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Nous sommes toutes des salopes qui avortent

Nous sommes toutes des salopes qui avortent

Un film pour débattre autour du droit à l’avortement

Bruxelles | sur https://stuut.info

Ce film en 3 actes montre comment les corps des femmes est instrumentalisé à des fins politiques.

Nous sommes toutes des salopes qui avortent

SUMÉ DU FILM :

Début 2019 en Belgique, Ecolo et PS présentent une proposition de loi qui dépénalise et assouplit les conditions de l’avortement. Pour pouvoir créer une nouvelle coalition politique au gouvernement, le projet de loi est annulé. Ce film en 3 actes montre comment dont les corps des femmes est instrumentalisé à des fins politiques.

THÉMATIQUES :

  • Sexisme, patriarcat, droit des femmes à disposer de leur corps

OBJECTIF :

  • Débattre autour du droit à l’avortement

PUBLIC :

  • Cet outil s’adresse à toute personne désireuse de mettre en place des discussions autour de la question de l’avortement et plus largement autour du sexisme et du droit des femmes à disposer de leur corps avec des groupes de personnes âgées de 16 ans en plus.

SUPPORTS :

  • Un film de 6 minutes
  • Une fiche pédagogique

Tous les supports sont téléchargeables au bas de la page.

CONTENU DE LA FICHE :

1. Autour du film
2. Quelques éléments avant de commencer
3. Explorer le film (en 3 séquences)
4. Argumenter avec un débat mouvant
5. Ressources pour aller plus loin

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Mis en ligne le 20 décembre 2021

Voir en ligne : https://zintv.org/outil/nous-sommes-toustes-des-salopes-qui-avortent

Notes

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Comment féministes et anarchistes bravent les lois anti-avortement polonaises L’article suivant a initialement été publié par CrimethInc. en anglais le 14 novembre 2022. Il a depuis été traduit en français, espagnol et italien. En espérant qu’il inspire des initiatives de solidarité locales avec les collectives citées ici, ainsi qu’avec toutes les personnes en lutte pour garantir l’accès à l’avortement - en Pologne et ailleurs. Il faut savoir que l’avortement est toujours inscrit comme crime dans le code pénal belge et que, au vu de la montée en puissance de l’extrême droite en Belgique et partout en Europe, nous ne sommes pas à l’abri d’une évolution négative de la situation dans une futur proche. Continuons donc à lutter pour l’avortement accessible et gratuit, et à nous organiser pour l’avortement libre et autonome ! En Pologne, l’avortement a été presque complètement interdit depuis 2020. Néanmoins, un réseau d’anarchistes et d’autres féministes s’efforcent de garantir l’accès à l’avortement pour les personnes qui en ont besoin – que ce soit de manière légale ou non. Maintenant que l’avortement a également été interdit dans de nombreux États des États-Unis d’Amérique, les personnes en Amérique du Nord ont tout à gagner à mieux connaître l’expérience de celleux qui affrontent cette situation depuis des années. Afin de savoir comment les activistes de Pologne utilisent l’action directe et l’entraide pour que l’avortement reste accessible, nous avons interviewé des participant-e-s à ce réseau. Maintenir un large accès – légal ou non – à l’avortement est crucial pour sauver des vies et pour que les personnes ciblées par les structures de pouvoir patriarcales conservent leur autonomie. C’est aussi une composante essentielle de la lutte pour la légalisation de l’avortement. Comme nous l’avions développé en juin, après que la Cour Suprême ait invalidé Roe v. Wade, « La décision de l’arrêt Roe v. Wade n’a pas été due au fait qu’une majorité de la population états-unienne de 1973 était favorable à l’accès à l’avortement. Vu la mobilisation de groupes tels que le Jane collective – qui a selon les estimations pratiqué 11.000 avortements illégaux, nous pouvons plutôt conclure que cette loi a été une réponse à l’intensité avec laquelle une partie spécifique de la population luttait pour l’accès à l’avortement, et à leur réussite à remettre en question le monopole du pouvoir détenu par l’État en maintenant la possibilité d’avorter malgré les efforts de la police et des juges pour l’empêcher. » Nous voici une fois de plus à l’époque à laquelle le Jane collective a fait face – avec en plus la possibilité de la pilule abortive. Comme les gens en Pologne l’ont prouvé, il est possible de maintenir un large accès à l’avortement quelles que soient les lois en vigueur. Une des possibilités pour soutenir l’accès à l’avortement en Pologne est de faire un don à Ciocia Basia. Aux États-Unis, il est possible d’obtenir la pilule abortive ici et des (...)

