Prisons / Anticarcéral

Résistances et solidarités internationales

Début de la Grève de la Faim de Libre Flot, à l’isolement depuis 14 mois

Ce Dimanche 27 Février, Libre Flot a décidé d’entamer une grève de la faim alors qu’il est toujours enfermé et à l’isolement dans la prison de Bois d’Arcy (78), France. Voici un communiqué de sa part, à diffuser largement, transmis par les Comités de Soutien aux inculpé·e·s du 8 décembre. POURQUOI JE FAIS LA GRÈVE DE LA FAIM Cela fait plus de 14 mois que je réfute cette infâmante et diffamatoire accusation d’association de malfaiteurs terroriste. Cela fait plus de 14 mois que la DGSI m’a expliqué que je n’étais pas arrêté pour ce qu’elle voulait me faire croire, à savoir mon engagement auprès des forces kurdes contre Daech au Rojava. Cela fait plus de 14 mois que rien ne valide la thèse élaborée de toutes pièces par la DGSI alors même que pendant au moins 10 mois j’ai été suivi, tracé, sous écoute 24 heures sur 24 dans mon véhicule, mon lieu de vie, espionné jusque dans mon lit. Cela fait plus de 14 mois que je comprends que ce sont mes opinions politiques et ma participation aux forces kurdes des YPG dans la lutte contre Daech qu’on essaie de criminaliser. Cela fait plus de 14 mois qu’on reproche une association de malfaiteurs à 7 personnes qui ne se connaissent pas toutes les unes les autres. Cela fait plus de 14 mois à répondre aux questions d’un juge d’instruction utilisant les mêmes techniques tortueuses que la DGSI : la manipulation, la décontextualisation, l’omission et l’invention de propos et de faits afin de tenter d’influencer les réponses. Cela fait plus de 14 mois que je subis les provocations de ce même juge d’instruction qui, alors que je croupis dans les geôles de la République, se permet de me dire que cette affaire lui fait perdre son temps dans la lutte contre le terrorisme. Pire encore, il se permet la plus inacceptable des insultes en se référant aux barbares de l’État islamique comme étant mes« amis de chez Daech ». Bien que verbal, cela reste un acte inouï de violence. C’est inadmissible que ce juge s’octroie le droit de m’injurier au plus haut point, tente de me salir, et crache ainsi sur la mémoire de mes amis et camarades kurdes, arabes, assyrien.ne.s, turkmènes, arménien.ne.s, turc.que.s et internationaux.les tombé.es dans la lutte contre cette organisation. J’en reste encore aujourd’hui scandalisé. Cela fait plus de 14 mois d’une instruction partiale où contrairement à son rôle le juge d’instruction instruit uniquement à charge et jamais à décharge. Il ne prend pas en considération ce qui sort du scénario préétabli et ne sert qu’à valider une personnalité factice façonnée de A à Z par la DGSI, qui loin de me représenter ne reflète que les fantasmes paranoïaques de cette police politique. Ainsi, je suis sans cesse présenté comme « leader charismatique » alors même que tout mode de fonctionnement non horizontal est contraire à mes valeurs égalitaires. Cela fait plus de 14 mois que sans jugement on m’impose la détention dite provisoire que je subis dans les plus terribles conditions...

