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Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Stuut

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Le Stuut est une plateforme collaborative et indépendante de tout parti politique, organe de presse ou syndicat, basée à Bruxelles.

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On est convaincu-e-s qu’il n’y a pas besoin d’être un-e expert-e pour créer un contenu pertinent !

Tu peux publier sur le Stuut :

  • des articles avec un titre, un logo, un minimum de texte, ... (+ d’infos dans le guide de publication ).
  • des informations sur des luttes passées, présentes et futures, en accord avec le manifeste du Stuut
  • des comptes rendus d’actions, communiqués de presse, revendications, interviews, analyses politiques, événements publics en lien avec ces luttes.
  • des photos, illustrations, documents. Le Stuut encourage le floutage des visages par respect pour l’anonymat des personnes.
  • des textes écrits de manière accessible et non-oppressive. Par exemple, féminiser/non-binariser/neutraliser les textes (rajouter lien vers article d’un site du réseau)
  • des articles/événements qui décrivent explicitement des enjeux politiques et des liens avec des luttes locales (par ex. si tu veux proposer un cours de sport, décris sa portée politique)

Les critères qui peuvent entraîner un refus de publication sont :

  • les contributions qui justifient ou défendent les rapports de domination, ou des positions réactionnaires
  • les meetings des partis politiques ou autres événements qui mettent en avant des candidat.e.s aux élections
  • les événements payants et sans portée politique évidente. Stuut encourage la diffusion d’événements dont l’accès est gratuit, à prix libre ou prix réduit ; ainsi que les événements de soutien aux luttes
  • les événements exclusivement culturels, marchands, commerciaux... sans portée politique évidente
  • les appels flous, idées confusionnistes, insultes gratuites
  • les événements avec la participation active d’organes de police

Les modérateur·ices du Stuut s’autorisent à :

  • prendre contact par mail avec les auteures
  • ajouter des mots-clés thématiques aux articles
  • reformuler des titres et sous-titres pour une meilleure présentation du contenu de l’article
  • changer les erreurs d’orthographe et de ponctuation qui diminuent la clarté de l’article
  • supprimer les articles en doublon
  • améliorer la mise en page
  • ajouter des liens et contacts publics
  • rajouter des définitions pour expliquer des acronymes, concepts, jargon
  • rajouter une contextualisation nécessaire à la compréhension de l’article
  • flouter ou supprimer les images qui peuvent mettre en danger des personnes

Les non-mixités et mixités choisies :

Ce sont des espaces d’empouvoirement, de ressources et d’apprentissage essentiels dans les luttes anti-oppressives. Ceci dit, il y a des conséquences négatives pour les groupes marginaux. Quand tu proposes des groupes / une activité / un événement en « mixité choisie », formule la en mentionnant les identités sociales que tu veux voir venir de façon exhaustive. Un des soucis des mixité choisies, c’est justement l’exclusion des trans, des intersexué.e.s et des pédé.e.s, des personnes ayant des fonctionnements mentaux / physiques différents moins connus ou invisibles, de classe sociale prol, des personnes vivant du racisme... Et ce, d’autant plus que l’événement est formulé négativement « mixité choisie sans ** ». Pour en savoir plus : lire cet article.

N’hésitez pas à contacter le Stuut pour tout problème, question, critique, suggestion