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Childfree – Un jeu de rôle pro-choix

Childfree est un jeu qui traite de la liberté de disposer de son corps, de faire des choix relatifs à sa propre vie et de poursuivre ses rêves et ses projets. C’est avec plaisir qu’en ce début d’année 2023 nous vous présentons notre édition du jeu de rôle d’Axiel Cazeneuve « Childfree », illustré par Nemo. La possibilité de disposer librement de se corps est encore et toujours un terrain de lutte – et le restera probablement aussi longtemps que des personnes, institutions ou nations s’arrogeront un pouvoir sur autrui. Avec cette re-édition nous souhaitons nous solidariser avec toutes les personnes en lutte pour un libre accès à l’avortement, qu’il s’agisse de défier les lois anti-avortement en Pologne ou en développant des outils de sécurité informatique pour protéger les activistes pro-choix au Brésil. Comme toutes nos autres productions, le jeu peut être commandé à Prix libre et une version PDF est disponible librement sur notre site internet. De plus, il sera disponible dans la plus part de nos points de distributions. Article original en français Version anglaise du jeu Commandez le jeu ou téléchargez sa version PDF sur notre site internet Pour aider à la diffusion-traduction de ce jeu, contactez-nous à evasions@riseup.net Childfree est un jeu de rôle grandeur nature – c’est-à-dire que les participant·e·s incarnent physiquement des rôles pour (se) raconter ensemble une histoire, sans public – pour 5 à 7 personnes, qui se joue en quatre heures tout compris. Il traite d’avortement, ou plus exactement d’interruption volontaire de grossesse, en proposant aux jouaires d’incarner d’une part les injonctions sociales associées à la grossesse ou l’avortement, d’autre part l’individualité de la personne enceinte. Le cadre du jeu, souple et non dirigiste, permet d’imaginer et de projeter des situations variées : le genre de la personne enceinte, les détails de sa vie, le contexte législatif… sont entièrement laissés aux personnes qui jouent ensemble, soutenues en cela par les documents de jeu, qui se veulent les plus clairs et simples possibles. La décision d’avorter ou de poursuivre la grossesse est également, bien entendu, laissée au personnage enceint (et donc à la personne qui l’incarne). En proposant une expérience entièrement co-créée par les participant·e·s, je voulais partager un peu de ce qu’avoir recours à une IVG (interruption volontaire de grossesse) m’a appris, et le sentiment de libération qui s’en est suivi. J’ai écrit ce jeu en 2018 : à l’occasion de la sortie de l’édition par le Projet-Évasions, je vous propose de revenir sur mon expérience personnelle et ce qui a motivé l’écriture. Une expérience de l’IVG en France en 2017 Début 2017, j’ai eu une semaine de retard dans mes règles. Comme ça n’était pas habituel, et que par ailleurs je ressentais d’importantes douleurs au bas du dos et à la poitrine, je suis allé·e acheter un test de grossesse. (Sur le chemin, j’ai fait un détour par le Carrefour du coin de la...

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MANIFESTE POUR UNE TERRE SANS POISON

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4 octobre - journée - A définir

