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[Brochure] Aider ses ami.e.x.s qui ont parfois envie de mourir à ne peut-être pas mourir

[Brochure] Aider ses ami.e.x.s qui ont parfois envie de mourir à ne peut-être pas mourir

Un zine sur le soutien aux personnes suicidaires pour « les chelou.e.x.s, les tordu.e.x.s et les queers » écrit par carly boyce (2019) qui nous transmet ici les fruits de sa longue expérience en prévention du suicide. Cette ressource fabuleuse offre un tas d’idées et de conseils pour construire nos propres savoir-faire.

Partout | sur https://stuut.info

Ce zine peut s’avérer un outil extraordinaire pour organiser des discussions dans des espaces collectifs ou avec des proches afin de forger ensemble de meilleures pratiques d’entraide face au suicide, ou simplement pour réfléchir par soi-même sur le sujet. Il ne donne pas de solution toute faite, mais propose un cadre pertinent et bienveillant pour amorcer ces discussions complexes.

L’idée centrale étant que pour soutenir au mieux les personnes suicidaires, il faut d’abord apprendre à être à l’aise avec les discussions sur le suicide, donc apprendre à désamorcer nos peurs et nos tendances à esquiver le sujet, pour qu’il soit possible de rester véritablement proche et présent’e pour la personne qui en a besoin."

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Santé / Soins

[La Brèche #5] Psychiatrie et carcéral, l’enfermement du soin

La Brèche est une impressionnante revue d’information et de critique du monde carcéral, désormais publiée par les éditions Météores. Ce 5e numéro explore le lien entre soin, psychiatrie et carcéral, s’y mêlent des considérations théoriques et philosophiques et de nombreux récits et témoignages. L’article qui suit en est extrait. Dans un monde parcouru de violences économiques brutales, de répressions sociales et raciales, rythmé par les crises en tous genres, les services psychiatriques tout comme les appels d’urgences sont saturés de demandes de soin, d’accompagnement de crise. Les personnes que nous avons rencontrées au cours de l’édition de ce numéro reviennent souvent sur la nécessité du soin, par et dans l’accompagnement thérapeutique. Dans le même temps, les textes que nous rassemblons dans le numéro 5 de La Brèche « Psychiatrie et carcéral, l’enfermement du soin » témoignent tous du caractère répressif des institutions psychiatriques : elles se retrouvent sans cesse intriquées à des formes de contrainte, de contrôle et de répression. Elles pratiquent la médication à outrance, usent de la contrainte légale et physique, enferment et parfois tuent. Elles font à ce titre pleinement partie d’un pouvoir carcéral, ou du moins l’accompagnent avec peu d’ambiguïté. Il y a dans cette tension quelque chose à penser : comment le carcéral s’invite-t-il dans ce qui devrait être du soin ? Et comment faire soin autrement ? Ces deux questions parcourent ce numéro, qui investigue les rapports multiples et complexes entre psychiatrie et logiques carcérales. Y’a pas de folie Joanna a connu l’incarcération à travers celle de son mari, pendant 17 ans elle lui a rendu visite et l’a soutenu, ainsi que d’autres détenus et leurs proches, face aux violences pénitentiaires. Dans cet entretien elle revient sur son parcours qui a eu un grand impact sur sa santé psychique et qui l’a amenée à multiplier les manières de résister. De l’impuissance… Je pense que pour toutes les personnes qui ont un proche incarcéré, c’est un choc psychologique. Parce que déjà il y a une séparation brutale, quand ce sont des petites peines ça va, mais quand la personne part pour quatre ou cinq ans, c’est comme faire un deuil. Tu as d’abord l’incompréhension, tu es sous le choc. Tu as le déni, tu te dis non ça va aller, puis la colère, tu es révoltée. Puis après simplement tu as l’acceptation. Je pense que c’est comme si on t’enlevait un membre en fait. J’ai vu des femmes de détenus souffrir. Puis ce qui est le plus dur, c’est que tu ressens la douleur de la personne qui est enfermée. Tu entends le bruit des portes, c’est un bruit qui est permanent. Il y a une odeur en prison qui est insoutenable, ça sent le renfermé, le moisi… Quand tu sors de là, par l’odeur, par les bruits, tu sais plus ou moins ce que la personne en face de toi est en train de vivre. Je pense que ce qui est le plus traumatisant dans cette histoire, c’est l’impuissance. Être impuissante. Face à la...

