stuut.info

Freedom Flotilla - Journal de bord - 26 avril 2024

Freedom Flotilla - Journal de bord - 26 avril 2024

sur https://stuut.info

Vendredi 26 avril 2024

  • Beaucoup de nations mettent leur grain de sel auprès de la Turquie pour nous freiner. Sur une semaine, des représentants des USA, de Grande Bretagne, d’Allemagne sont venus à Istanbul et ont discuté de notre départ avec Erdogan. La Turquie a mis du temps à calculer les enjeux diplomatiques de notre opération, mais après de fastidieuses demandes administratives complétées par la coalition, nous sommes prêts à naviguer ! Nous avons rempli toutes les demandes et Istanbul nous a donné feu vert et nous devions partir aujourd’hui !
    Mais... Israël met une pression forte sur la Guinée Bissau pour organiser une inspection urgente du bateau (le bateau est sous le pavillon de la Guinée Bissau). En ce moment même donc des inspecteurs sont arrivés au port et inspectent le bateau de fond en comble.
    Notre retard est donc reporté encore.
    Nous sommes formé•es, nous sommes prêt•es ! Iels ne nous arrêterons pas !
    L’équipage est plutôt confiant pour passer le test car est habitué aux inspections et l’état du bateau est en meilleur condition que les standards requis.
    La technique de freiner un départ de bateau par un contrôle stricte du pavillon, c’est la même technique utilisée pour freiner les bateaux de sauvetage dans leurs opérations en méditerranée.

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

ARTICLES LIÉS

Migrations / Frontières

Freedom Flotilla - Journal de bord - 28 avril 2024

Dimanche 28 avril 2024 Israël est super massif et ils ont réussi à nous faire rentrer chez nous. Après une semaine où des représentants de plusieurs nations comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne sont venus à Istanbul pour mettre pression sur Erdogan pour nous empêcher de partir, après les montagnes administratives qu’on a réussi à compléter, on était prêt•es. Les tonnes d’aides étaient embarquées, les bateaux étaient techniquement et administrativement prêts, nous les participant•es on était formé•es et déterminé•es., le départ était prévu pour vendredi (26 avril). Jeudi en fin de journée, alors que toutes les inspections nécessaires avaient été complétée précédemment, une équipe d’inspecteurs venant du pavillon de la Guinée-Bissau entame une ’inspection d’urgence’ de notre bateau passager principal, l’Akdeniz. Ils ont cherché partout, fouillé le bateau de fond en comble pour trouver n’importe quel petit détail, défaut technique, certificats manquants, standard non complété, ils ont cherché si on transportait des armes... N’importe quoi qui aurait pu nous faire retarder ou nous retirer le drapeau. Conclusion de l’inspection : rien. Ils n’ont rien trouvé qui pourrait compromettre notre départ ou justifier un retrait de drapeau. Pendant l’inspection même, la Guinée Bissau envoie un lettre officielle annonçant que peu importe le résultat de l’inspection, l’Akdeniz a interdiction d’aller vers Gaza. Sinon, le pavillon nous retirerait son drapeau. Toujours dans la même journée, nos deux autres bateaux, dont notre énorme cargo rempli d’aides humanitaires, enregistrés sous d’autres pavillons se voient aussi retirer soudainement leur drapeau, sans justification. Israël a réussi à mettre une pression diplomatique tellement forte sur ces pays, que nous n’avons plus de bateau. Le drapeau d’un bateau, c’est comme le passeport d’une personne, aucune autorité portuaire ne nous laisserait quitter un port sans drapeau. La coalition Freedom Flotilla est de manière très impressionnante positive et déterminée à relever ce défi là aussi. Israël ne les arrêtera pas. Les organisations qui soutiennent la coalition (environ 250 différents groupes et organisations dans le monde entier) sont déjà en train de monter des dossiers et remuer toutes les possibilités pour trouver des pavillons qui accepteraient de couvrir nos bateaux. Ces procédures vont prendre du temps, les organisateurices nous on conseillé de rentrer chez nous en attendant. Je ne peux pas expliquer la colère, la frustration et la déception. Et pourtant on est en train de subir ici seulement une infime partie du pouvoir terrifiant et tentaculaire dont Israël est capable. Et quand le peuple de Palestine résiste depuis 75 ans, et endure un génocide depuis 7 mois, nous n’avons pas le droit de baisser les bras. J’ai donc quitté Istanbul hier, et je me dis que ça nous laisse aussi du temps pour s’organiser et peut être au prochain appel, embarquer avec une...

