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ZAP GAMES ARE COMING - SAVE THE DATE

ZAP GAMES ARE COMING - SAVE THE DATE

Belgique | sur https://stuut.info

Du 10 au 25 novembre 2022, les ZAP GAMES sont de retour pour un 3e ROUND dĂ©capant ! 🔥🔥 À l’approche du Black Friday, un appel est lancĂ© -Ă  qui veut- Ă  se battre contre la pub et rejoindre le round III des ZAP GAMES, du 15 au 25 mars 2022 !

📅EvĂšnement des ZAP GAMES III :
https://www.facebook.com/events/772907284043344

🎭 ZAP GAMES est un jeu d’action-subversion qui se dĂ©roule en plusieurs ROUNDS. Le principe est simple. Plusieurs Ă©quipes agissent chacune Ă  leur maniĂšre contre la publicitĂ© et son monde : dĂ©tournement, recouvrement, sculpture, Zone anti-pub


Toutes les rĂšgles sur https://zapgames.net

👍 Pendant le Round I et II, la pub s’est faite traquer, Ă©liminer, remplacer, dĂ©zinguer par une quarantaine d’équipes qui ont rĂ©alisĂ© plus d’une cinquantaine d’actions directes contre la pub.
Les deux premiers rounds l’ont prouvé : la pub n’est pas invincible, elle n’est pas Ă©ternelle, on peut la combattre ! On vise plus grand grand pour le round III ? Que le jeu commence !

âžĄïž Formation Ă  l’anti-pub :

  • 26/10 : Formation Ă  l’antipub Ă  l’Adesif (BXL)
  • 2/11 : Formation Ă  l’antipub au DK (BXL)
  • 3/11 : Formation Ă  l’antipub au BOOM cafĂ© (BXL)
  • 9/11 : Formation Ă  l’antipub Ă  l’Accroche (BXL)
  • 12/11 : Formation Ă  l’antipub Ă  la Casserole (Namur)

âžĄïž Atelier crĂ©atif et permanence anti-pub : jeudi 10 novembre, lieu Ă  confirmer (BXL) !
âžĄïž ROUND III du 10 au 25 novembre 2022, jour maudit du Black Friday !



Conseils de BRUXELLES SANS PUB

Agissons, ensemble, partout, contre la pub ! Parce que la pub.. beurk...!

Quelques liens vers des tutoriels pour agir :

Voir en ligne : Zap Games


Anciens évÚnements

Formation à l’antipub

 samedi 12 novembre 2022  Toute la journĂ©e
 samedi 12 novembre 2022
Toute la journée
 la Casserole,

 

rue Moulin Lavigne 19B Ă  Namur

ZAP GAMES ROUND III

 jeudi 10 novembre 2022  Toute la journĂ©e
25 novembre
 jeudi 10 novembre 2022
Toute la journée
25 novembre
 Partout,

 

Formation à l’antipub

 mercredi 9 novembre 2022  Toute la journĂ©e
 mercredi 9 novembre 2022
Toute la journée
 l’Accroche,

 

Avenue de la Couronne 496 Ixelles

Formation à l’antipub

 jeudi 3 novembre 2022  Toute la journĂ©e
 jeudi 3 novembre 2022
Toute la journée
 BOOM cafĂ©,

 

Rue Pletinckx 7 - 1000 Bruxelles

Formation à l’antipub

 mercredi 2 novembre 2022  Toute la journĂ©e
 mercredi 2 novembre 2022
Toute la journée
 le DK,

 

70b rue de Danemark, 1060 Bruxelles

Formation à l’antipub

 mercredi 26 octobre 2022  Toute la journĂ©e
 mercredi 26 octobre 2022
Toute la journée
 l’Adesif,

 

