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[Arpentage] La Brèche. Le journal du Genepi Belgique

[Arpentage] La Brèche. Le journal du Genepi Belgique

Une soirée consacrée à la lecture collective.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Le génépi ne pousse pas en Belgique, le Genepi si !

Des étudiant·es de plusieurs universités, des enseignant·es et des chercheu·ses en criminologie, droit, sciences psychologiques, des travailleu·ses du monde carcéral et péricarcéral, des ex-détenu·es cherchaient depuis longtemps à pallier ce manque cruel d’une cohérence dans l’action à l’égard de la prison.

Un arpentage c’est quoi ?
Une méthode de lecture collective issue de la culture ouvrière (cercle ouvrier) puis réutilisée pendant la seconde guerre mondiale dans la résistance.

Concrètement ?
Nous proposerons la lecture de plusieurs articles issus du magazine La Brèche. On commence par une heure de lecture en solo puis nous reviendrons en grand groupe et chaque personne pourra restituer les deux ou trois idées phares (ou incomprises) de la partie qu’elle aura lue ainsi que ce qu’elle aura envie de partager dessus.

La brèche est un journal d’analyse critique du monde carcéral, passeur des voix qui le peuplent ou qui y sont confrontées.

INFOS PRATIQUES

  • Quand ? Le lundi 21 novembre 2022
  • Quelle heure ? De 18h à 21h
  •  ? Au Centre Librex : 66 rue Coenraets – 1060 Bruxelles
  • PAF Gratuit. Apporte ce que tu veux à boire et/ou à manger
  • Inscriptions en remplissant ce formulaire avant le 16/11/22
  • Max 15 personnes ! => En cas d’annulation, merci de nous le faire savoir dès que possible afin que nous puissions donner votre place à quelqu’un·e d’autre.
  • Contacts : mfrancois@centrelibrex.be mborensztejn@liguedh.be

Voir en ligne : Centre Librex


Anciens évènements

21/11/2022 | Arpentage – La Brèche. Le journal du Genepi Belgique

 lundi 21 novembre 2022  18h00 - 21h00
 lundi 21 novembre 2022
18h00 - 21h00
 Librex,

 

66 rue Coenraets – 1060 Bruxelles

Notes

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ARTICLES LIÉS

Migrations / Frontières

Tags contre l’ouverture de la Maxi-prison de Haren

Alors que la maxi-prison de Haren va bientôt entrer en activité, deux grands tags de 6m sur 50m sont apparus sur les murs de la gare de Haren-Sud : « Ni prison ni centre fermé, soutien aux détenu.e.s et à leurs proches » et « Enfermer nuit gravement à la société ». Après des années de lutte contre sa construction, le chantier de la maxi prison de Haren est finalement en voie d’être terminé. Des détenu.e.s risquent de bientôt arriver dans ce « village pénitentiaire » (comme l’appellent les politiques), le déménagement des détenu.e.s est prévu pour le mois d’octobre. Alors que de nombreuses voix s’élèvent contre la violence, l’injustice et l’inefficacité du système carcéral, l’État belge ouvre une prison pour enfermer plus de 1000 détenu.e.s. La prison de Haren, sensée remplacer celles de Saint-Gilles et Forest, va en réalité augmenter considérablement le nombre de personnes enfermées. L’augmentation de la capacité du parc carcéral ne s’arrète pas à la prison de Haren, de nombreuses constructions de cellules sont prévues en Belgique selon l’agenda politique (concrétisé dans un projet appelé le Masterplan 2008). C’est la vérité de la politique sécuritaire : plus on construit de prison, plus on enferme. L’État belge enferme toujours plus et c’est aussi le cas pour les personnes sans papiers. Sur la même ligne de train, deux arrêts après la gare de Haren-Sud, se trouve la gare la plus proche du centre fermé du 127bis où sont enfermées plus de cent personnes en attente d’être expulsées. Haren n’est pas un lieu de passage neutre. Les messages tagués le long des voies de chemins de fer sont là pour nous rappeler que, à quelques pas de la gare, l’État compte enfermer un millier de personnes ; pour nous rappeler que, quelques kilomètres plus loins, des dizaines d’hommes et de femmes sont enfermées seulement parce qu’elles n’ont pas de papiers ; et pour montrer notre solidarité avec toutes les personnes condamnées par le système carcéral et par les frontières. Contre la maxi-prison de Haren et toutes les formes d’emprisonnement ! Maxi-soutien aux détenu.e.s et à leurs proches !

