Dans la nuit du 13 au 14 septembre, un homme de 48 ans en crise psychique a été abattu par des policiers au sein de l’hôpital AZ Sint-Blasius de Termonde, en Flandre. Selon les déclarations du parquet, l’homme aurait été tué « à la suite d’une agression directe contre les forces de police ». La famille de la victime, et son avocat Kristiaan Vandenbussche, dénoncent un meurtre : « La victime souffrait depuis des années de psychoses et la police savait qu’il y avait un risque d’escalade. Le recours à la violence de la part de la police était clairement disproportionné. Il s’agit clairement d’un meurtre : sortir l’arme, viser, appuyer sur la gâchette et la balle dans le cœur. »
Deux enquêtes seraient en cours, une première sur « l’agression » à l’encontre des policiers, une seconde à l’encontre du policier ayant tué l’homme. A ce stade-ci, c’est le Comité P qui investigue pour « coups et blessures involontaires ayant entraîné la mort ». Ce qu’a dénoncé l’avocat de la famille, s’opposant à une classification des faits comme homicides involontaires. Cette violence policière ayant entrainé la mort, nous rappelle celle de Loïc 29 ans tué par balle par la police alors qu’il était en pleine crise psychique, en février 2023. Mais aussi, celle de Michel 49 ans, tué par balle en mars 2023, après que la police lui ait vidé un chargeur entier de flash-ball dessus à l’hôpital psychiatrique de Fond’Roy.
Toutes nos pensées vont à la famille de la victime.
Sources :
Bruxelles 
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