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Chronique d’une occupation : 1 an après

Chronique d’une occupation : 1 an après

Réflexion autour de nos luttes à travers l’article « Intifada étudiante de mai 2024 »

Au Kodacafebar Rue du Monténégro 44 à Saint-Gilles 1060.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Un an après le début de l’occupation du bâtiment Walid Daqqa sur le campus de l’ULB et de la création de l’Université Populaire de Bruxelles dans un contexte d’intensification du génocide mené en Palestine ... et à une semaine du premier mai révolutionnaire, un atelier de réflexion autour des moyens de résistance à notre échelle est hébergé à Koda.

On réfléchira à dire quelle place la créativité a dans nos luttes pour échapper à la capture idéologique ? Comment contextualiser à travers des territorialités l’action politique et quels sont les enjeux sous-jacents ? Créer et penser la résistance à partir de nouveaux agencements collectifs d’énonciation.

Ces concepts et problématiques sont des points de départ ouverts, des lieux que l’on quitte ou que l’on retrouve pour mieux amorcer un échange commun autour des questionnements qui animent nos luttes et afin d’ouvrir des multiplicités politiques subversives.
Nous prendrons appui sur un article paru dans LundiMatin (lien plus bas). Les auteurs sont présents pour exposer les principaux concepts du texte et lancer la réflexion.

Si ça te dit, tu peux venir avec un texte, des images susceptibles d’alimenter la réflexion (à envoyer avant la date de l’événement à rhizomechimerique@proton.me pour pouvoir l’exposer en veillant à l’anonymisation).

La librairie et maison d’édition Météores sera présente à l’événement et un exemplaire actualisé et augmenté de l’article sera fourni à chaque participant•es à l’entrée.

L’entrée est à prix libre (l’argent collecté sera reversé au fond de soutien de l’UPB, auquel tu peux aussi faire un virement sur le compte hébergé par la fondation Marius Jacob : BE65 5230 8110 3896 avec la communication : FONDS SOLIDAIRE).

L’événement ne sera ni filmé, ni enregistré, ni photographié pour garantir la sécurité de tous•tes.

Lien vers l’article : https://lundi.am/Zerrouky-Madjid-Mas-Liselotte-A-Gaza-les-cimetieres-ne-sont-pas-epargnes-Le

Voir en ligne : Lien Facebook.


Anciens évènements

Chronique d’une occupation : 1 an après

 mercredi 23 avril 2025  19h00 - 22h30
 mercredi 23 avril 2025
19h00 - 22h30
 Koda café bar,

 

Rue du Monténégro, 44, 1060, Bruxelles

Notes

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Communiqué de presse de l’Université populaire de Bruxelles sur l’occupation du bâtiment Walid Daqqa (fr/en/nl)

Depuis le 7 mai 2024, la collective Université Populaire de Bruxelles occupe un bâtiment du campus du Solbosch pour instaurer un boycott académique de l’entité sioniste, l’ULB entretenant des collaborations à plusieurs niveaux avec des entreprises et des universités israéliennes. Français : En ce 7 mai 2024, après plus de 7 mois de génocide et 76 ans d’une Nakba ininterrompue, la communauté étudiante s’unifie dans un mouvement de solidarité et de convergence. Nous exigeons que l’ULB rompe immédiatement et sans équivoque toutes formes de collaboration avec les institutions académiques et les entreprises sionistes qui participent à l’oppression systématique du peuple palestinien en Palestine. Nous rejoignons le mouvement historique d’occupations des universités dans le monde et nous occupons notre université contre le génocide en cours ainsi que pour dénoncer et démanteler la participation de notre université à des systèmes coloniaux et impérialistes qui perpétuent l’injustice, l’oppression et les violations flagrantes des droits humains. Nous reprenons nos espaces, nos campus et nos bâtiments dans nos universités. Nous nous joignons à l’appel d’une université populaire et décoloniale, où tous.te.s auront accès au savoir, à la discussion ainsi qu’à l’autogestion. Non pas un accès à un savoir dédié à dominer, oppresser, surveiller, coloniser et massacrer les populations du monde mais un endroit d’éducation populaire … Depuis le 17 avril, et l’occupation de l’université de Columbia à New York aux Etats-Unis, plus d’une cinquantaine de campus sont occupés de par le monde. Les étudiant.es, les professeur.es ainsi que les travailleur.euses du monde occupent les campus et appellent à intensifier la résistance contre le génocide en cours, la colonisation israélienne et la collaboration de nos institutions académiques avec cette dernière. A l’heure actuelle, dans le même temps que l’armée israélienne bombarde Rafah et s’apprête à l’envahir, une intense répression s’abat sur les occupations de campus en particulier aux Etats-Unis ainsi qu’en France. Nous affirmons tout notre soutien à nos camarades et comprenons la réaction des universités et des états occidentaux comme un acte de solidarité de ces derniers avec le projet colonial israélien. Nous dénonçons les partenariats actifs entre l’ULB et l’entité sioniste israélienne. L’engagement de l’ULB dans un projet de recherche avec le Technion, impliqué dans le développement de technologies militaires, et les collaborations avec l’Université hébraïque de Jérusalem et l’Institut Weizmann des Sciences, constituent un renforcement direct des structures de colonisation. De plus, notre université maintient des partenariats avec des entités telles que Thales, notoirement critiquée pour son implication dans l’industrie de l’armement et pour ses pratiques contraires aux principes des droits humains. Nous refusons en tant qu’étudiant.es, que membres du corps académiques et techniques, que le savoir et (...)