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Prisons / Anticarcéral

Nuit d’actions contre la maxi-prison de Haren

Ce mardi 17 octobre, durant la nuit, le message « MAXI-PRISON, MAXI-INJUSTICE » a recouvert les murs de différents bâtiments bruxellois. Sont visés plusieurs acteurs impliqués dans le projet de la prison de Haren. Ce projet de complexe pénitentiaire est en effet décrié depuis plus de 10 ans, notamment par les habitant.es de Haren, des académiques, des associations, des magistrats, des militant.es écologistes, anticapitalistes ou anti-carcéraux. Pourtant, la prison est aujourd’hui prête à incarcérer des détenus. De nombreux.ses activistes et associations continuent à manifester leur opposition à ce « village pénitentiaire ».   La prison de Haren fait partie du « Masterplan » qui prône « une détention et un internement dans des conditions humaines ». Cette rhétorique humaniste détourne notre regard des intérêts pseudo-publics et privés que ce projet sert : • Les intérêts de ce projet ne seront jamais réellement publics. La maxi-prison de Haren permet toujours plus de déshumanisation, notamment car tout sera automatisé : elle fonctionnera avec des badges et des caméras à reconnaissance faciale, ce qui restreindra fondamentalement le contact humain au sein de la prison, tant entre détenu.es qu’avec les gardiens. La localisation, difficile d’accès, contribue à isoler les détenu.es de leurs familles, leurs proches ainsi que le tissu associatif qui les soutient. De plus, les autorités se targuent d’une prison « neuve et moderne », tentant de nous convaincre qu’il existerait une forme d’incarcération vivable. Bien sûr qu’il est scandaleux que les détenus aient à vivre dans des cellules aussi infâmes que celles de Saint-gilles, mais le souci est surtout la détention en elle-même.  Par ailleurs, on peut constater que la volonté de fermer les prisons vétustes pour les remplacer par celle de Haren n’est déjà plus d’actualité : la prison de Berkendael sera finalement transformée en maison de détention, et certaines ailes de Saint-Gilles resteront en activité jusqu’au moins 2025. Ainsi, la politique pénale et carcérale des autorités vise à remplir toujours davantage les prisons, plutôt qu’à les vider. L’État belge s’enfonce dans une politique répressive, qui visent toujours les mêmes personnes - venant des classes populaires et des classes racisées. • Les intérêts privés du projet sont, quant à eux, amplement atteints : dans le modèle du partenariat public-privé, qui privatise largement le projet, ce sont évidemment les intérêts des entreprises privées qui priment. Par ce PPP, l’Etat s’engage pour une durée de 25 ans auprès du consortium Cafasso, ce qui lie durablement la politique carcérale à des intérêts privés et empêche un changement de cap politique (telle qu’une sortie du désastre carcéral). Or, l’enfermement et les technologies sécuritaires sont un marché rentable auquel les entreprises ne sont pas prêtes de renoncer.   Parmi les acteurs visés se trouvent le SPF Justice, la Régie des bâtiments, ainsi que B2AI, qui...

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Racismes / Colonialismes

Arpentage - Angela Davis ’« La prison est-elle obsolète ? »

Une soirée consacrée à la lecture collective. Un arpentage c’est quoi ? Une méthode de lecture collective issue de la culture ouvrière (cercle ouvrier) puis réutilisée pendant la seconde guerre mondiale dans la résistance. Concrètement ? Nous couperons le livre en autant de partie qu’il y a de participant.es (max 15 => ce qui fera environs 10 – 15 pages à lire par personne). Nous donnerons une heure en solo pour que chacun.e puisse s’emparer de sa partie. Puis, nous reviendrons en grand groupe et chaque personne pourra restituer les deux ou trois idées phares (ou incomprises) de la partie qu’elle aura lue ainsi que ce qu’elle aura envie de partager dessus. Angela Davis ? Membre du Black Panther Party. Emprisonnée vingt-deux mois à New York, puis en Californie, elle fut finalement acquittée et poursuivit une carrière universitaire en études féministes. Ses centres d’intérêt sont la philosophie féministe, et notamment le Black feminism, les études afro-américaines ou encore le système carcéral. La prison est elle obsolète ? Comment et pourquoi plus de deux millions d’américains sont aujourd’hui derrière les barreaux ? Comment les entreprises tirent-elles profit du système carcéral ? Quels sont les mécanismes qui conduisent à criminaliser les personnes racisées et à désaffilier politiquement de larges franges d’électeurs et d’électrices dans les minorités ? Inscription ici : http://centrelibrex.be/rendez-vous/26 – 09-22-arpentage-angela-davis-la-prison-est-elle-obsolete/