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Santé / Soins

Action contre Pfizer - Le capitalisme nous rend malades

Ce 24 février, une manifestation a traversé le Campus de l’ULB et le Boulevard de la Plaine jusqu’au siège de Pfizer, dont l’accès a été enchainé et enfumé. Il s’agit d’une réponse à l’administration de la crise sanitaire par les gouvernements. Ceux-ci poursuivent leur destruction des services de santé et enterrent toute perspective de solution collective à la crise sanitaire, en particulier en n’exigeant pas de lever les brevets qui assurent les profits de l’industrie pharmaceutique, de Pfizer en particulier. Comme toute société capitaliste (de l’industrie pharmaceutique en particulier), Pfizer sacrifie tout au profit. Ses priorités ? Exploitation du travail, licenciements et délocalisation, pollution de l’air et de l’eau, trafic d’influences (400 millions €/an de lobbying rien que pour l’UE), rétention d’information, manipulation d’information sur la qualité de leurs ingrédients et produits. Ses tests sauvages au Nigeria (scandale Trovan) ont entrainé le décès d’enfants. Ces 20 dernières années, Pfizer a été condamné à plus de 10 milliards de dollars d’amende. Les brevets qui assurent leurs profits empêchent l’accès aux soins pour des centaines de millions de personnes. La recherche scientifique, largement financée avec des deniers publics, est soumise à la loi des actionnaires de sociétés telle Pfizer. Comment dès lors s’étonner de la défiance envers les vaccins ? La réponse du pouvoir est d’abord brutale : répression, couvre-feu, CST et, peut-être, pass vaccinal. Elle masque la destruction du système de soins qui a alimenté la crise sanitaire. La réponse du pouvoir est aussi arbitraire et soumise aux impératifs économiques : laisser les maisons de retraite se transformer en mouroirs pour retourner se contaminer au travail, faire tourner les agences de publicité et fermer les théâtres. Cette brutalité et cet arbitraire nourrissent les discours réactionnaires et fascistes, où la liberté individuelle est opposée à l’intérêt collectif. D’autre part, la propagation du COVID-19 est le résultat de la destruction de zones naturelles. Bruxelles connaît ce phénomène en divers endroits : malgré les oppositions, une zone naturelle du Campus de la Plaine a été sacrifiée pour du logement de luxe. Symboliquement, la manifestation a débuté en taguant ces immeubles et en dénonçant la collusion entre l’université et le capital, au profit de quelques un.e.s, au détriment des autres. Fichier vidéo en HD.

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Pourquoi faut-il en finir avec les prisons ? (brochure)

Version PDF : « Pourquoi faut-il en finir avec les prisons ? Introduction Nous avons un tas de représentations sur les prisons, au moins quelques idées et un avis. Ces représentations répondent à un besoin humain : comprendre ce qui se passe autour de nous, y compris concernant les institutions. On a donc toutes et tous un avis sur la prison. Pourtant sa réalité est assez méconnue et, assurément, plus le flou sur une situation est grand, plus des préjugés lui collent à la peau. Ces idées préconçues nous servent à comprendre, ou en tout cas à faire comme si on comprenait, comme si on avait des réponses à toutes les questions. Car en effet, chacun.e se pose des questions sur la prison : que s’y passe- t-il ? Quelle est son utilité ? Qui va en prison ? Nous protège-t- elle ? Rien de plus naturel que le questionnement. Le problème est que les réponses que l’on nous sert aujourd’hui sont en fait très éloignées de la réalité carcérale. Un exemple est l’idée que « la prison nous protège ». Si tel était le cas, quoi de plus naturel que d’adhérer au système carcéral ? En effet, le besoin de protection est capital pour tout le monde. Mais si la prison ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment nous protéger pour vivre en collectivité ? C’est parce que les auteur.e.s de cette brochure se sont posé.e.s ces questions qu’iels [1] se sont rassemblé.e.s pour la rédiger. Si les préjugés servent à comprendre la réalité et s’y repérer, ils la construisent aussi et maintiennent donc le système carcéral en place. La démarche vise donc la déconstruction des préjugés farouches sur cette institution opaque qu’est la prison tout en tenant compte des besoins de protection et de justice sociale. Ce qui est écrit est issu de nombreuses réflexions et discussions, d’échanges avec des détenu.e.s et des proches de détenu.e.s. À cela s’ajoute l’expérimentation de luttes anti-carcérales, où les réactions des autorités révèlent les réelles lignes politiques gestionnaires de l’Etat tant dans son aspect répressif que dans son attitude déniant la réalité. Beaucoup ont du mal à s’imaginer un monde sans prison. On nous donne l’impression que ce châtiment a toujours existé, qu’il va de soi. Ce n’est cependant pas le cas : il y a bien eu un « avant » prison et il y aura un « après ». Car cette institution n’est ni indispensable, ni même utile et participe aux inégali- tés des sociétés actuelles. Il est temps de déconstruire toutes nos idées préconçues sur les prisons pour ensuite pouvoir les décon- struire brique par brique. Table des matières Introduction Est-ce si dur que ça la prison ? Alors que les détenu.e.s sont logé.e.s, nourri.e.s et qu’iels ont même la télévision ? Mais la prison est indispensable pour notre sécurité ? Mais il faut bien punir les criminel.le.s ! Et les grand.e.s criminel.le.s dangereux.ses alors ? Qu’est-ce qu’on ferait de Marc Dutroux ? Si la prison ne marche pas, pourquoi on l’a inventée ? N’a-t-elle vraiment aucun sens...

