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Zapatisme · 30 ans de révolte

Zapatisme · 30 ans de révolte

Profitant du retour d’expérience d’Egmont Ruelens, ancien participant aux Brigades Civiles d’Observation, Quinoa te propose de participer à une soirée sur les 30 ans de révolte et de rébellion de l’EZLN, le lundi 3 juin à 18h à Mundo Matonge.

sur https://stuut.info

Egmont Ruelens s’est rendu au Mexique de décembre 2023 à mars 2024 avec le photographe Simon Clément. Ils nous guident à travers le nouveau modèle démocratique des zapatistes et rendent compte de la célébration des 30 ans du zapatisme. Ils ont également documenté plusieurs mégaprojets industriels que le président mexicain López Obrador déploie dans les États du sud du pays, tels que le Tren Maya et le Corredor Interoceánico. Ces projets suscitent une résistance tenace de la part des communautés indigènes, mais de la même manière, la répression de l’État mexicain est implacable.

Rejoins-nous pour le compte rendu de leur expérience à travers un reportage photo. L’occasion de s’inspirer de la lecture critique du système-monde capitaliste des zapatistes et de découvrir les actions de solidarité à mener.

Cette soirée, accompagnée de sa deuxième partie (le jeudi 13 juin), fait partie du module 1 de la formation « préparation aux brigades civiles d’observation ». Plus d’info sur la formation.

Les BriCO, c’est quoi ?
Dans la province mexicaine du Chiapas, la présence de volontaires brigadistes permet d’apaiser des situations tendues dans des communautés menacées par des projets miniers, des projets touristiques ou des communautés qui subissent des pressions de la part de l’armée ou de paramilitaires. Grâce aux observations documentées, les brigadistes jouent un rôle de relai international pour le travail de plaidoyer réalisé par Frayba afin que celle-ci puisse interpeller les autorités nationales et internationales et accompagner en justice les communautés avec lesquelles elle collabore.

MODALITÉS :

Voir en ligne : Quinoa


Anciens évènements

Zapatisme · 30 ans de révolte

 lundi 3 juin 2024  18h00 - 21h00
 lundi 3 juin 2024
18h00 - 21h00
 Mundo Matonge,

 

26 rue d’Edimbourg 1050 Ixelles

Notes

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Aux peuples du Mexique et du monde, Aux personnes, collectivités et peuples qui défendent la vie, À ceux qui sentent l’urgence face à un sud-est mexicain en flammes. Juin 2023 Aujourd’hui, en ce moment, le Mexique est à la limite, à cette limite qui paraît toujours lointaine jusqu’à ce qu’une balle qui arrive d’en haut et déclenche la rage du Mexique d’en bas. Le compagnon zapatiste Jorge Lopez Santiz est entre la vie et la mort suite à une attaque paramilitaire de l’Organisation Régionale de Producteurs de Café d’Ocosingo (ORCAO), la même qui n’a cessé d’attaquer et de harceler les communautés zapatistes. Le Chiapas est au bord de la guerre civile avec les paramilitaires et les tueurs à gages des divers cartels qui se disputent la place et les groupes d’autodéfense, avec la complicité active ou passive des gouvernements de Rutilio Escandón Cadena et Andrés Manuel López Obrador. L’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN), qui a maintenu la paix et a développé un projet d’autonomie sur ses territoires et qui a essayé d’éviter le choc violent avec les paramilitaires et les autres forces de l’État mexicain, est harcelée, agressée et constamment provoquée. Depuis la fin du XXe siècle, et jusqu’à présent, l’EZLN a choisi la lutte politique via des chemins civils et pacifiques, bien que les communautés soient attaquées par balles, leurs cultures incendiées et leur bétail empoisonné. Même si, au lieu d’investir leur travail dans la guerre, elles ont édifié des hôpitaux, des écoles et des gouvernements autonomes, dont bénéficient les zapatistes et les non-zapatistes, les gouvernements depuis Carlos Salinas jusqu’à López Obrador ont essayé de les isoler, de les délégitimer et de les exterminer. Aujourd’hui, à quelques mois de l’anniversaire des 40 ans de la lutte de l’EZLN, l’attaque paramilitaire de l’ORCAO a fait que la vie d’un homme pend à un fil, le même depuis lequel pend l’irruption du Mexique qui en bas ne supporte plus la pression contre sa dignité ni la guerre contre ses communautés et territoires. L’attaque de l’ORCAO n’est pas un conflit entre communautés, comme le caractérise Carlos Salinas et comme López Obrador prétendra certainement le faire. Cette attaque est sous la responsabilité directe du gouvernement du Chiapas et du gouvernement fédéral. Le premier, qui dissimule l’accroissement des groupes criminels, ce qui fait que le Chiapas passe d’une relative tranquillité à un foyer de violence, et le second qui garde le silence et reste passif face à l’évidente situation dans le sud-est. Pourquoi l’ORCAO attaque-t-elle les communautés zapatistes ? Parce qu’elle le peut. Pourquoi le gouvernement de Rutilio Escandón le permet-il ? Parce que dans le Chiapas d’en haut, gouverner signifie se laver les mains avec du sang indigène. Pourquoi López Obrador garde-t-il le silence ? Parce que le gouverneur du Chiapas est le beau-frère de son très cher secrétaire de gouvernement Adana Augusto López, et parce que tout comme ses...

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