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[Podcast] TDI - kesako ?

[Podcast] TDI - kesako ?

Bruxelles | sur https://stuut.info

🎙Psylence Radio🎙 [1], l’Ă©mission sur les ondes de Radio Panik 105.4 fm.

Ce jour Psylence Radio s’interroge sur le TDI, le Trouble Dissociatif de l’IdentitĂ©, appelĂ© aussi Trouble de la PersonnalitĂ© Multiple.

Notre invitée est Emilie Geeraert qui nous parlera de son expérience personnelle et des pistes et des tips pour déstigmatiser ce trouble et aider les personnes qui en souffrent.


Illustration : collage @ collectif les décolleurs de Autre « lieu »

Voir en ligne : Radio Panik

Notes

[1La radio des schizooos, la radio des paranooos, la radio des gens paaas réglos..

Psylence... Silence... de la sociĂ©tĂ© sur la maladie mentale, tabou qu’on veut aborder dans nos Ă©missions. Via des tĂ©moignages, car nous sommes en mesure de transmettre des rĂ©flexions sur nos vĂ©cus (en trouble par moment) ; via des dĂ©bats : nous revendiquons que nos positionnements, en tant que personnes qui « sont passĂ©es par là », sont tout autant lĂ©gitimes que ceux des acteurs professionnels du monde de la santĂ© mentale. Par lĂ , nous refusons la hiĂ©rarchisation des savoirs et prenons position en tant que citoyens.

NĂ© en 2008, Psylence Radio est un collectif de personnes qui ont un lien fort avec la question de la folie, et partent du principe que la psychiatrie est l’affaire de tous. Son fonctionnement est l’autogestion : pas de lien de subordination entre les personnes (chacun a ses rĂŽles et missions, c’est tout). Aujourd’hui composĂ© de 10 personnes : Pascale, AurĂ©, Sanae, ValĂ©rie, Gwendoline, Chantal,Yannick, Mireille,Thomas, StĂ©phane et Julie ... le groupe reste ouvert aux nouveaux : Soyez les bienvenus !

Avant tout, nous visons un travail de dĂ©stigmatisation : Interroger les reprĂ©sentations sur la folie, en pointer les a priori et proposer d’autres perspectives. En ce sens, nous tentons d’interroger l’exclusion et de dĂ©dramatiser la folie. L’expĂ©rience de celle-ci peut, en effet, se transformer en une aventure riche de sens : Nous pensons que le vĂ©cu privĂ© d’une expĂ©rience douloureuse d’aliĂ©nation peut s’allĂ©ger, voire se libĂ©rer, par la prise de parole publique. Nous nous faisons, autant que possible, l’écho des initiatives qui vont vers une plus grande humanisation des soins. Nous vous proposons des contenus informatifs ainsi que crĂ©atifs (slams, histoires,...)

Psylence Radio est une Ă©mission soutenue par l’Autre « lieu » asbl.

psylence (AT) radiopanik (DOT) org
https://www.autrelieu.be/activites/psylence-radio/

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Soutien / Entraide

[Podcast] Les mots troubles

Psylence Radio, un grain de folie sur les ondes ! Tous les 3e lundis du mois Ă  17h sur Radio Panik 105.4 FM ou http://www.radiopanik.org Radio Panik vient de proposer une programmation transversale sur le thĂšme de la diversitĂ© linguistique. SantĂ© mentale et langue, une thĂ©matique Ă  explorer dans le cadre d’une after ? Certes, mais comment l’exploiter dans Psylence Radio ? Creusons-nous les mĂ©ninges
 Des angles d’attaque Ă©mergent, lentement, sĂ»rement, follement. La mĂ©diation interculturelle. Mmmmmoui
 Le DSM : l’idĂ©e de vouloir mettre un mot sur chaque maladie. Pas mal. Mais encore
 que diriez-vous de la langue dans la psychose ? Parce que le langage y est chargĂ© de signification(s), mĂȘme si au premier abord, ça peut paraitre dĂ©nuĂ© de sens. La personne parle beaucoup, vite, avec beaucoup de symbolique dans la langue. Pourtant, on ne peut parler avec les autres que si on Ă©coute : quand les Ă©motions prennent trop de place, quand on n’arrive plus Ă  dialoguer, on est dans un monologue, on a une parole qui est dĂ©connectĂ©e des autres. Et puis, il y a l’autre extrĂȘme : le silence
 Nos chroniqueurs et leurs invitĂ©s viendront parler, sans langue de bois, de leurs expĂ©riences, leur vĂ©cu, leurs histoires de mots et de maux. Bref, encore une Ă©mission foisonnante en perspective, en direct des studios de Radio Panik ce lundi 20 mai.