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Contrôle social / Répression

Appel à solidarité pour les 4 condamné.e.s

Appel à solidarité pour les 4 condamné.e.s Durant l’été 2014, le terrain du Keelbeek à Haren, situé à la périphérie Nord de Bruxelles, est occupé par des opposant.e.s au projet de Maxi-Prison. Sur ces 18 hectares de terre agricole et de nature, l’Etat rêve en effet de construire la plus grande prison de Belgique.L’occupation, surnommée ZAD du Keelbeek , a pour but de défendre cet espace vert menacé par le béton et de stopper l’extension du parc carcéral prévue par le gouvernement fédéral. Car, sans même attendre les permis, la Régie des bâtiments tente de démarrer les travaux à plusieurs reprises. Mais à chaque fois, les engins de chantier sont repoussés par les opposant.e.s au projet. Entre les cabanes dans les arbres et le potager, les zadistes y expérimentent aussi un autre mode de vie, écologique, solidaire et auto-géré. Le 20 mai 2015 se déroule l’audience publique de la commission de concertation concernant le projet de maxi-prison. Le même jour, refusant de suivre les chemins balisés par le pouvoir, une quinzaine de zadistes décident d’exprimer leur opposition en manifestant à l’intérieur de la Régie des bâtiments. Dénouement imprévu : la maquette de la maxi-prison, exposée dans le hall d’entrée, est détruite durant l’action. Suite à cette manifestation, une enquête est ouverte par le parquet et 4 personnes, pourtant non-impliquées dans la destruction, se retrouvent devant les tribunaux. Le 19 février 2016, sans même avoir pu identifier les auteurs de la destruction et malgré les contradictions évidentes entre le témoignage du vigile et les images des caméras de surveillance, le tribunal correctionnel condamne les 4 personnes à 10 mois de prison avec 3 ans de sursis pour « destruction de bien mobilier en bande ». Le 18 avril 2018, le verdict est confirmé par la cour d’appel de Bruxelles Le 1er octobre 2021, le tribunal prononce le verdict pour le volet civil de l’affaire. Les 4 militant.e.s sont condamné.e.s à rembourser 43.000 euros à la Régie des bâtiments, propriétaire de la maquette détruite. Ce verdict arbitraire et douloureux conclut 6 années de procès et confirme la stratégie répressive de L’Etat : frapper lourdement quelques opposant.e.s pour faire peur à toustes les autres et tenter d’étouffer toute contestation. Car depuis le début du projet, la Maxi-Prison est vivement combattue de toutes parts. Entre la ZAD, les habitant.e.s de Haren, les collectifs anti-carcéraux et écolos, les actions contre le projet sont nombreuses. Alors les forces de l’ordre se permettent de surveiller les moindres faits et gestes des opposant.e.s.Alors la Justice n’hésite pas à balayer tous les arguments de la défense d’un revers de main et à finalement condamner 4 personnes, sur seule base de leur présence à une manifestation durant laquelle il y a eu des dégradations. Alors les juges accueillent avec bienveillance toutes les factures qui peuvent faire gonfler la note, allant jusqu’à comptabiliser 4 maquettes et 5000 euros pour le (...)