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Racismes / Colonialismes

Marche contre le centre fermé de Vottem

✊✊✊ 24 ans déjà, je ne l’accepte toujours pas ! [mise à jour de cet article avec les nouveautés de la page facebook le 14/04/23] ⏱ 14h départ groupé de la place saint lambert ⏱ 15h rassemblement à l’enclos des fusillés de la Citadelle ⏱ 16h rassemblement autour du centre ✊ 24 ans, Vottem, je ne l’accepte toujours pas ! En mars 1999, s’ouvrait le centre fermé pour étrangers de Vottem. Aujourd’hui, il existe en Blegique en tout 6 centres fermés pour étrangers : 127 bis, Bruges, Merksplas, Vottem, Caricole, Holsbeek. Ces centres ont pour objectif de renvoyer vers leurs pays d’origine celles et ceux qui sont arrivé.e.s ici, et n’ont pu obtenir un titre de séjour. Pourtant ils et elles ont fui des persécutions de toutes sortes, qu’elles soient politiques, racistes, sexistes ou homophobes etc.. Mais aussi la guerre, les conséquences du réchauffement climatique, la misère liée à l’exploitation. Les voies légales de migration sont quasi inexistantes en Europe. De ce fait, des milliers de migrants perdent leur vie dans des traversées incertaines en mer, dans des camions frigorifiques… Beaucoup n’ont pu obtenir un titre de séjour en Belgique, à cause de la politique restrictive de l’Etat belge en matière d’asile, d’accès au regroupement familial, d’obtention d’un permis de travail etc. Ils et elles sont détenu.e.s sur simple décision d’une administration, l’Office des Etrangers ; il ne s’agit pas d’une ordonnance judiciaire ! 24 ans de Vottem, avec une moyenne de 1000 détentions par année, c’est autant de vies brisées… Les centres fermés ont comme objet la mise en œuvre du processus d’expulsion, tout est organisé pour briser la résistance des personnes détenues à celle-ci. Chaque Noël, nous avons obtenu qu’une délégation entre dans le centre fermé et apporte une recharge téléphonique en soutien à chaque personne détenue. C’est aussi l’occasion de rencontrer la Direction, qui cherche à nous rassurer : « il y a tout le confort ici, la TV, internet (réglementé, 1h tous les deux jours !), du sport, du fitness, du bricolage… ». Mais qui ne peut nier que dès qu’un détenu proteste contre les conditions de détention ou se montre opposé à son expulsion, il se retrouve au cachot, prison dans la prison, ou en isolement, cachot déguisé ! La réalité des centres fermés, ce sont aussi des décès … de trop nombreux décès. Ce sont des suicides de personnes qui ne peuvent affronter l’insécurité du pays où l’on va les déporter ; ce sont des décès de personnes mises au cachot alors qu’elles sont dans une situation de santé préoccupante ; ce sont des décès suite à des grèves de la faim, …. La réalité des centres fermés, c’est qu’une fois que l’on est au cachot, plus personne n’entend vos appels à l’aide. Le dernier accord gouvernemental « Vivaldi » sur la migration est extrêmement décevant ! Malgré la création de places (promesses sur le long terme) dans de nouveaux centres ouverts pour demandeur.euses d’asile et la protection de...

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Santé / Soins

Ukraine, guerre, désertion, révolution ?

