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[Palestine] Les autorités d’occupations refusent de rendre les corps de 256 résistants

[Palestine] Les autorités d’occupations refusent de rendre les corps de 256 résistants

Ailleurs | sur https://stuut.info | Collectif : Secours Rouge

Une forme particulièrement perverse de répression du peuple palestinien est « l’emprisonnement des corps », la rétention, par les autorité israéliennes, des dépouilles des résistants. Aujourd’hui, 256 résistants palestiniens sont enterrés dans des tombes ne portant qu’un numéro (renvoyant à une identité connue des seules autorités israéliennes), tandis que 142 autres sont gardés dans les morgues de l’occupation depuis 2015. Parmi eux figurent 11 prisonniers, 14 enfants et 5 femmes. Il s’agit pour les autorités d’occupation d’exercer un chantage sur les familles en leur refusant la possibilité d’enterrer leurs proches.

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Environ 1 000 prisonniers palestiniens dans toutes les prisons ont annoncé qu’ils commenceraient une grève de la faim pour faire face à l’agression des geôliers. Samidoun, 17 août 2023 Les prisonniers palestiniens sont engagés dans une confrontation avec le régime d’occupation israélien, après que les forces de répression ont envahi la prison du désert du Naqab le jeudi 17 août et ont attaqué les prisonniers. Environ 1 000 prisonniers palestiniens dans toutes les prisons ont annoncé qu’ils commenceraient une grève de la faim à 19 heures, heure de Palestine, pour faire face à l’agression des geôliers. Les prisonniers ont également appelé le peuple palestinien à se mobiliser et à soutenir le mouvement des prisonniers dans sa lutte contre la répression. Le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, dont est membre la Plateforme Charleroi-Palestine, appelle tous les partisans de la Palestine et les Palestiniens en exil et en diaspora à s’organiser et à s’exprimer pour soutenir la lutte des prisonniers. Dans la matinée du 17 août, des unités de répression ont brutalement pris d’assaut les sections 3 et 4 de la prison de Naqab, agressant 75 prisonniers, saccageant leurs chambres et les transférant à la prison de Nafha. Cela se produit dans un contexte de vague de chaleur extrême à l’intérieur des prisons, les prisonniers étant contraints de vivre dans des températures intolérables. De plus, Mohjat al-Quds a rapporté qu’ils ont été coupés des prisonniers du Hamas et du Jihad islamique dans les sections 5 et 27 de la prison du Naqab depuis mercredi, après que l’administration pénitentiaire ait fermé les sections des prisonniers. Ces attaques surviennent quelques jours seulement après que le célèbre “ministre de la Sécurité nationale” du régime sioniste, Itamar Ben Gvir, se soit rendu dans la prison du désert du Naqab pour “constater les progrès” de la mise en œuvre de nouvelles procédures visant à harceler les prisonniers et à les priver de leurs droits. Cette visite n’est que la dernière d’une série d’attaques à l’intérieur des prisons, la dernière en date étant un raid effectué il y a quelques jours dans la section 26. Cela intervient également après une série d’attaques individuelles et de transferts, en particulier dans la prison de Ramon, et après l’isolement et l’interrogatoire de Wael Jaghoub, Munther Khalaf Mufleh, Nael Barghouthi et d’autres importants leaders du mouvement des prisonniers palestiniens. Le Haut Comité d’Urgence du Mouvement des Prisonniers Palestiniens a publié une déclaration : “Parallèlement aux opérations de meurtre, de répression, d’invasions et d’attaques menées par les hordes de colons contre notre peuple et notre terre, l’imprudent et défaillant Ben Gvir et ses agents de l’administration pénitentiaire nous apparaissent, une fois de plus, tentant de jouer avec le feu et d’imposer de nouvelles mesures répressives par le biais de raids, d’isolement, d’abus et de...

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[Carte blanche] Sans justice pour les Palestiniens, Israël ne sera jamais entièrement légitime

