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[Chili] Semaine d’actions solidaires pour les anarchistes Monica et Francisco

[Chili] Semaine d’actions solidaires pour les anarchistes Monica et Francisco

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La semaine du 4 au 8 octobre, plusieurs initiatives solidaires ont eu lieu pour Mónica Caballero et Francisco Solar, deux anarchistes qui arrivent au terme du procès où ils sont accusé.es de plusieurs attaques à l’explosif (voir notre article). Parmi ces initiatives, un rassemblement devant la prison de San Miguel, à Santiago.

Voir en ligne : Secours Rouge

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Racismes / Colonialismes

Soutenez la libération de Luis, détenu au centre fermé de Vottem depuis 6 mois

Opposant politique, Luis a fui la dictature de son pays d’origine, le Vénézuela. Il vit en Belgique depuis 2020 et il partage sa vie avec Maude. Malgré la situation politique dans son pays et la preuve qu’il a été persécuté par la Police en raison de son statut d’opposant, l’Etat belge lui a refusé le droit à la protection internationale. Il y a six mois, il a reçu un ordre de quitter le territoire et une interdiction d’entrée de deux ans sur le territoire Schengen. Luis est aujourd’hui maintenu au centre fermé de Vottem et menacé d’expulsion. Le 12 octobre, si on ne bouge pas, il sera rapatrié de force vers le Vénézuela. Luis est arrivé en Belgique après plusieurs années d’errances à chercher un refuge en Amérique latine. Dès le départ, il a créé des liens avec la Belgique, et est parvenu à s’intégrer rapidement. Il s’est installé à Liège, il s’y est créé un réseau de connaissances et d’ami·es. Il a fait du bénévolat pour la Maison Arc-en-ciel de Liège (qui oeuvre pour les droits et l’accueil des personnes LGBTQIA+), il a suivi des cours de français, une langue qu’il a toujours voulu apprendre même avant son arrivée en Belgique et qu’il parle aujourd’hui très bien. Luis a fait de nombreux petits boulots pour subvenir à ses besoins comme il le pouvait. Il y a un an et demi, il a trouvé un travail dans la construction. Luis était avocat dans son pays. En Belgique, il a dû travailler dur tous les jours, du matin au soir, pour apprendre un métier tellement différent du sien et qui ne lui rapportait que de maigres rentrées (bien moindre que ce que gagnaient ses collègues belges qui avaient un contrat en règle). Il s’est malgré tout accroché à ce travail, car c’est ce petit salaire qui lui permettait de payer son loyer, de manger et d’envoyer de l’argent à sa famille. Ce travail, c’était aussi l’espoir pour Luis de pouvoir obtenir une promesse d’embauche de son patron, ce qui aurait peut-être pu l’aider à obtenir des papiers. Menacé par la police et le gouvernement au Vénézuela Dès son arrivée en Belgique, Luis a cherché à obtenir le statut de réfugié. Au Vénézuela, Luis faisait partie des leaders d’un parti d’opposition, et en ce sens, était exposé dans les médias. Là-bas, la police a essayé de l’arrêter à deux reprises, elle l’a menacé avec des armes, et l’a enjoint de quitter le pays. Luis a des preuves de menaces de mort et de répression de la part du Gouvernement sur sa personne. Des preuves qu’il a montrées à l’Etat belge, celui-ci refusant malgré tout de lui accorder la protection internationale. En avril 2023, des agent·es de l’Inspection du Travail ont contrôlé le chantier sur lequel il travaillait. Luis a été arrêté et emmené au centre fermé de Vottem. Il a reçu un ordre de quitter le territoire et une interdiction d’entrer sur le territoire de l’espace Schengen pendant une durée de deux ans. Alors que sa maman a reçu un visa humanitaire en Espagne il y a 2 ans, en expliquant qu’elle était en danger dû...

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Résistances et solidarités internationales

