stuut.info

[USA] Enquêtes et poursuites suite aux incendies contre Tesla

[USA] Enquêtes et poursuites suite aux incendies contre Tesla

Ailleurs | sur https://stuut.info | Collectif : Secours Rouge

Un grand jury fédéral a inculpé un étudiant de Parkville, Owen McIntire, accusé d’avoir mis le feu à deux Tesla Cybertrucks chez un concessionnaire de Kansas City en mars (voir notre article ). L’acte d’accusation porte sur la « possession illégale d’un engin destructeur non enregistré » et « destruction malveillante de biens ». Les procureurs ont demandé au juge de révoquer la libération sous caution d’Owen McIntire. Dans le cadre de l’enquête contre Jamison Wagner, accusé des incendies au concessionnaire Tesla et au siège du Parti républicain du Nouveau-Mexique (voir notre article ), les enquêteurs fédéraux ont déposé ce mois-ci des demandes de mandats de perquisition pour examiner les données cellulaires afin de voir si le téléphone de Wagner émettait des bips dans ces zones au moment des incendies.

Arrestations et inculpations et menaces de condamnations absurdement lourdes – 20 ans de prison (voir notre article ) — ne semblent pas suffisament dissuaives. La police de Vallejo, le FBI et le Bureau fédéral de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) sont intervenus samedi 10 mai suite à une tentative d’incendie criminel chez le concessionnaire Tesla de Vallejo, en Californie (photo).

Voir en ligne : Secours Rouge

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Contrôle social / Répression

Frisson d’un Instant : La Tour

L’une des premières choses qui frappent le regard, c’est la hauteur vertigineuse de la tour, autrefois nommée Tour Astro. Elle se dresse comme un monolithe silencieux, enraciné sur la colline tel un géant de pierre en méditation. Son sommet caresse les cieux sans jamais s’y fondre, esquivant les nuages comme un navire contourne les récifs — les masses vaporeuses glissent sans lui prêter attention, indifférentes à sa grandeur. Autrefois, la Tour Astro n’était qu’une coquille vide, une de ces structures impersonnelles érigées par les promoteurs bruxellois tels que De Pauw ou Blaton. Ces bâtisseurs de béton ont semé, à travers la capitale, des géants muets — posés sans ménagement comme des blocs tombés du ciel, écrasant des quartiers où les rues vibraient encore comme des veines palpitantes d’une vie populaire. Chaque édifice semblait arracher un morceau de mémoire collective, remplaçant le tissu urbain par une peau froide, figée dans le béton. Dès que je franchis les portes tournantes monumentales, un garde s’avance. Ses yeux, acérés comme des lames affûtées, semblent me traverser de part en part, comme s’ils cherchaient à dissoudre le moindre secret enfoui sous ma peau. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute : avant même que je n’ouvre la bouche, ma présence est passée au crible. Son regard se faufile sur moi tel un scalpel invisible, découpant mes gestes, mes silences, mes hésitations. On aurait dit un cartographe du soupçon, déployant son œil comme on déploie une carte ancienne — traçant des frontières invisibles, cherchant les reliefs cachés de ma personne. Le garde prend enfin la parole. Sa voix est grave, taillée dans la pierre comme les murs de cet immense édifice. Il me demande la raison de ma présence, l’objet de ma démarche — d’un ton ni hostile, ni bienveillant, mais empreint d’un devoir scrupuleux. Aussitôt, remontent dans ma mémoire les enseignements de nos vieux cours d’histoire médiévale : à cette époque, les gardes surveillaient tout — l’étoffe d’un vêtement, l’ombre d’une arme, les portes d’un château. Rien ne leur échappait. Et curieusement, ce sbire moderne, pourtant si méticuleux, n’a pas encore exigé que je décline mon identité, ni les motifs exacts de ma venue. C’est le premier affrontement silencieux, une forme de duel sans épée ni cri. Il me le fait comprendre sans détour : si je n’en sors pas vainqueur, je ne franchirai jamais le cours d’eau qui ceint ce château dressé comme un doigt de pierre griffant les cieux — une forteresse née d’un rêve vertical. Alors, je réponds. Pas par les mots, mais par la posture. Mes yeux rivés aux siens, je plante mon regard comme on plante un étendard sur un territoire étranger. Je garde sa pupille dans ma ligne de mire, comme un archer tenant la cible au centre de sa volonté. « Je souhaite réaliser tests de niveau en connaissance de langue du Néerlandais chez Actiris » Le garde grommelle, visiblement peu enclin à comprendre, et tourne son regard vers l’une des quatre...

Bruxelles Bruxelles |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info