Les signataires d’une tribune parue dans Le Soir la semaine dernière s’indignent du succès des appels au boycott d’Israël. Ceux-ci n’auraient d’autres explications que l’antisémitisme puisqu’ “Israël respecte les droits humains” (sic !)… Une carte blanche parue dans Le Soir de la semaine dernière fustigeait les appels au boycott d’Israël, qui seraient, d’après les signataires, largement motivés par l’antisémitisme [Définir les limites de l’antisémitisme – Le Soir, parue le 4 juillet]. L’Association belgo-palestinienne (ABP), l’Union des progressistes juifs de Belgique (UPJB), Een Andere Joodse Stem (EAJS) et Palestina Solidariteit répondent dans un texte paru dans Le Soir en ligne d’aujourd’hui que si Israël est de plus en plus perçu comme illégitime, c’est en raison de sa politique coloniale d’apartheid contre le peuple palestinien. Plus que jamais, il faut combattre l’amalgame associant les Juif·ves à Israël, et non pas l’entretenir comme le font certains pompiers pyromanes dont le premier objectif semble être de désamorcer toute critique d’un régime indéfendable. Une carte blanche parue dans « Le Soir » fustige les appels au boycott d’Israël, qui seraient largement motivés par l’antisémitisme. « Plutôt que de recourir aux accusations outrancières, ses auteurs seraient plus inspirés de se pencher sur les causes réelles de l’impopularité croissante d’Israël, à savoir le maintien des Palestiniens sous un régime colonial d’apartheid », leur rétorquent des organisations actives dans la défense des droits des Palestiniens. Il y a des timings qui en disent long. À l’heure où l’armée d’occupation mettait la ville de Jénine et toute la Cisjordanie à feu et à sang, certains ont estimé opportun de s’attaquer à la solidarité avec les Palestiniens. Les signataires d’une tribune parue le 4 juillet déplorent en effet la multiplication des appels au boycott d’Israël, jusqu’aux conseils communaux de Liège et de Verviers qui ont suspendu les 24 avril et 30 mai dernier leurs relations avec le pays jusqu’à ce qu’il cesse de violer les droits des Palestiniens et le droit international. Selon eux, ces initiatives ne sauraient être que suspectes s’agissant du « seul État des Juifs », qui serait ciblé en cette qualité et non en raison de sa politique. Comment pourrait-il en être autrement, puisque ce dernier « respecte les droits humains » ? À l’appui de cet « argumentaire », la définition de travail de l’antisémitisme de l’IHRA, qui permettrait de « définir les limites » du racisme anti-juif. Cet outil, qui repose sur 11 exemples dont 7 concernent la critique d’Israël, est pourtant largement contesté en raison de l’usage qui en est fait pour réduire au silence les défenseurs des droits des Palestiniens, y compris par un de ses auteurs, Kenneth Stern. Les Palestiniens invisibilisés Depuis l’arrivée au pouvoir en Israël d’un gouvernement ouvertement annexionniste et raciste il y a 6 mois, tous les indicateurs sont au rouge écarlate. La (...)

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Roja est un collectif féministe et internationaliste basé à Paris, composé de membres issu·es des géographies d’Iran, d’Afghanistan (communauté hazara) et du Kurdistan. Fondé en septembre 2022, suite au féminicide d’État de Jina (Mahsa) Amini par la République islamique, et au cœur du soulèvement national « Jin, Jiyan, Azadî / Femme, Vie, Liberté », il nous a transmis cette prise de parole et de position à la suite de la “guerre de 12 jours” opposant le régime israélien au régime iranien. Roja Roja est un collectif féministe et internationaliste indépendant basé à Paris, composé de membres issu·es des géographies d’Iran, d’Afghanistan (communauté hazara) et du Kurdistan. Le collectif Roja a été fondé en septembre 2022, suite au féminicide d’État de Jina (Mahsa) Amini par la République islamique, et au cœur du soulèvement national « Jin, Jiyan, Azadî / Femme, Vie, Liberté ». Tout en centrant son action sur les luttes politiques et sociales en Iran et au Moyen-Orient, Roja est également engagé dans les combats locaux et internationalistes en France, notamment dans les actions de solidarité avec la Palestine. (Le mot « Roja » signifie « rouge » en espagnol ; en kurde, « roj » signifie « lumière » ou « jour » ; et en mazandarani, « roja » désigne « l’étoile du matin ».) « Femmes, Vie, Liberté » contre la guerre Au lendemain de l’agression militaire israélienne de 12 jours contre l’Iran, menée avec le soutien armé des États-Unis, dont les principales victimes furent des civils – qu’ils soient iranien·ne·s ou israélien·ne·s – n’ayant pas choisi cette guerre, nous continuons à croire que la seule issue pour déjouer la logique meurtrière d’États dont la survie repose sur le maintien du spectre de la guerre, est de faire entendre, haut et fort, notre cri : entre deux régimes guerriers, patriarcaux et coloniaux, nous ne prenons pas partie. Ce refus n’est pas un repli ou une neutralité. Il constitue, au contraire, le point de départ de notre lutte. Une lutte qui chérit la vie et qui rejette la logique meurtrière des guerres. La guerre asymétrique entre Israël et la République islamique – qui, rappelons-le, n’a ni commencé le 13 juin ni prend fin avec un message de Trump sur son réseau social – est avant tout une guerre contre les populations. C’est une attaque contre tout ce qui garantit la survie et la reproduction de la vie quotidienne sur ce territoire : infrastructures, réseaux et systèmes sur lesquels repose la vie des habitants. Elle vise directement ce que nous avons construit à travers le mouvement « Zan, Zendegi, Azadi » (« Femme, Vie, Liberté ») et tout ce que ce slogan, incarne : un combat féministe, anti-impérialiste et égalitaire, né de la résistance populaire kurde qui a résonné à travers tout l’Iran. « Femme, vie, liberté contre la guerre » n’est pas qu’un slogan, mais une ligne de démarcation claire avec des tendances dont les contradictions apparaissent aujourd’hui plus crûment que jamais : d’un côté, les opportunistes qui...

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