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Un Toit = un Droit. Contre une nouvelle expulsion à Schaerbeek

7 août - 07h00 - 74 avenue Sleeckx

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 jeudi 7 août 2025  07h00 - 13h00 iCal
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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

Merksplas : le centre fermé s’agrandit, et les détenus alertent sur des punaises de lit

Ce 29 juillet, un homme enfermé au centre fermé de Merksplas, (Anvers) nous alerte : les personnes qui y sont détenues sont démangées par des piqûres. « On se gratte partout. Faites quelque chose s’il vous plaît. » C’est dans l’un des blocs du centre (le bloc 3) que l’infestation a commencé. Un des détenus nous apprend aujourd’hui qu’un codétenu en provenance de ce bloc vient d’être transféré dans un autre centre, couvert de piqûres.« On a trouvé des punaises de lit dans deux chambres, elles ont été fermées, mais pas les autres. » « Pendant 3 jours je me suis gratté. » « Il y a pas à manger, il y a pas de service médical, il y a des gens qui son malades, il y a des gens qui souffrent. » « C‘est la merde ici. » Il y a presque un an, les personnes enfermées dans les centres de Merkplsas mais aussi de Bruges et de Steenokkerzeel (127bis) nous informaient déjà d’une situation sanitaire similaire1. Ils nous disaient : « Ça devient invivable », en pointant du doigt la passivité du personnel face à ce problème grave.  Suite à ça, en septembre dernier, plusieurs personnes détenues au 127bis avaient mené une action de protestation pour faire entendre leurs revendications2 : « Il faut qu’ils le ferment ce centre. Ou qu’ils le détruisent, mais bon, ça c’est dans nos rêves. Là au moins, il faut une rénovation et une désinfection. […] Là ça devient vraiment urgent. C’est pas une vie, ça nous touche mentalement comme physiquement. ».  Une quinzaine de personnes avaient décidé de passer une nuit dehors, sous la pluie, pour protester contre les conditions inacceptables.  Le centre fermé de Merksplas (en activité depuis 1994) est un des six centres fermés présents sur le territoire belge. Récemment, le gouvernement a investi à hauteur de 5 millions d’euros pour effectuer des travaux de rénovation dans un des blocs, et augmenter la capacité de détention de 40 nouvelles places3. Ces travaux viennent de prendre fin. Au total, le centre fermé de Merksplas peut aujourd’hui enfermer jusqu’à 180 personnes.  Pour marquer l’inauguration de ce bloc rénové, nous apprenions par un article du média flamand HLN4 la mise en scène cynique d’un exercice de simulation de brutalisation d’une personne sans-papiers en résistance, en présence de la ministre de l’asile et de la migration Anneleen Van Bossuyt. Cette dernière a odieusement déclaré à la suite de l’exercice qu’il n’est « pas si simple de mettre les sans-papiers dans un avion ». Aucun mot, bien sûr, sur les difficultés que représente la vie en centre fermé pour les personnes qui y sont détenues par l’État belge, ni la violence des expulsions, ni sur la situation sanitaire actuelle. Tandis que des millions d’euros sont investis par le gouvernement dans le renforcement du système d’enfermement et d’expulsion, les personnes enfermées doivent tenter de survivre dans des chambres infestées de punaises de lit. Ces conditions de vie ignobles nous donnent une idée sur le niveau de déshumanisation des (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