71 rue de Liedekerke, Bruxelles

Notes

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Santé / Soins

Le plus ancien dĂ©tenu de Belgique demande l’euthanasie

En mai 2025, Freddy Horion, ĂągĂ© de 77 ans et dĂ©tenu depuis 45 ans (ce qui en fait le plus ancien dĂ©tenu de Belgique), a demandĂ© l’euthanasie. Il avait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  mort par le tribunal belge en 1981, une peine qui a Ă©tĂ© ensuite modifiĂ©e en emprisonnement Ă  vie. Depuis 1993, Freddy Horion est Ă©ligible Ă  une libĂ©ration anticipĂ©e, mais toutes ses demandes lui ont Ă©tĂ© refusĂ©es. En 2023, la Cour europĂ©enne des droits de l’Homme a considĂ©rĂ© qu’en refusant Ă  Freddy Horion toute perspective de libĂ©ration, la Belgique viole l’article 3 de la Convention europĂ©enne des droits de l’homme qui interdit la torture et les traitements dĂ©gradants. MalgrĂ© cela, la situation de Freddy Horion n’a pas changĂ©. En mai 2025, il demande donc l’euthanasie. Son avocat dĂ©clare que sa situation « sans issue » lui cause des « souffrances psychiques insupportables ». En Belgique, l’euthanasie peut ĂȘtre demandĂ©e par un·​​​​​​​e patient·​​​​​​​e qui souffre d’une maladie incurable, entraĂźnant une souffrance physique et/ou psychique constante, insupportable et sans issue. Entre 2013 et 2015, 17 demandes d’euthanasie ont Ă©tĂ© formulĂ©es par des personnes dĂ©tenues en Belgique pour cause de « souffrance psychique insupportable »1. Ces personnes purgent toutes de longues peines (ou des peines Ă  perpĂ©tuitĂ©) et/ou sont en prison depuis de nombreuses annĂ©es. Dans les 17 cas, les amĂ©nagements de peine, la libĂ©ration conditionnelle ou l’accueil dans des hĂŽpitaux civils avaient Ă©tĂ© refusĂ©s. Au moins une demande sur les 17 a Ă©tĂ© acceptĂ©e par la justice. La souffrance psychique incurable invoquĂ©e par les personnes dĂ©tenues est provoquĂ©e par l’enfermement et la violence du contexte pĂ©nitentiaire. La souffrance psychique invoquĂ©e est incurable non pas parce qu’aucune issue rĂ©elle n’existe mais parce le systĂšme pĂ©nal a choisi qu’il n’existerait aucune issue pour ces personnes dĂ©tenues. Ce qui est dĂ©clarĂ© « incurable » est donc le rĂ©sultat d’une dĂ©cision politique et judiciaire et donne au systĂšme pĂ©nal la possibilitĂ© de se dĂ©responsabiliser de la mort des personnes dĂ©tenues, dans ce rĂ©gime oĂč, certes, la peine de mort a Ă©tĂ© abolie, mais oĂč la dĂ©tention tue Ă  petit feu, conduisant les individu·es Ă  envisager le suicide ou l’euthanasie. Dans son numĂ©ro « Psychiatrie et CarcĂ©ral : l’enfermement du soin », la revue La BrĂšche rapportait une moyenne, de plus d’un suicide par mois dans les prisons belges. Le taux de suicide y est donc quatre fois plus Ă©levĂ© que dans le reste du pays. Freddy Horion avait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  mort avant que sa peine ne soit modifiĂ©e en emprisonnement Ă  perpĂ©tuitĂ©. On observe que la condamnation Ă  mort initiale est, en quelque sorte, reconduite indirectement par la violence de l’institution carcĂ©rale, sur les plans administratifs, physiques, judiciaires et psychologiques. Ces violences se produisent entre autres Ă  travers la production du dĂ©sir de mort et les dĂ©cisions judiciaires qui ne respectent pas le droit Ă  l’espoir et Ă  la libĂ©ration. L’avocat...