Anti-olympiades inter-squat anti-national inter-vide - AïAï

Inscris-toi pour les Anti-olympiades Inter-squat anti-nationales intervide (aka aï aï) ! Les aï aï c’est quoi ? Les aï-aï c’est des olympiades pour les squattters. Jusque là, facile. Mais comme on est quand même anticapitalistes, on a dû rajouter anti- à olympiades pour avoir l’air sérieux. Ensuite, comme on est anti-tout, le nom s’est rallongé malgré nous et après comme tout le monde nous demande toujours « mais au fond, vous les anarchistes (remplacez par votre étiquette révolutionnaire préférée), qu’est-ce que vous proposez alors ? » On a dû rajouter des mots pour dire qu’on est aussi pour des trucs. Et « inter » c’est pas seulement dans « intermarché » mais ça veut dire « exprimant la réciprocité ou l’action mutuelle » et ça, c’est beau. C’est comme ça qu’on en est arrivées aux anti-olympiades inter-squat anti-nationales, intervide. Mais ça se décline en antifascistes intersolidaires, antipatriarcales interfeministes, anti, inter à l’infini, d’où aïaïaïaïaï, le cri des capitalistes quand on fera la révolution mais pour le moment, faut bien avouer, le notre quand on se fait expulser... Pourquoi des antiolympiades ? Parce que nous, squatters bruxelloises, avant tout, on aime le sport. En témoigne : notre souplesse à se faufiler dans des soupirails, nos sprints légendaires pour fuir les keufs, nos lancés de pavés mythiques et, preuve par excellence, CrashTest, notre fanzine anarchopunk préféré en a fait le thème de son numéro 5 (la preuve ici : https://stuut.info/Zine-CrashTest-5-SPORT-prepa-6-6656). Si ça c’est pas la plus grande preuve d’amour entre squatters et sport ? Mais encore plus que le sport, nous, squatters bruxelloises, ce qu’on aime c’est la compèt. Eh oui concours de qui grattera le chômage ou le CPAS le plus longtemps (moi le max que j’ai entendu c’est 11 ans, vous ?), épreuve de fusion entre son propre corps et le canapé de sa maison, bataille mentale sur qui craquera en premier et ira racheter du PQ, championnat du max de réutilisation de tasse à café qui traîne sans la nettoyer, la compétitivité est partout dans les squats... Les aï aï finalement, c’est la fusion de tout ça... Les aï aï c’est pour qui ? Les aïaï c’est pour les squatters de Bruxelles et d’ailleurs. Et comme il y a absolument aucune embrouille à Bruxelles autour des limites entre squat/occup’/truc éphémère d’artistes antisquat, etc. on s’est dit que y avait pas besoin de préciser plus, ce serait clair pour tout le monde. Parce que finalement, être squatters c’est surtout de l’autodéfinition et du ressenti donc si tu te sens squatter, inscris-toi (non pliz les artistobobogaucho qui chope des baux précaires sur le dos des squat c’est pas pour vous, le ressenti a des limites). L’inscription se fait par équipe, donc par squat. Les gens qui sont des squatters de l’âme et qui vivent pas en squat, faites vos équipes (spécial dédicace à nos plombiers et électriciens fav, love sur vous) Quelles sont les compétences nécessaires pour participer...

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1er septembre - 14h00 - locaux du MOC de Liège

10 octobre, journée internationale de lutte contre le sans-abrisme

Le 10 octobre 2024, les sans chez-soi et leurs représentant·es ont rappelé aux Ministres Monsieur Coppieters et Madame Neven que les sans chez-soi ne sont pas des sans-droits. Sans nouvelles, un rappel va leur être envoyé le 10 octobre 2025 ! Des revendications très concrètes ont été déposées dans les mains des ministres le 10 octobre 2024 : Loyers impayés = loyers impayables. Il faut un contrôle du prix des loyers – Il faut un investissement massif dans les logements publics. Pas de sortie d’institution, ni d’expulsion sans réelle solution de logement. Moratoire de 5 ans pour les dettes faites avant et pendant la vie en rue. Suppression du statut cohabitant pour les personnes sortant de la rue. N’ayant reçu aucune nouvelle, les sans chez-soi et leurs représentant·es comptent en prendre en retournant à Namur le 10 octobre 2025. Pour préparer cette mobilisation, une réunion est organisée le lundi 1er septembre à 14h à Liège (dans les locaux du MOC, rue Saint-Gilles, 29 – Arrêt de tram Pont d’Avroy ou Gare de Liège Carré). Un appel est lancé pour former un collectif de personnes concernées et des organisations qui les soutiennent, un peu partout en Wallonie. Profitons de l’été pour relayer cet appel au sein de nos réseaux. En 2024, les travailleurs du secteur de l’accueil s’étaient joints à la mobilisation, s’inquiétant du retard dans les versements de subsides. Les sans chez-soi et leurs collectifs espèrent que cette année le secteur soutiendra également la mobilisation de leur public en relayant et en accompagnant la mobilisation en 2025. Contact

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