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

11 juin - journée - La Haye Bruxelles Paris Strasbourg Genève

Convoi de justice 🇵🇸

Konvooi voor justitie 🇵🇸 Convoy for justice 🇵🇸 convoi_de_justice Mobilisation urgente concernant les détenus palestiniens Depuis octobre 2023, Amnesty International dénonce « des actes de torture et d’autres mauvais traitements » infligés aux détenus palestiniens. B’Tselem, ONG israélienne de défense des droits humains, parle de « mauvais traitements systématiques » et de « torture ». L’ONG Addameer déclare que « les détenus palestiniens sont privés de soins médicaux, de nourriture, d’eau, ainsi que de visites familiales et d’avocats. » → En janvier 2025, Addameer recensait 56 Palestiniens morts en détention depuis le début du génocide, en raison de torture, de mauvais traitements ou de privation de soins. Ce chiffre est monté à 63 morts en mars 2025, après la mort d’un adolescent détenu. Une tragédie de plus, un système de violences institutionnalisées. Le silence n’est plus une option. Un convoi citoyen pour la justice partira le 11 juin de La Haye vers Genève, pour dénoncer ces injustices devant l’ONU. Des anciens détenus témoigneront. Leurs récits doivent mener à des résolutions, des sanctions, de la justice. Chaque voix compte. Chaque présence est une conscience citoyenne. Suivez et relayez avec #convoyforjustice #palestine #justice#palestinianlivesmatter#justiceforpalestine #solidarity #humanrightsviolation#humanrights@europalestine @act4palestine_be @palestinian_voiced @middleeasteye@palestinianvideos @europe.palestine.network @urgencepalestine 📣 Appel aux associations et collectifs : Si vous souhaitez apparaître parmi les signataires de notre communiqué de presse, merci de m’envoyer au plus vite votre logo et votre accord de signature. 👉 Dès réception de votre message sur WhatsApp au 06 03 74 88 66, je vous transmettrai les éléments de communication. 🙏 Merci d’avance pour votre réactivité et votre engagement solidaire ! On compte sur vos relais ;) dans vos boucles et aussi de vos partages sur les réseaux . reposter les visuels et les posts en mettant votre musique , tagguez un max de grosse page et tagguez la notre en repost derrière !!!!! C’est important 🙏 Pour Bruxelles, on sera à Place du Luxembourg à 12h Pour trouver les ressources et autres liens : https://taplink.cc/convoy4justice?from=qr

Bruxelles Bruxelles | Santé / Soins |
Santé / Soins

Prise de parole devant les bureaux du CGRA

Face au blocage des droits d’asiles des palestinien.nes sur le territoire belge Honorables fonctionnaires, Nous nous tenons devant vous aujourd’hui parce que les mots ne suffisent plus, parce que le silence n’est plus possible, parce que la blessure palestinienne saigne dans les rues d’Europe comme dans les rues de Gaza. Nous, Palestiniens, nous ne sommes pas de simples numéros sur les dossiers de demandes d’asile. Nous ne sommes pas des cas temporaires dans des systèmes d’attente lents. Nous sommes un peuple déplacé depuis plus de sept décennies et qui continue de l’être encore aujourd’hui. Nous sommes les enfants de villages détruits, de quartiers rasés et de familles anéanties sous les décombres. Nous vous demandons aujourd’hui : Comment un Palestinien fuyant la mort peut-il être refoulé ? Par quelle logique dit-on à cette personne : « Tu as un permis de séjour en Grèce, retournes-y » Le génocide se déroule sous nos yeux à tous, vous voyez les images, vous entendez l’horreur, vous avez connaissance de la situation de laquelle nous parlons depuis des semaines, des mois, des dizaines d’année. Nous le disons clairement et d’une voix ferme : Le permis de séjour en Grèce n’est pas une protection. C’est un document qui ne fournit ni abri, ni nourriture, ni soins, ni une vie décente. C’est une acceptation de la personne sur le territoire physique, mais qui maintient les gens en marge, sans espoir, sans stabilité et sans avenir. La Belgique le sait bien. Vous le savez, mais vous refusez de le voir. Ce document met-il fin aux souffrances de ceux qui ont vu leurs enfants être retirés de sous les décombres ? Suffit-il à échapper au souvenir des bombardements, au choc de la survie et à la mort de tous ceux que nous aimons ? Nous offre-t-il une éducation, un emploi digne, ou même un lit dans un abri en sécurité ? Nous ne demandons pas de privilèges. Rien d’extravagant. Nous demandons seulement à être traités comme de véritables victimes de systèmes violents et coloniaux, à être reconnus comme des réfugiés fuyant l’enfer. Aujourd’hui, nous exigeons un certain nombre de droits fondamentaux : 1. Mettre fin au rejet collectif et systématique des demandes d’asile déposées en Belgique par les Palestiniens, notamment ceux de la bande de Gaza. 2. Abolir le recours aux permis de séjour grecs comme prétexte pour rejeter la demande d’asile, tant que ces papiers ne garantissent pas une vie digne ou une véritable stabilité. 3. Accélérer les procédures bureaucratiques qui maintiennent des centaines de familles palestiniennes dans l’incertitude, dans des centres d’accueil inhumains. 4. Ouvrir une véritable enquête sur les raisons du rejet répété et systématique des dossiers palestiniens, et revoir les politiques qui les privent de leurs droits. Aujourd’hui, nous nous adressons à la conscience de l’Europe : Si l’Europe se proclame comme la terre de la liberté, qu’elle commence par le droit à la...

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