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Racismes / Colonialismes

Racisme : des demandeurs d’asile payĂ©s 2,61 euros de l’heure dans un restaurant Ă  Waterloo

Ils Ă©taient forcĂ©s de travailler 12h par jour et Ă©taient payĂ©s 2,61 euros l’heure. RecrutĂ©s directement dans des centres Fedasil par tĂ©lĂ©phone avec de fausses promesses de logement et de salaires dignes, dans le restaurant oĂč ils Ă©taient exploitĂ©s, on n’appelait pas ces demandeurs d’asile par leurs prĂ©noms mais en les insultant de « Noirs ». À Waterloo le gĂ©rant d’un buffet Ă  volontĂ© a Ă©tĂ© condamnĂ© pour traite d’ĂȘtre humain et discrimination raciale (discrimination d’un groupe ethnique) et plus de 12 autres chefs d’accusation. Il a Ă©copĂ© de 6 mois de prison ferme et doit rembourser le salaire de 3 personnes exploitĂ©es et discriminĂ©es qui se sont portĂ©es partie civile. Deux autres amendes de 28 000 et 36 000 ont Ă©tĂ© prononcĂ©es contre le gĂ©rant et sa sociĂ©tĂ©. Les personnes demandeuses d’asile Ă©taient exploitĂ©es dans l’arriĂšre-cuisine du restaurant. Elles Ă©taient logĂ©es dans une cave insalubre, sans fenĂȘtre ni eau chaude et sans possibilitĂ© de laver leurs habits. lls et elles vivaient et travaillaient dans des conditions indignes, loin des normes les plus Ă©lĂ©mentaires. Les faits ont Ă©tĂ© dĂ©couverts en 2021, aprĂšs qu’un des demandeurs d’asile se soit gravement brĂ»lĂ© dans l’arriĂšre cuisine. Le gĂ©rant du restaurant a alors refusĂ© de lui procurer les premiers soins. Deux policiers avaient ( alors a supprimer) retrouvĂ© l’homme gravement blessĂ© par hasard, recroquevillĂ© devant le restaurant en sang. La brĂ»lure de l’homme avait nĂ©cessitĂ© une greffe et il en souffre toujours. Une enquĂȘte a donc Ă©tĂ© ouverte sur les conditions de travail au sein du restaurant, en collaboration avec les agents du contrĂŽle du bien-ĂȘtre au travail. Les conclusions de l’enquĂȘte font Ă©tat de ( pose le constat de a supprimer) « traite des ĂȘtres humains et de discrimination Ă  l’égard d’un groupe ethnique » au sein de l’établissement. La traite d’ĂȘtre humain ou l’exploitation forcĂ©e de personnes exilĂ©es ou demandeuses d’asile n’est un pas phĂ©nomĂšne isolĂ© en Belgique. Livreurs Ă  vĂ©lo, travail domestique, bĂątiments, restauration, 
 de nombreux secteurs de l’économie belge exploitent les personnes exilĂ©es car elles sont plus vulnĂ©rables, plus prĂ©caires et moins protĂ©gĂ©es. Cette exploitation dĂ©shumanisante, permet d’employer des personnes en se soustrayant aux droits des travailleur·euses, sans devoir contribuer pour la SĂ©curitĂ© sociale, en imposant des conditions de travail illĂ©gales et inhumaines, en utilisant les ĂȘtres humains comme des vulgaires objets pour gĂ©nĂ©rer toujours plus de profit. Il y a quelques semaines, des membres Jeunes MR dĂ©claraient lors d’un dĂ©bat : « Les personnes migrantes sont diffĂ©rentes : les Belges n’ont pas le mĂȘme corps et sont moins faits pour certains mĂ©tiers. » Des propos dignes de l’idĂ©ologie du racisme biologique* du 19e siĂšcle qui expliquait que ( quand on expliquait qu’ a supprimer) l’on pouvait coloniser et mettre en esclavage des peuples entiers pour des supposĂ©es « diffĂ©rences biologiques entre les races »...

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