stuut.info

[Podcast] 24 ans : YAGUINE et FODE : Qui se souvient encore d’eux ? (Tranche d’Anar)

[Podcast] 24 ans : YAGUINE et FODE : Qui se souvient encore d’eux ? (Tranche d’Anar)

Vingt-quatre ans se sont écoulés depuis le 2 août 1999, lorsque Yaguine Coita et Fodé Tounkara, deux jeunes Guinéens, ont été retrouvés morts de froid dans le train d’atterrissage d’un avion à l’aéroport de Bruxelles, au cœur de l’Europe, alors qu’ils étaient en provenance de Conakry, la capitale de la Guinée.

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Tranche d’Anar

Yaguine et Fodé avaient écrit et apporté avec eux une lettre, adressée à « Leurs Excellences les Membres et Dirigeants de l’Europe » et décrivant les nombreux problèmes dont souffrent les enfants et les jeunes africains et les grandes attentes qu’ils placent dans l’Europe et ses dirigeants.

Pour commémorer ce drame, nous avons demandé à un membre de l’ Asbl Bruxelles Panthères de venir éclaircir certains questionnements sur le pourquoi et le comment des chemins de l’exil, en extrapolant sur la migration en général et la question du traitement de migrants. Nous avons également inviter deux membres de la communauté guinéenne , pour évoquer la situation actuelle en Guinée. Une manière de commémorer pour ne pas oublier.

Voir en ligne : Radio Air Libre

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

ARTICLES LIÉS

Racismes / Colonialismes

ALERTE EXPULSION : vol collectif vers la Guinée Conakry

Une déportation collective par vol militaire vers la Guinée Conakry est prévue ce mardi 23/05/2023 à 10 heures au départ de l’aéroport de Melsbroek (base aérienne militaire). Une première déportation collective avait déjà été programmée vers la Guinée et la RDC par l’Office des Étrangers le 26/04/2023, qui avait été annulée en dernière minute. Une quinzaine de détenu·e·s guinéen·ne·s ont déjà été mis·e·s au cachot aux centres fermés de Merksplas et de Vottem ce samedi en vue de les transférer dimanche et lundi au centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel, pour les mettre ensuite de force ce mardi 23/05/2023 à 10 heures sur un avion militaire à l’aéroport de Melsbroek. STOP DEPORTATIONS ! A propos des expulsions par vols collectifs : Les vols collectifs organisés avec ou sans Frontex sont organisés de plus en plus régulièrement depuis la Belgique. Ces vols ne sont divulgués à personne par les autorités et semblent faire partie des « secrets d’État ». Voici un aperçu de ce qui a pu être rassemblé au sujet du déroulement d’une expulsion collective. LES SEMAINES QUI PRÉCÈDENT : Arrestations dans les lieux publics de personnes « sans papiers » avec une nationalité visée, détention dans les centres fermés de ces personnes. Maintenance dans les centres fermés des personnes déjà enfermées et/ou ayant déjà subi des tentatives d’expulsions. Enfermement au 127bis des personnes demandant l’asile à l’aéroport et analyse rapide de leurs dossiers. LES JOURS QUI PRÉCÈDENT : Transfert des centres fermés belges vers le centre fermé 127bis de tou·te·s les détenu·e·s désigné·e·s par l’Office des Étrangers. LES HEURES QUI PRÉCÈDENT : Mise en isolement des personnes sur le point d’être expulsées, y compris un nombre inconnu de « réservistes » pour le vol. ET 4 à 5 HEURES AVANT LE VOL : Embarquement des personnes sur le point d’être expulsées dans des camionnettes et des bus, parfois militaires. Les prisonnier·e·s sont menotté·e·s et accompagné·e·s chacun·e de 2 ou 3 policiers en uniforme ou en civil. Les personnes qui résistent et celleux qui ont refusé une expulsion précédente et qui donc sont considéré·e·s comme dangereux·ses ont droit à un traitement spécial : isolement, mise à nu et flexions en présence de policiers, ligoté·e·s et accompagné·e·s d’une escorte spéciale. Cet embarquement prend en général plus de 2 heures et est parfois accompagné de violences physiques et psychologiques. Départ du convoi vers l’aéroport militaire de Melsbroek à la Chaussée de Haecht, embarquement dans un avion militaire. Les personnes expulsées restent menottées pendant le vol, certain·e·s ceinturé·e·s, et iels sont chacun·e accompagné·e·s par 2 ou 3 policiers et/ou militaires. A l’arrivée, iels sont remis·e·s aux autorités avec leur dossier d’asile.