[Chili] Des actions incendiaires devant lycées et universités

Articles compilés et relayés sur attaque.noblog Sortie incendiaire au Liceo de Aplicación, pour un Septembre noir Informativo Anarquista / mercredi 13 septembre 2023 Lundi 4 septembre, on a déployé des banderoles et diffusé des tracts, on a monté des barricades et eu des affrontements à coups de cocktails Molotov, contre la présence des Carabineros (COP [Control de Orden Público, les unités anti-émeute des Carabineros ; NdAtt.]), en ouvrant ainsi le bal pour un Septembre noir, en mémoire de Claudia López [anarchiste chilienne, assassinée par les tirs des Carabineros, le 11 septembre 1998, lors des affrontements qui marquent toujours cette journée anniversaire du coup d’État de 1973 ; NdAtt.] et 50 ans après le coup d’État. Sur les banderoles et les tracts, on pouvait lire : « Du feu aux explosions, nous parcourons le même chemin de vengeance. Solidarité et complicité avec Mónica et Francisco » et « Pour un septembre noir… Anarchie et libération totale. Ni dictature, ni démocratie. Contre toute autorité, contre l’État et ses forces de police ». Voici quelques photos : « Pour un septembre noir… Anarchie et libération totale. En tant qu’anarchistes, nous ne voulons pas obtenir plus de pouvoir, plus de participation citoyenne ou être inclus.es et pris.es en considération par le gouvernement de service. Nous ne cherchons pas des tables de négociation, ni la médiation comme issue du conflit. Nous voulons détruire les relations hiérarchiques, les dynamiques qui alimentent les institutions de contrôle. Le pouvoir et l’Autorité ne sont pas des abstractions, ce sont des relations et des dynamiques de vie concrète, ils prennent des rôles, des uniformes et des postes différents. Ils se déguisent et se cachent derrière les visages amicaux, mais ils cherchent à exercer le contrôle, pour perpétrer les hiérarchies et les privilèges. L’Anarchie est la négation intransigeante du monde autoritaire, de la domination, de la soumission et de l’exploitation. L’Anarchie et ses chemins chaotiques ouvrent des fissures par lesquelles nous nous enfuyons, dangereusement libres, jusqu’à la libération totale. Ni dictature, ni démocratie. Contre toute autorité, contre l’État et ses forces de police ». ***** Sortie incendiaire au lycée Manuel Barros Borgoño, pour un Septembre noir Informativo Anarquista / mercredi 13 septembre 2023 Mardi 5 septembre, on a déployé des banderoles et diffusé des tracts, on a monté des barricades et eu des affrontements à coups de cocktails Molotov, contre la présence des Carabineros (COP), pendant que la presse manipulatrice rôdait aux alentours. Sur les banderoles et les tracts, on pouvait lire : « Nous répudions le victimisme, nous assumons l’affrontement. Septembre noir, armé et combatif. Du plomb et de l’explosif contre toute passivité ! » et « Quand l’injustice devient loi, la rébellion est une obligation ». Voici quelques photos : ***** Sortie incendiaire de l’Universidad de Chile et...

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Logement / Squat

MANIFESTE POUR UNE VILLE QUI NE REND PAS FOU·OLLE

🏙️🏙️ Nous sommes en train de construire des villes qui nous détruisent I. LA VILLE MODERNE, UNE MALADIE DOUCE Dans nos villes, on ne vit plus : on tient.
On avale des journées comme on avale des anxiolytiques.
On habite des murs sans voisins, on parcourt des rues sans regards.
Le jour, on travaille trop pour payer ce qu’on ne désire plus ;
le soir, on décompresse sur des écrans qui nous épuisent.
Le week-end, on consomme pour se donner l’illusion de vivre. La ville est devenue une usine à mal-être, une chaîne de production de solitude, de fatigue mentale, de stress diffus, invisible mais omniprésent. On y court après le temps, on y perd le sens.
Le bruit est constant. Les surfaces sont dures. Les regards évitent. Le vivant est rare. L’air est lourd. Le mental craque.
La ville est devenue toxique. II. UNE FABRIQUE DE SURCONSOMMATEURS TRISTES Mais ne vous inquiétez pas : on a des solutions à vendre. • Tu es épuisé·e ? Achète une boisson énergisante. • Tu es seul·e ? Va consommer dans un tiers-lieu branché. • Tu es triste ? Regarde les pubs, elles t’expliqueront ce qu’il te manque. • Tu es en burn-out ? Prends deux semaines de vacances dans une ville qui ressemble à la tienne. La ville ne guérit pas les symptômes qu’elle crée — elle les exploite. III. DES ÉLUS SANS VISION, OU COMPLICES Pendant que les gens se tuent à vivre, que fait-on ? On inaugure des ronds-points.
On installe des bancs design, mais sans ombre ni âme.
On bétonne des terres vivantes pour construire des résidences « durables » en polystyrène.
On subventionne des centres commerciaux dans des zones où les gens ne peuvent même plus respirer.
On « verdit » des projets pour mieux les vendre. Tout ça au nom d’un progrès qui n’a plus rien d’humain. IV. ET SI ON ARRÊTAIT TOUT ? Et si la ville était une impasse ? Et si le courage politique, c’était de dire stop à cette course folle ?
Et si on choisissait la santé mentale plutôt que la croissance ?
Le lien plutôt que le flux.
Le repos plutôt que la productivité.
Le vivant plutôt que le rentable. V. CE QUE NOUS DEMANDONS, MAINTENANT Nous, habitants épuisés, rêveurs urbains, travailleurs dépressifs, jeunes sans horizon, aînés oubliés, citoyens encore lucides, nous exigeons : • ⚠️ Un moratoire immédiat sur toute nouvelle zone commerciale ou projet bétonnant des sols vivants. • 📵 La suppression de toute publicité dans l’espace public. • 🚶 Des semaines sans voiture obligatoires, pour retrouver le silence, l’air, la marche. • 🧠 Des centres de santé mentale gratuits dans tous les quartiers. • 🌳 Des espaces publics libérés de l’obligation de consommer : des bancs pour ne rien faire, des lieux pour flâner, penser, rêver. • 🥕 La reconversion des parkings et friches en lieux de repos, de cultures potagères et de lien humain. • 🧱 Un urbanisme du soin, pas de la rentabilité. VI. CONCLUSION : LA VILLE DOIT SE GUÉRIR OU S’EFFACER Nous ne voulons plus vivre dans une ville qui nous...

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