combattantes kurdes se sont présentés à bord d’un véhicule commercial devant le portail d’entrée. L’une des combattante est sorti du véhicule et s’est approché en tirant sur la guérite blindée qui protège les policiers assurant la sécurité du bâtiment. Elle s’est ensuite fait exploser contre la guérite, blessant les deux policiers qui s’y abritaient. Les forces de sécurité ont abattu l’autre membre du commando. Le PKK a revendiqué l’opération.

Voir en ligne : Secours Rouge

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#8 Lettre du Rojava : SILENCE EN CLASSE ! ON TUE DES PROFS

“Le plus beau métier du monde” m’avait-on dit. À l’heure du fameux choix d’études supérieures, aussi mal préparé que mes congénères bien que n’en ayant pas vraiment conscience, j’étais décidé à devenir instituteur. Façon de concrétiser, sans m’en rendre compte, un rêve inassouvi de mon paternel et surtout, pensais-je, une des meilleures manières de changer un peu le monde. Les nombreux doutes et contradictions vécues lors de mes différentes tentatives d’exercer m’ont amené à me définir aujourd’hui comme ’croyant mais non pratiquant’. J’ai réalisé à quel point l’école alimentait la reproduction sociale et le formatage plutôt qu’un réel changement social et une authentique liberté. Elle constitue même un outil indispensable du paradigme de l’état-nation et du contrôle qui l’accompagne. Nous sommes quatre, originaires de quatre pays européens, présents au Rojava depuis des durées variables (allant de quelques jours à des années), d’âge allant de la vingtaine à la cinquantaine, nous nous rendons dans une petite ville pour rencontrer ’mamoste Ferho’ (’professeur Ferho’, les enseignants sont ici appelés avec leur fonction devant leur nom en guise de respect). J’ai eu son contact via l’administration scolaire de la localité où je réside. Je m’y étais rendu fin juin pour savoir si quelqu’un avait connu Mihemed Gabar : enseignant lui aussi à qui un drone turc a ôté la vie le 14 juin 2023, sur la route entre Tirebespi et Qamishlo. Touché par le fait qu’un professeur exerçant son métier puisse ainsi être ciblé, j’ai eu envie d’en savoir plus sur son histoire. Quitte à avoir des doutes sur le système scolaire chez moi, je peux essayer d’en savoir plus sur la vie (et la mort donc) de professeurs ici. « Allez à la ’Saziyê zimanê » (Institut des langues), il y travaille de 8 à 13 tous les jours ouvrables”. Arrivés sur place, notre prononciation bancale et vocabulaire limité tardent un peu à nous faire comprendre. Mais, l’accueil chaleureux et l’envie de nous aider font le reste. Mr. Ferho étant reparti plus tôt chez lui, une personne nous propose de nous accompagner pour aller le chercher. Il vit à quelques kilomètres de là et serait ravi de nous rejoindre a-t-il dit au téléphone. Le seul habilité à conduire s’y rend pendant que les trois autres profitent d’un cocktail inéluctable : attente, papote, caféine et nicotine. Une grosse demi-heure plus tard, il est des nôtres. Âgé de 53 ans, père d’une fille et de deux garçons, son aîné fait des études d’ingénieur en pétrochimie à Homs et sa cadette vient de commencer la médecine à Qamishlo, mamoste Ferho a travaillé plusieurs années durant, côte à côte avec mamoste Mihemed. Il se dit honoré de notre visite et de l’intérêt que nous portons à la dure réalité du peuple kurde et à cette énième vie brutalement interrompue. Il accepte volontiers de répondre à nos questions et fait le choix de s’exprimer dans un anglais rugueux, mais correct de sorte que davantage de personnes puissent entendre sa voix hors du (...)

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