Belgique Belgique |
Migrations / Frontières

« Notre Soleil », le récit d’un migrant guinéen

"Notre Soleil", c’est le récit d’un migrant, Fran Kourouma, un jeune guinéen de 24 ans qui a tout quitté dans l’espoir d’une vie meilleure. Le Centre Culturel Bruegel a le plaisir de vous présenter le spectacle "Notre Soleil" de Fran Kourouma et Sandra Raco les 25, 26, 27 et 28 janvier, et les 1, 2, 3 et 4 février à 20h20. Chaque représentation sera suivie d’une rencontre-débat avec l’auteur et comédien de la pièce, Fran Kourouma. Fran nous raconte sa traversée affreuse du désert d’Agadez, l’enfer libyen où il sera emprisonné et torturé, l’Italie où il passe de centre d’accueil en centre d’accueil, et enfin la Belgique où il vit plusieurs mois dans la rue, après avoir été au centre d’accueil Fedasil connu sous le nom de « Petit Château ». C’est là qu’il commence à écrire son histoire, plus de 800 pages sur son téléphone portable. Aujourd’hui il décide de monter sur scène pour nous la partager. « Ce texte veut rendre compte de mon expérience effroyable, bien éloignée de ce qu’on peut voir et entendre dans les médias occidentaux » - Fran Kourouma © Bartolomeo La Punzina D’après le roman de Fran Kourouma | Mise en Scène Sandra Raco | Avec Fran Kourouma | Assistanat à la mise en scène Boris Olivier et Laure Chartier | Voix Off Babetida Sadjo | Aide à la scénographie Léa Gardin | Création sonore Laurent Beumier | Création lumières Jérôme Dejean | Décor Angela Castro et Sabine Dubart | Visuel ©Nicolas Janssens Produit par la Compagnie du Simorgh, réalisé avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et l’aide de la Province du Brabant Wallon, du Centre Culturel Bruegel, des Riches-Claires, du BAMP, du Centre Culturel du Brabant Wallon, du Théâtre Jardin Passion, du Théâtre Jean Vilar, du Cocq’arts Festival, de l’Atelier R, du Collectif K.A.K, de Globe Aroma, de La Belle Equipe Productions, de Com’des demoiselles, de La Valette et du CRIC. Découvrez ici le teaser du spectacle. Infos et réservations sur le site du Centre Culturel Bruegel. Le Centre Culturel Bruegel mène des actions de proximité dans le quartier des Marolles, et vise à promouvoir l’accès et la participation à la culture.

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

Une réponse enthousiaste à “La Joie Armée Noire”

photo : un enfant noir lance un projectile lors d’une manifestation. La photographie est en noir et blanc, elle est détourée pour apparaître devant un cercle rouge sur fond jaune. On peut lire le titre de l’ouvrage : "La Joie Armée Noire. Quelques notes sur une théorie noire de l’anarchisme insurrectionnel." Ainsi qu’une citation : "Nous devons devenir ingouvernables. Les communes noires doivent naître de l’insurrection noire..." Publié par le collectif Haters Cafe, ce texte réagit à la publication de “La joie armée noire” : un texte d’anarchistes insurrectionnel.le.s noir.e.s qui réfléchissent à la situation et aux potentialités insurrectionnelles noires après les manifestations et émeutes liées à la mort de George Floyd à partir de 2020 aux États-Unis. Tous les liens ont été ajoutés par moi pour référence. Merci à toutes celleux qui ont participé à cette traduction et plus particulièrement Iantila. Introduction de Haters Cafe : On vous présente ici une réponse qui nous a été envoyée par e-mail, l’auteur.rice nous demandant de la publier sur notre site. On n’a vu aucune raison de ne pas le faire, parce qu’on espère voir davantage d’engagements critiques (qui ne doivent pas toujours être positifs !) à l’égard de La joie armée noire. Bien entendu, nous tenons à souligner que ce texte ne correspond pas nécessairement aux opinions du “collectif haters”, que nous ne sommes pas les auteur.rice.s et que nous avons pas l’intention de parler au nom de l’auteur. J’ai lu “La joie armée noire” et j’en suis sorti stimulé.e. j’ai ressenti comme une ouverture. c’était excitant et honnêtement un peu désordonné mais je respecte beaucoup l’attitude. quelques points forts : “s’il vous plaît, fermez-la à propos de la France.” — ptdr “Sur ce qu’on appelle “l’entraide” — cette section toute entière était d’la balle “Il est clair que l’anarchisme existe en tant que scène plutôt qu’en tant que mouvement révolutionnaire lorsqu’il existe de multiples projets "anarchistes" à majorité blanche dans des villes à majorité racisée.” “Nous ne saurions trop insister sur le fait que les anarchistes et les révolutionnaires noir.e.s doivent aborder les questions critiques de la stratégie révolutionnaire dans les années à venir.” Ici, je veux répondre à votre invitation à l’engagement critique afin de pousser la théorie insurrectionnelle/révolutionnaire noire hors de l’amérique du nord pour creuser plus profondément et aller plus loin. s’il vous plaît, pardonnez-moi — ou pas, putain ! — de pas m’attarder sur tout ce avec quoi je suis d’accord ou n’ai pas grand-chose à ajouter en ce moment. Une des choses que fait “La joie armée noire” qui m’a enthousiasmé est de reprendre les meilleures parties de la longue tradition de répondre à la “gauche” babtou [cracker], en exposant qu’iels n’ont rien à faire avec elle, tout en indiquant simultanément de nouvelles directions à construire. cela montre comment la critique peut être une activité extrêmement...