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Santé / Soins

[Palestine] Aveux du caractĂšre dĂ©libĂ©rĂ© des massacres sur les lieux de distribution d’aide alimentaire

Des soldats israĂ©liens ont reconnu, dans les colonnes du journal national Haaretz, avoir reçu l’ordre de leurs commandants d’ouvrir le feu sur la foule agglutinĂ©e prĂšs des centres de distribution de l’aide alimentaire dans la bande de Gaza. Pour la disperser mĂȘme quand elle ne reprĂ©sentait pas de menace particuliĂšre. L’organisation MĂ©decins sans frontiĂšres avait demandĂ© le 27 juin le dĂ©mantĂšlement de la “Fondation humanitaire de Gaza”, un “simulacre de distribution alimentaire” qui produit “des massacres Ă  la chaĂźne”. Les quatre zones de distribution de la fondation americano-israĂ©lienne ont la taille d’un terrain de foot entourĂ© de postes d’observation et sont entiĂšrement contrĂŽlĂ©es par les forces israĂ©liennes avec un seul point d’accĂšs. Les tirs se multiplient au moindre prĂ©texte : Si les gens arrivent trop tĂŽt, s’ils arrivent trop tard ou s’ils pĂ©nĂštrent dans le pĂ©rimĂštre de maniĂšre dĂ©sordonnĂ©e en raison de l’affluence chaotique. Depuis le dĂ©but des opĂ©rations de la GHF, le ministĂšre de la SantĂ© de Gaza Ă©voque un bilan de 550 morts et prĂšs de 4.000 blessĂ©s. Hier (1er juillet) plus de 170 organisations non gouvernementales ont appelĂ© au dĂ©mantĂšlement du programme “Fondation humanitaire de Gaza”.

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[Brochure] Mortel

Tu tiens dans tes mains un ensemble de contributions et de tĂ©moignages autour de la mort et du deuil. Le sujet n’étant pas hyper lĂ©ger, j’imagine que si tu as ouvert cette brochure et commencĂ© la lecture c’est qu’à priori t’es ok avec tout ce que cela peut soulever en toi. L’idĂ©e d’une brochure sur le sujet ne date pas d’hier. Mais c’est grĂące aux discussions organisĂ©es au Placard BrĂ»le fin 2024, Ă  Toulouse, que j’ai eu la motivation nĂ©cessaire pour lancer un appel Ă  contributions, accompagnĂ©e d’une personne qui s’est rendue dispo pour faire une partie de la mise en page. Merci Ă  elle. Merci Ă  toutes les personnes qui ont participĂ©, de prĂšs ou de loin. On l’a finie en avril 2025. On a eu envie de compiler des rĂ©cits de cĂ©rĂ©monies, d’accompagnement de proches Ă  mourir. Dedans on aimerait y parler de nos vĂ©cus d’obsĂšques et cĂ©rĂ©monies. Que ces moments aient Ă©tĂ© pleins de force et de choses incroyables ou au contraire hardcore. On a envie d’ouvrir un espace de discussion sur le sujet, pour briser les tabous et nourrir des imaginaires, ne pas laisser Ă  l’état et au capitalisme cet ultime moment. Pour comprendre comment se dĂ©fendre aussi. Mais surtout pour imaginer des obsĂšques queers/punks/anars, ou en tout cas Ă  l’image de ce que nous sommes, ce dont on rĂȘverait... et pour, jusqu’à la mort, ne pas leur laisser le dernier mot ! On espĂšre que lire cette brochure te fera autant de bien que ça nous en a fait de la rĂ©aliser. ObscĂšnes obsĂšques En racontant cette cĂ©rĂ©monie l’autre jour Ă  la discussion au placard brĂ»le, j’en gardais un bon souvenir. En relisant ce que j’en avais Ă©crit Ă  l’époque dans mon carnet, et dont je me disais peut ĂȘtre en faire une contrib’, c’est un peu bresson en fait, ça donne des choses comme ça : « Nos tenues obscĂšnes rompent avec le balai des costards et des robes respectables. La couleur est la mĂȘme, certes, mais notre noir est des tĂ©nĂšbres de tous les jours, de vengeance. Il n’a rien de convenable et de solennel. Il transpire le manque, l’ivresse, les overdoses. Il connaĂźt les viols et les coups, la haine de soi, le mĂ©pris et les insultes ; les nuits blanches, le nĂ©on des hĂŽpitaux, la froideur des cellules. « Tant que y a du noir y a de l’espoir » Des gueules de punk, des tronches de fatiguĂ©.es. Queers of despair. » Alors j’écris un truc plus Ă  l’arrache pour ce zine parce que y avait des choses chouettes dans cette cĂ©rĂ©monie. DĂ©jĂ , le croque-mort sapĂ© en costard qui nous dit « Bonjour mesdames et monsieurs les schalgs », ça tuait. Puis le fait qu’on soit beaucoup lĂ , Ă  se parler ou pas, avec nos pires dĂ©gaines de punk, de scandales. Franchement, les gens savaient pas trop si y avait un concert de hardcore dans une cave ou la rĂ©ouverture d’une maison close pas loin. Ça cassait bien le dĂ©cor. Entre deux mif’ friquĂ©es qui venaient enterrer leur arriĂšre grande tante. Le fait que l’adelphe ait pu causer avec les darons avant, et que les daron.nes aient respectĂ© ses demandes, a permis que ça se...

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