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Médias

Manifeste du Stuut

Stuut : nom indéfini (bruxellois) 1. Truc, machin, bizarrerie 2. Imprévu, contrariété, problème Pourquoi le Stuut ? Le Stuut est un média autonome, indépendant et participatif par et pour les personnes qui luttent, qui s’organisent et/ou qui réfléchissent à créer des alternatives radicales émancipatrices et à renverser les causes des dominations et des exploitations qui pourrissent nos vies, la société et la planète — telles que le capitalisme, l’impérialisme, le colonialisme, le racisme, l’hétéro-patriarcat, le validisme... Nous partons du constat que l’activité militante anti-autoritaire, sur Bruxelles et plus largement en Belgique, manque cruellement d’espaces communs de partage et de visibilité qui sont sécurisés. Tisser des liens entre les luttes Un grand nombre de personnes produisent déjà des discours, des réflexions et ouvrent la voix sur des expériences vécues et observées de violence sociale. Elles luttent contre les injustices sociétales au quotidien et contre leurs causes. Elles s’organisent pour la destruction des systèmes de domination et d’exploitation, pour mettre en place des solidarités, de l’entraide, d’autres formes d’organisation de nos sociétés. Ces personnes et leurs luttes sont trop souvent invisibles dans les médias traditionnels ou atomisées dans une multitude de pages web plus ou moins indépendantes. Il nous semble important que les collectifs et individus en lutte à Bruxelles et alentours puissent échanger, s’inspirer mutuellement, relayer leurs agendas et leurs questionnements ainsi qu’analyser ensemble des expériences, des méthodes, des pratiques. Enfin, garder des archives des luttes et mouvements sociaux, de leurs expériences et pensées, est une occasion d’apprendre mieux de nos erreurs et de nos victoires, d’établir des ponts entre les différentes luttes et de laisser des traces pour les générations futures - parce que les luttes qui ne sont pas oubliées ne seront jamais des luttes perdues. Visibiliser les cultures anti-autoritaires Le Stuut vise également à rendre visibles les cultures politiques anti-autoritaires. Nous aimerions que les personnes qui visitent le site se sentent libres, légitimes et à l’aise de pouvoir y écrire, qu’il s’agisse de partager des informations factuelles ou bien des expériences vécues, des intuitions, des sentiments ou des analyses. Par ailleurs, nous sommes convaincu-e-s qu’il n’y a pas besoin d’être un-e expert-e pour créer un contenu pertinent par sa forme ou son fond. Nous souhaitons donc proposer un espace numérique accueillant où il s’agirait de nous tirer les un-e-s les autres vers le haut ; et comptons en cela sur l’entraide entre contributeur-ice-s, via l’interface de publication. Autonomiser et sécuriser nos outils de lutte en ligne À l’heure actuelle, les luttes ne peuvent se permettre de dépendre entièrement d’outils soumis à l’hégémonie des géants du numérique et des réseaux sociaux propriétaires - qui enferment dans des bulles (...)

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Santé / Soins

Le plus ancien détenu de Belgique demande l’euthanasie

En mai 2025, Freddy Horion, âgé de 77 ans et détenu depuis 45 ans (ce qui en fait le plus ancien détenu de Belgique), a demandé l’euthanasie. Il avait été condamné à mort par le tribunal belge en 1981, une peine qui a été ensuite modifiée en emprisonnement à vie. Depuis 1993, Freddy Horion est éligible à une libération anticipée, mais toutes ses demandes lui ont été refusées. En 2023, la Cour européenne des droits de l’Homme a considéré qu’en refusant à Freddy Horion toute perspective de libération, la Belgique viole l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme qui interdit la torture et les traitements dégradants. Malgré cela, la situation de Freddy Horion n’a pas changé. En mai 2025, il demande donc l’euthanasie. Son avocat déclare que sa situation « sans issue » lui cause des « souffrances psychiques insupportables ». En Belgique, l’euthanasie peut être demandée par un·​​​​​​​e patient·​​​​​​​e qui souffre d’une maladie incurable, entraînant une souffrance physique et/ou psychique constante, insupportable et sans issue. Entre 2013 et 2015, 17 demandes d’euthanasie ont été formulées par des personnes détenues en Belgique pour cause de « souffrance psychique insupportable »1. Ces personnes purgent toutes de longues peines (ou des peines à perpétuité) et/ou sont en prison depuis de nombreuses années. Dans les 17 cas, les aménagements de peine, la libération conditionnelle ou l’accueil dans des hôpitaux civils avaient été refusés. Au moins une demande sur les 17 a été acceptée par la justice. La souffrance psychique incurable invoquée par les personnes détenues est provoquée par l’enfermement et la violence du contexte pénitentiaire. La souffrance psychique invoquée est incurable non pas parce qu’aucune issue réelle n’existe mais parce le système pénal a choisi qu’il n’existerait aucune issue pour ces personnes détenues. Ce qui est déclaré « incurable » est donc le résultat d’une décision politique et judiciaire et donne au système pénal la possibilité de se déresponsabiliser de la mort des personnes détenues, dans ce régime où, certes, la peine de mort a été abolie, mais où la détention tue à petit feu, conduisant les individu·es à envisager le suicide ou l’euthanasie. Dans son numéro « Psychiatrie et Carcéral : l’enfermement du soin », la revue La Brèche rapportait une moyenne, de plus d’un suicide par mois dans les prisons belges. Le taux de suicide y est donc quatre fois plus élevé que dans le reste du pays. Freddy Horion avait été condamné à mort avant que sa peine ne soit modifiée en emprisonnement à perpétuité. On observe que la condamnation à mort initiale est, en quelque sorte, reconduite indirectement par la violence de l’institution carcérale, sur les plans administratifs, physiques, judiciaires et psychologiques. Ces violences se produisent entre autres à travers la production du désir de mort et les décisions judiciaires qui ne respectent pas le droit à l’espoir et à la libération. L’avocat...