Une synthèse des textes publiés par le groupe anarchiste d’Ukraine "assembly", qui publie depuis des années des articles contre la guerre & pour le soutien à la désertion. Cet article est tiré du 12e numéro du journal Le Seum qui vient de paraître. Nous publions ce journal depuis bientôt 5 ans et le diffusons à plusieurs milliers d’exemplaires gratuitement. Il nous a semblé important de partager cet article afin de mieux faire connaître les positions du groupe Assembly, à une heure où, y compris chez les anarchistes, il semble ne plus faire consensus de se tenir du côté des déserteurs… Le journal est aussi disponible en pdf ici. Avec l’équipe de rédaction du SEUM, on a lu collectivement les textes d’Assembly (assembly.org.ua) disponibles en français. Assembly est à notre connaissance le seul groupe anarchiste important en Ukraine qui ne se soit pas intégré à l’État. Ce qu’ils disent s’inscrit en rupture frontale avec la propagande à laquelle nous avons été habitué-es par les médias… Et l’éclaire d’un jour nouveau. Ce que vous trouverez ci-dessous est une synthèse de ces lectures. Nous avons décidé d’organiser cette synthèse de façon chronologique et par thèmes, de l’appuyer essentiellement sur des extraits assortis de commentaires. Une synthèse des textes du groupe Assembly Avant de commencer cette synthèse, nous voulions citer cet autre entretien qui nous semble une bonne entrée en matière sur la situation avant le début de l’invasion russe, mais qui fait aussi écho de façon très frappante avec la situation en France et en Europe aujourd’hui, nous donnant une raison supplémentaire de nous intéresser à la situation en ukraine et à l’activité des camarades sur place. « Ce que vous ne lirez dans presque aucun article occidental vantant les performances de l’armée ukrainienne aujourd’hui et ce que la plupart des gens ne comprennent pas, c’est que l’entraînement, la maintenance et l’armement de l’Ukraine, ainsi que les exigences du FMI en matière de crédits accordés à l’État, sont en même temps les causes structurelles du démantèlement des hôpitaux, du sous-investissement dans l’éducation, des pensions de misère pour les retraités, de l’absence d’augmentation des salaires dans le secteur public. L’austérité est aussi l’avenir qui attend l’Ukraine si elle est un jour acceptée dans l’UE. » En Ukraine comme ici, l’économie de guerre commence en effet par la surenchère dans notre écrasement. Mais il ne s’agit pas pour nous de propager les illusions de "bonne distribution" que sert la gauche. C’est un itinéraire bis qui mène au même endroit : la défense de la nation. Vous lirez dans ce qui suit où cela nous conduit. Dès la première interview que nous avons trouvée, ce qui nous frappe, c’est la « capture » par le nationalisme ukrainien, sur lequel Assembly est assez clair : les ukrainiens sont des otages de la guerre. Cette appréciation nous semble valable bien au-delà du cas de cette guerre par ailleurs. « L’agresseur...

Partout Partout |

11 juin - journée - La Haye Bruxelles Paris Strasbourg Genève

Convoi de justice 🇵🇸

Konvooi voor justitie 🇵🇸 Convoy for justice 🇵🇸 convoi_de_justice Mobilisation urgente concernant les détenus palestiniens Depuis octobre 2023, Amnesty International dénonce « des actes de torture et d’autres mauvais traitements » infligés aux détenus palestiniens. B’Tselem, ONG israélienne de défense des droits humains, parle de « mauvais traitements systématiques » et de « torture ». L’ONG Addameer déclare que « les détenus palestiniens sont privés de soins médicaux, de nourriture, d’eau, ainsi que de visites familiales et d’avocats. » → En janvier 2025, Addameer recensait 56 Palestiniens morts en détention depuis le début du génocide, en raison de torture, de mauvais traitements ou de privation de soins. Ce chiffre est monté à 63 morts en mars 2025, après la mort d’un adolescent détenu. Une tragédie de plus, un système de violences institutionnalisées. Le silence n’est plus une option. Un convoi citoyen pour la justice partira le 11 juin de La Haye vers Genève, pour dénoncer ces injustices devant l’ONU. Des anciens détenus témoigneront. Leurs récits doivent mener à des résolutions, des sanctions, de la justice. Chaque voix compte. Chaque présence est une conscience citoyenne. Suivez et relayez avec #convoyforjustice #palestine #justice#palestinianlivesmatter#justiceforpalestine #solidarity #humanrightsviolation#humanrights@europalestine @act4palestine_be @palestinian_voiced @middleeasteye@palestinianvideos @europe.palestine.network @urgencepalestine 📣 Appel aux associations et collectifs : Si vous souhaitez apparaître parmi les signataires de notre communiqué de presse, merci de m’envoyer au plus vite votre logo et votre accord de signature. 👉 Dès réception de votre message sur WhatsApp au 06 03 74 88 66, je vous transmettrai les éléments de communication. 🙏 Merci d’avance pour votre réactivité et votre engagement solidaire ! On compte sur vos relais ;) dans vos boucles et aussi de vos partages sur les réseaux . reposter les visuels et les posts en mettant votre musique , tagguez un max de grosse page et tagguez la notre en repost derrière !!!!! C’est important 🙏 Pour Bruxelles, on sera à Place du Luxembourg à 12h Pour trouver les ressources et autres liens : https://taplink.cc/convoy4justice?from=qr

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