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Racismes / Colonialismes

Centres fermés : déportations à la chaine

De nombreux.ses détenu.es en centres fermés sont ou vont être expulsé.es ces jours-ci, principalement vers l’Afrique subsaharienne. De nombreux.ses détenu.es en centres fermés sont ou vont être expulsé.es ces jours-ci, principalement vers l’Afrique subsaharienne. Il s’agit en majeure partie de personnes qui ont été arrêtées à l’aéroport et à qui une demande d’asile a été refusée. Elles sont désespérées et nous disent être en danger dans le pays quitté mais que le CGRA ou l’Office des étrangers n’ont pas jugé leur demande valable pour diverses raisons. Tout est basé sur les preuves écrites, leur parole n’est pas entendue, sur le fait qu’elles.ils proviennent de pays dits « sûrs » etc. Ces détenu.es affolé.es nous appellent constamment pour demander de l’aide. Nous jonglons avec leurs avocat.e.s qui sont pour certain.e.s aux abonné.e.s absent.e.s ou qui pour d’autres ne parviennent plus à trouver de solution juridique pour empêcher ces expulsions. Dernières déportations effectives à notre connaissance : 28/12/2021 : Expulsion forcée vers l’Iran 28/12/2021 : Déportation forcée vers le Cameroun. 18/01/2022 : Expulsion à 2 reprises vers Istanbul pour un Irakien, à 2 reprises la Turquie l’a refusé et il a été ramené en CF en Belgique 19/02/2022 : Vol collectif vers la RDC avec à notre connaissance 3 hommes et une femme (plus d’infos suivent) Déportations prévues à notre connaissance : 21/02/2022 : vers le Cameroun 22/02 : vers le Bénin 22/02 : vers la Côte d’Ivoire 25/02 : vers le Sénégal Leur seul moyen d’empêcher leur expulsion est de refuser un test Covid que beaucoup de pays et/ou de compagnies aériennes exigent. Mais, là aussi, la pression monte dans les centres : ceux qui refusent le test sont mis en quarantaine, et leur expulsion annulée est alors considérée comme refusée, ce qui aura comme conséquence qu’ils/elles seront accompagné.es d’une escorte lors de la prochaine tentative. Parole de détenus : « J’ai un billet pour le refoulement demain le 21 et hier j’ai refusé de faire le test. Ils cherchent à le faire par tous les moyens. » TOU.TE.S ont une raison légitime de vouloir quitter leur pays. Tout est fait pour empêcher que des « étranger.e.s » viennent s’installer chez nous. Liberté de circulation et d’installation pour tou.te.s ! NO BORDER !