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Racismes / Colonialismes

Racisme : des demandeurs d’asile payés 2,61 euros de l’heure dans un restaurant à Waterloo

Ils étaient forcés de travailler 12h par jour et étaient payés 2,61 euros l’heure. Recrutés directement dans des centres Fedasil par téléphone avec de fausses promesses de logement et de salaires dignes, dans le restaurant où ils étaient exploités, on n’appelait pas ces demandeurs d’asile par leurs prénoms mais en les insultant de « Noirs ». À Waterloo le gérant d’un buffet à volonté a été condamné pour traite d’être humain et discrimination raciale (discrimination d’un groupe ethnique) et plus de 12 autres chefs d’accusation. Il a écopé de 6 mois de prison ferme et doit rembourser le salaire de 3 personnes exploitées et discriminées qui se sont portées partie civile. Deux autres amendes de 28 000 et 36 000 ont été prononcées contre le gérant et sa société. Les personnes demandeuses d’asile étaient exploitées dans l’arrière-cuisine du restaurant. Elles étaient logées dans une cave insalubre, sans fenêtre ni eau chaude et sans possibilité de laver leurs habits. lls et elles vivaient et travaillaient dans des conditions indignes, loin des normes les plus élémentaires. Les faits ont été découverts en 2021, après qu’un des demandeurs d’asile se soit gravement brûlé dans l’arrière cuisine. Le gérant du restaurant a alors refusé de lui procurer les premiers soins. Deux policiers avaient ( alors a supprimer) retrouvé l’homme gravement blessé par hasard, recroquevillé devant le restaurant en sang. La brûlure de l’homme avait nécessité une greffe et il en souffre toujours. Une enquête a donc été ouverte sur les conditions de travail au sein du restaurant, en collaboration avec les agents du contrôle du bien-être au travail. Les conclusions de l’enquête font état de ( pose le constat de a supprimer) « traite des êtres humains et de discrimination à l’égard d’un groupe ethnique » au sein de l’établissement. La traite d’être humain ou l’exploitation forcée de personnes exilées ou demandeuses d’asile n’est un pas phénomène isolé en Belgique. Livreurs à vélo, travail domestique, bâtiments, restauration, … de nombreux secteurs de l’économie belge exploitent les personnes exilées car elles sont plus vulnérables, plus précaires et moins protégées. Cette exploitation déshumanisante, permet d’employer des personnes en se soustrayant aux droits des travailleur·euses, sans devoir contribuer pour la Sécurité sociale, en imposant des conditions de travail illégales et inhumaines, en utilisant les êtres humains comme des vulgaires objets pour générer toujours plus de profit. Il y a quelques semaines, des membres Jeunes MR déclaraient lors d’un débat : « Les personnes migrantes sont différentes : les Belges n’ont pas le même corps et sont moins faits pour certains métiers. » Des propos dignes de l’idéologie du racisme biologique* du 19e siècle qui expliquait que ( quand on expliquait qu’ a supprimer) l’on pouvait coloniser et mettre en esclavage des peuples entiers pour des supposées « différences biologiques entre les races »...

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