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PALESTINE : « Manifestations du printemps étudiant » : le mouvement d’occupation s’amplifie

Depuis plusieurs semaines, les occupations se multiplient dans les universités, en soutien à la Palestine. Lancé à Columbia (USA) ce 17 avril, les « manifestations du printemps étudiant » se sont répandues dans de nombreux Etats américains, où des campements ont été lancés dans plus de 80 universités. Des étudiant·es ont emboîté le pas aux américain·es, notamment à Montréal (Université Mc Gill), en Angleterre, en Australie, en Italie, et en France (à Sciences-po et à la Sorbonne, à Paris, ainsi qu’à Lyon). Cette mobilisation étudiante est historique et n’est pas sans rappeler celle contre la Guerre du Vietnam. Par ailleurs, des conseils étudiants et des syndicats étudiants ont appelé à manifester dans les universités libanaises et tunisiennes, où des rassemblements se sont tenus ces derniers jours. Tou·tes se revendiquent d’un même mouvement universitaire de soutien à la Palestine, et appellent les universités à couper leurs liens avec les universités israéliennes. Aux Etats-Unis, comme en France, le mouvement a été fortement réprimé. La police, ainsi que la Garde Nationale, sont intervenues violemment sur de nombreux campus aux Etats-Unis, une première depuis la mobilisation étudiante contre la guerre du Vietnam. Aux Etats-Unis seulement, plus de 1000 étudiant.es ont été arrêtées depuis le 17 avril. La répression est également administrative : l’Université de Columbia menace ses étudiant·es de renvoi, tandis que Valérie Pécresse a annoncé la suspension des financements attribués par l’Ile de France à Sciences-Po Paris. En Belgique, des rassemblements et des actions avaient été organisées il y a quelques mois, notamment à l’ULB, mais également en Flandre, à Gand, Anvers, … A l’université de Gand, les étudiant.es ont annoncé qu’ils et elles allaient occuper leur université, car les « autorités ne leur laissent pas d’autres choix » à partir de ce 6 mai. Les revendications d’il y a quelques mois sont les mêmes que celles du mouvement universitaire actuel : la fin des partenariats des universités belges avec les universités et les entreprises israéliennes. La répression a jusqu’ici été essentiellement administrative. Le vice-recteur aux affaires étudiantes de l’ULB, Jean-Christophe Goffard, a par exemple menacé d’interdire une conférence sur la Palestine avec la présence de Salah Hamouri1. Partout, dans le monde, alors qu’Israël s’apprête à envahir Rafah, déjà bombardée, les étudiant.es, les travailleur.euses, les minorités se réunissent désormais derrière le slogan « Intensifions la lutte » contre le génocide en cours, et la colonisation de la Palestine. Sources : https://www.ouest-france.fr https://www.liberation.fr/ https://www.lepoint.fr/ https://www.bfmtv.com/ https://www.tekiano.com

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