Ailleurs Ailleurs |

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

PRESSION : DES ACTIVISTES POURSUIVI·ES POUR AVOIR BLOQUÉ UNE ENTREPRISE D’ARMEMENT ISRAÉLIENNE EN BELGIQUE

Le 4 mars 2024, une centaine d’activistes a bloqué le site de OIP-Elbit Systems, une entreprise d’armement israélienne pour dénoncer la complicité belge avec le génocide en cours en Palestine. Depuis, des poursuites judiciaires ont été entamées et 7 activistes font face à un procès pour leur participation au blocage. L’entreprise OIP exige des activistes des dédommagements, ce qui les expose à 70 000 euros d’amende. Le jour du blocage, deux entreprises avaient été visées en Belgique : OIP-Elbit à Oudenaarde et Thalès à Herstal. Les collectifs qui avaient organisé l’action expliquaient s’attaquer à ces entreprises car elles « produisent des armes, des technologies militaires ou de surveillance utilisées par le régime d’apartheid israélien et sont complices du génocide en cours à Gaza ». À défaut d’un embargo belge au niveau politique, les activistes ont voulu mettre en oeuvre un embargo citoyen en s’attaquant au matériel de ces entreprises. Les activistes rappelaient que OIP est une filiale du producteur d’armes israélien Elbit Systems, qui est le plus grand fabricant d’armes privé d’Israël : « Elbit fournit 85 % des drones et la plupart des équipements militaires terrestres utilisés par l’armée israélienne. La multinationale de l’armement française Thalès entretient quant à elle des relations de longue date avec Israël et collabore avec Elbit System. » En septembre 2025 avait lieu un premier procès : celui de la militante Anuna De Wever, pour des graffitis réalisés sur le site de l’entreprise OIP à Tournai en décembre 2023 et pour le motif « d’association de malfaiteurs ». Ce 21 octobre 2025, le verdict est tombé : suspension du prononcé pour les graffitis et Anuna De Wever a finalement été acquittée de l’accusation « d’association de malfaiteurs ». Avec ses avocates, elle entreprend désormais un procès à l’encontre de OIP–Elbit pour complicité dans un génocide. Entre-temps, se déroule une autre affaire juridique : celle de 7 activistes qui ont participé à l’action de blocage en mars 2024. OIP-Elbit les poursuit et réclame des sommes pour compenser les pertes financières mais aussi lesdits « dommages moraux » à l’issue du blocage de 2024. Les activistes visés et leurs camarades de Stop Elbit maintiennent toutefois leur ligne : « Nous refusons de laisser une compagnie israélienne fabriquer en toute impunité des armes sur le territoire belge. […] Aujourd’hui Elbit nous poursuit en justice et nous demande des indemnités. Ne les laissons pas gagner. » Le procès a lieu le 16 février 2026. Les activistes appellent au soutien le jour du procès mais aussi à un soutien financier, et à rejoindre les actions de Stop Elbit. Ce procès s’inscrit dans la criminalisation des personnes qui se prononcent publiquement en opposition au génocide en cours en Palestine et à la complicité de l’état belge dans ce génocide, notamment via des matériaux d’armement. En Belgique, le projet de la loi dissolution (ou loi Quintin) s’inscrit (...)

Belgique Belgique |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info