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Racismes / Colonialismes

Racisme d’Etat de l’Office des Étrangers et du CGRA

Nous recevons ces derniers jours plusieurs appels désespérés du centre fermé pour femmes de Holsbeek Toutes viennent de la République Du Congo. Toutes sont arrivées en septembre ou octobre et ont été arrêtées à l’aéroport par la police fédérale et enfermées sur ordre de l’Office des Étrangers. Toutes ont fait une demande d’asile à leur arrivée. Toutes ont reçu une réponse négative à leur demande d’asile par le CGRA suivant ainsi des critères de plus en plus restrictifs en matière d’accès à la protection internationale. Toutes reçoivent des tickets d’expulsion vers Kinshasa. Toutes sont désespérées. Elles ne veulent pas retourner dans leur pays. Certaines ont de la famille ici, d’autres affirment être en danger en RDC. En principe, un.e demandeur.euse d’asile est hébergé.e dans un centre ouvert le temps que sa demande puisse être traitée. Dans ces cas-ci, dés leur arrivée, elles ont toutes été arrêtées sur base d’une pratique quotidienne de profilage racial opéré par la police aéronautique et mises en centre fermé sur l’ordre de l’Office des Étrangers. Une demande d’asile à partir d’un centre fermé est fastidieuse. Il est très difficile de rassembler les documents à partir d’un centre fermé. L’accès à une assistante juridique correcte ainsi qu’à d’éventuels soutiens (familiaux, communautaires, militants, etc.) est également empêché par cette mise à distance et en détention. Alors que les procédures sont souvent très longues, le CGRA fait preuve d’une rapidité peu banale dès lors qu’il s’agit de débouter des demandeuses d’asile séquestrées en centres fermés et suspectées de “risque de fuite”. Une fois de plus, l’efficace coordination entre la police fédérale, l’Office des Étrangers et le CGRA aura permis un filtrage rigoureux et négrophobe à la frontière, la détention immédiate et le refus d’accorder l’asile à ces femmes afin d’intimider et de les expulser au plus vite. Elles fuient une vie difficile dans leur pays et sont suspectées de disparaitre dés leur arrivée chez nous par l’Office des Étrangers et donc enfermées. Elles se retrouvent dans une prison, à la merci de décisions de quelques bureaucrates payés pour pratiquer des politiques migratoires criminelles. Liberté pour toutes ! texte publié sur gettingthevoiceout.org

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Queer / LGBTQIA+

Sous les paillettes, la rage

Bien avant de devenir une grande fête vidée de tout sens politique, la pride était une journée de lutte. Aujourd’hui, nous commémorons les émeutes de Stonewall, révolte issue des réalités des plus vulnérables d’entre nous : travailleuses du sexe, trans, racisées.✊ Nous refusons la Pride en ligne, vide de revendications, et servant uniquement à visibiliser les personnes les plus “acceptables” de nos communautés. Nous voulons beaucoup plus que des trottoirs arc-en-ciel. Cette Pride perpétue l’isolement et ignore la réalité de nos souffrances et désirs : après une longue année de confinement, pour nombre d’entre nous avec une famille violente, transphobe ou homophobe, et privéEs du soutien et de l’amour que nous partageons avec nos adelphes, nous avons besoin de nous retrouver au-delà de nos écrans. Aujourd’hui, nous nous réapproprions nos luttes et l’espace public. Nous refusons toute récupération de nos révoltes et de nos existences, nous refusons une inclusivité et une diversité de façade. Nous condamnons la Justice hétéro-cis-patriarcale, incapable de nous défendre face aux violences et discriminations que nous vivons quotidiennement, responsable des violences vécues notamment par les personnes sans-papiers et les travailleuses du sexe. Nous réclamons une reconnaissance des conséquences de la mauvaise gestion de cette crise sanitaire, sur nos vies et nos communautés, précarisant encore plus les personnes déjà fortement discriminées. Nous ne sommes pas égalEs face à la crise actuelle. ❌ Encore aujourd’hui, l’hétéro CIS-tème tue ! ❌ Nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas, le décès de David Polfliet, violemment poignardé à Beveren pour homosexualité début mars 2021. Nous refusons le déni, par la Justice, les médias et la police, de l’homophobie flagrante imprégnant son meurtre. Au-delà de l’homophobie, nous avons le devoir de nous remémorer toutes les personnes mortes parce que queer, en particulier les personnes marginalisées, travailleuses du sexe, sans papiers, trans, si facilement oubliées et reléguées à la rubrique faits divers. Nous savons également que se souvenir n’est pas suffisant. Nous n’avons attendu personne pour nous organiser, nous sommes tout à fait capables de gérer nos déplacements, nos fêtes et nos lieux de vie. Nous n’avons pas besoin que l’État nous contrôle et encore moins nous réprimande. Autogestion maintenant ! La pride n’est pas une visio zoom. 🔥 Queer, VNR, solidaires, pas prêtEs de se taire ! 🔥 #PrideVNR En mémoire de David Polfliet, assassiné le 06/03/2021 à Beveren. #NooitVergeten #NooitVergeven

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