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

Festival Résistance, des centaines de personnes pour célébrer la résistance du peuple Palestiniens’ensuit une polémique d’extrême droite

Du vendredi 6 juin au dimanche 8 juin, s’est déroulé le Resistance Festival à Saint-Gilles, à Bruxelles. De nombreuses personnes étaient au rendez-vous et l’événement fut « un succès« , selon les organisateur·ices. Cette édition, portée par une coalition d’une vingtaine de collectifs, associations et ASBL, fait désormais l’objet d’attaques diffamantes et calomnieuses, menées par certains acteurs de la droite et l’extrême droite belge ainsi que des milieux pro-israéliens, et malheureusement, relayées par une partie de la gauche. Suite à la polémique d’extrême droite, le bourgmestre de St-Gilles, Jean Spinette (PS) a annoncé sa volonté d’interdire l’évènement l’année prochaine. Le parquet a quant à lui annoncé ne pas avoir ouvert d’enquête pour le moment. 3 jours de partage et d’apprentissage collectif autour des luttes de libération populaires Organisé pour la 3e année consécutive, le Festival Resistance – tout en ayant un focus sur la Palestine – propose de célébrer les luttes de libération populaire de par le monde, de les honorer ainsi que d’apprendre collectivement à leur sujet. Le festival comprenait des activités très diverses : des discussions politiques, ateliers, tournoi sportif, diffusion de films, village militant, représentations musicales, théâtrales ou encore poétiques, interventions politiques, etc. La soirée du 6 juin marquait l’ouverture du festival, avec deux projections. Premièrement, le court-métrage Behind the Lines, réalisé par Fanny Arnulf et Youssef Haider, un documentaire qui explore les pratiques artistiques et de résistance au travers du parcours de 14 artistes vivant dans des camps de réfugié·es palestinien·nes au Liban ainsi que dans des favélas au Brésil. Ensuite, le film The Dupes, l’adaptation cinématographique de la nouvelle Men in the Sun de l’intellectuel et résistant palestinien Ghassan Kanafani. Les projections au Pianofabriek, ont été suivies d’une discussion avec un panel constitué de Fanny Arnulf et Yousseh Haider, ainsi que de Reem Shilleh et Hazem Jamjoum. Palestinienne, Reem Shilleh est chercheuse, réalisatrice et commissaire d’exposition ; elle vit entre Bruxelles et Ramallah. Hazem Jamjoum est quant à lui chercheur et auteur, traducteur de Ghassan Kanafani. « La journée du samedi 7 juin était organisée sur la place de Bethléem, à Saint-Gilles. De 15 à 22h, après le tournoi de foot matinal et malgré une météo instable, la foule était au rendez-vous, famille du quartier, collectifs, étudiant·es se sont réuni·es pour s’informer auprès du village militant et partager un moment festif et conscient autour des représentations artistiques qui se sont succédées au cours de l’après-midi » ont expliqué les organisateur·ices dans un communiqué. L’après-midi et la soirée ont été l’espace de diverses interventions politiques (OSVP, collectif Justice pour Imad, Samidoun, etc.), ainsi que d’autres interventions artistiques et poétiques (Asma Soulista, Ryaam, Raj’een, Hussein Abu Shammala, DJ (...)

Bruxelles Bruxelles |
Guerre / Antimilitarisme

[RADIO]Émission spéciale de Tranche d’Anar « No to war et Justice pour Medhi et toutes les autres victimes »

Bonsoir, voici une émission spéciale de Tranche d’Anar. On a choisi de rajouter cette émission spéciale pour vous informer des deux rassemblements d’actualité qui ont eu lieu ce dimanche 29 juin 2025.Avec Tranche d’Anar, on était présent d’abord au rassemblement “ No to war from Palestine to Iran” ou on a enregistré et on vous diffusera dans cette émission spéciale les prises de paroles en anglais que j’ai traduit en français. Ensuite, on était présent au rassemblement “La justice encourage l’impunité des violences policières”. La chambre des mises en accusation de la cour d’appel de Bruxelles, c’était le dernier recours après 6 ans de procèdure en justice, a confirmé le mardi le 24 juin 2025 le non-lieu pour le mort de Medhi déjà prononcé en avril 2024. Pour la famille, pour la Ligue des droits humains, pour tous ceux qui réclamaient un procès public, c’est une une gifle symbolique, politique et morale très grave. La justice reconnaît que l’appel de la famille était recevable, mais le juge « non fondé« . La procédure s’achève donc sur ce que beaucoup dénoncent comme une consécration de l’impunité policière. Vous allez entendre d’abord la prise de parole de l’avocate Joke Calluwaert de Progress Lawyers Network à Bruxelles qui a combattu avec la famille pendant 6 ans pour obtenir justice pour Medhi et ensuite la prise de parole d’ Ayoub le grand frère de Medhi pour ne pas lâcher la lutte contre la violence policière etc.! Bonne écoute ! Musiques : « fight war not wars » Crass free Palestine intro de la chanson « Acab » de Zillakami Pour plus d’info sur les luttes : [Rassemblement] La Justice Encourage l’impunité sur stuut.info Affaire Mehdi Bouda : une justice qui veut faire payer les familles de victimes sur stuut.info Progress Laywers Network Brussels

Bruxelles Bruxelles |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info