[Brochure] Pas de libération queer sans la Palestine

Sommaire Un plaidoyer pour la libération de la part des Queers en Palestine, décembre 2023 « Pas de fiertés sans la Palestine », juin 2024 Israël : Le pinkwashing comme arme coloniale en Palestine, septembre 2024 Un plaidoyer pour la libération de la part des Queers en Palestine [Article paru sur lenumerozero.info le 17 décembre 2023] Nous écrivons ceci en tant que travailleurs, étudiants, agriculteurs, parents - en tant que Palestiniens, Palestiniens queers. Non pas parce que notre identité queer nous procure une position d’exception mais parce que, de la même manière dont nous avons été marginalisés en tant que personnes queers, nous faisons aujourd’hui face à des tactiques patriarcales coloniales qui visent à marginaliser davantage nos identités de queers palestiniens. Rassembler nos mots et nos énergies nous demande un effort immense. Nous sommes révoltés que, au milieu de ces moments de brutalité spectaculaire et de carnage infligés aux corps palestiniens, y compris le viol, la torture, et la mutilation, nous soyons détournés de notre deuil et de notre propre organisation pour formuler une demande. Depuis le 7 octobre, nous sommes témoins d’un génocide accéléré se déroulant dans la bande de Gaza et dans toutes les régions de la Palestine, ouvertement et publiquement déclaré à de nombreuses reprises par plusieurs responsables gouvernementaux et militaires israéliens. La brutalité et l’amplitude léthale des atrocités commises par l’État israélien et ses partisans créent des conditions de plus en plus épouvantables pour ceux qui restent en vie en Palestine, chaque jour, partout. Cette brutalité a été maintenue grâce au soutien économique, militaire, diplomatique et politique continu des dirigeants mondiaux, au cours de l’histoire et actuellement. Nous notons, documentons et racontons les centaines de massacres catastrophiques des 75 dernières années aux mains de la fureur anéantissante du régime sioniste ; de Deir Yassin au massacre de Tantura (1948) sur lequel est basée la fondation d’Israël, en passant par le massacre de Kafr Qassem (1956) et Sabra et Chatila (1982), pour n’en citer que quelques-uns. Il n’y a aucune possibilité pour un mouvement politique et social libérateur d’atteindre la vie et la dignité s’il est aligné sur la machine de mort génocidaire d’Israël. Israël est fondé sur le sang et est maintenue par le sang. En cette période, et dans le continuité de son exploitation de longue date des politiques libérales d’identité, Israël instrumentalise les corps queer pour faire barrage à tout soutien à la Palestine et à toute critique de son projet de peuplement colonialiste. Les Israéliens (politiciens, organisations et « civils ») mobilisent des dichotomies coloniales telles que « civilisé » et « barbare », « humain » et « animal », ainsi que d’autres binarismes déshumanisants, dans le but de légitimer les attaques contre les Palestiniens. Dans cette rhétorique coloniale de peuplement, Israël cherche à...

Partout Partout |
Racismes / Colonialismes

26 ans après la tragédie de Yaguine et Fodé

Il y a exactement 26 ans jour pour jour, le 2 août 1999, les corps sans vie de deux adolescents guinéens étaient découverts dans le train d’atterrissage d’un avion Sabena à l’aéroport de Bruxelles. Yaguine Koita, 15 ans, et Fodé Tounkara, 14 ans, avaient trouvé la mort par hypothermie après s’être cachés clandestinement dans le compartiment de l’appareil à l’aéroport de Conakry, portés par un rêve fou : étudier en Europe pour échapper à la misère et revenir aider leurs compatriotes. 26 ans après la tragédie de Yaguine et Fodé : l’échec persistant face à l’immigration clandestine Vingt-six ans plus tard, force est de constater avec amertume et indignation que rien n’a changé. Pire encore, l’ampleur de l’immigration clandestine en Afrique de l’ouest, et particulièrement en Guinée où ce drame a eu lieu, a atteint des proportions dramatiques. Selon les derniers rapports, la Guinée occupe désormais le premier rang des immigrants en France, témoignant d’un échec retentissant des politiques publiques tant africaines qu’occidentales. Dans leurs derniers instants, Yaguine et Fodé avaient emporté avec eux une lettre bouleversante adressée aux dirigeants européens. Un cri du cœur rédigé dans un français scolaire qui résonne encore aujourd’hui avec une actualité glaçante : « Aidez-nous ! Ici en Afrique nous souffrons énormément. Aidez-nous. Nous avons beaucoup de problèmes et un manque de droits de l’enfant. Parmi les problèmes que nous avons : la guerre, la maladie, la nutrition, » lis-t-on. Ces deux enfants décrivaient déjà les maux qui continuent de ronger l’Afrique de l’ouest : le manque criant d’infrastructures éducatives de qualité, la pauvreté endémique, l’absence d’opportunités pour la jeunesse. Dans la classe de Fodé, 107 élèves s’entassaient dans une salle comme des troupeaux. Un témoignage accablant sur l’état de l’éducation publique qui perdure aujourd’hui. « En ce qui concerne les droits de l’enfant, en Afrique, et en Guinée en particulier, nous avons des écoles mais il y a un manque sérieux d’éducation et d’enseignement, sauf les écoles privées où on peut avoir une bonne éducation et un bon enseignement. Mais il faut beaucoup d’argent et nos parents sont pauvres« , écrivaient-ils avec une lucidité déchirante. Aujourd’hui, en 2025, l’Afrique de l’ouest, et en particulier la Guinée où s’est déroulée cette tragédie, vit une véritable hémorragie humaine. Chaque jour, des centaines de jeunes tentent la traversée de la Méditerranée au péril de leur vie, empruntent des routes migratoires toujours plus dangereuses, ou reproduisent le geste désespéré de Yaguine et Fodé en se cachant dans des moyens de transport inadaptés. Cette situation dramatique révèle l’échec cuisant des politiques d’urbanisation et de développement menées par les États ouest-africains, notamment la Guinée, depuis des décennies. Vingt-six ans après cette tragédie qui avait pourtant ému le monde entier, les mêmes causes produisent les mêmes effets...

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